par burzet » 06 Oct 2005, 10:21
« A Marseille, il faut un investissement permanent »
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Rassuré par le redressement de son équipe en championnat, Jean Fernandez rappelle que le fait de jouer ou d’entraîner à Marseille implique un don de soi total. C’est pourquoi il n’hésite pas à laisser sur le banc des cadres de la saison passée ou des recrues qui n’ont pour le moment pas répondu aux attentes placées en elles.
Jean Fernandez, quel est votre bilan au quart du championnat ?
Jean Fernandez : Quel que soit l’entraîneur, quand il arrive dans un club, il lui faut du temps pour faire passer son message. Je sais qu’à Marseille, on ne peut pas en avoir, mais on peut y arriver en faisant autrement. A mes yeux, le bilan est plutôt positif dans la mesure où on a atteint le premier objectif, qui était d’entrer en Coupe de l’UEFA. En ce qui concerne le championnat, j’ai un sentiment mitigé. Ma seule frustration, ce sont les deux points perdus contre Ajaccio (ndlr : 1-1, 5e journée). On nous les a volés. Avec ces deux unités, aujourd’hui, on serait 5es. Mais même au niveau du championnat, on ne peut pas parler de situation négative. Je considère que nous sommes dans une position d’attente et je suis plutôt optimiste pour la suite.
Avez-vous douté lorsque vous êtes tombés à la dernière place au soir de la 5eme journée ?
Non. Ça faisait tache, ça ne faisait pas plaisir, mais je n’ai jamais douté. Je savais que le chantier était important parce qu’on jouait l’Intertoto mais je connaissais le potentiel de l’équipe et je savais pourquoi on en était là. Si on avait eu cinq semaines pour préparer le premier match contre Bordeaux (ndlr : 0-2) et qu’on avait perdu, on aurait effectivement pu se poser des questions. On a joué tous les trois jours à une période où on n’était pas préparés pour ça. Lorsqu’on a décidé de jouer la Coupe Intertoto, on n’a jamais pensé rencontrer La Corogne ou la Lazio. En plus, on a débuté le championnat contre Bordeaux, Lens, Lyon et Rennes, soit des équipes du haut de tableau. Je ne pensais pas tomber à la dernière place, mais je savais que ce serait difficile. Je savais surtout qu’on pouvait rebondir.
Avez-vous hésité au moment de vous engager avec le club en juin dernier ?
Lorsque José Anigo m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé, avant même de discuter des problèmes qui pouvaient exister, j’ai répondu que j’étais prêt à venir à pied. Quelles que soient les conditions, je serais venu. L’OM, c’est mon club. Sur un plan personnel, je n’ai eu aucune prétention financière. On m’a dit qu’il n’y avait pas d’argent, que ça allait être difficile, mais pour moi, entraîner l’OM, c’est que du bonheur.
«Il va y avoir une grosse ambiance, ca c'est un fait, mais on ne peut pas la comparer avec celle d'Old Trafford ou du Vélodrome@josé.mourinho