MARSEILLE / LORIK CANA :
« J’ai toujours été supporter de l’OM »
28 septembre 2005 - Rédaction du journal BUT!
A lire dans BUT! Marseille cette semaine
Passionné d’histoire, le milieu de terrain albanais avoue que deux clubs ont bercé son enfance : celui dont il défend les couleurs aujourd’hui et le Milan AC. Rapidement intégré à l’effectif, l’ex-Parisien se sent comme un poisson dans l’eau à Marseille, même s’il reconnaît qu’il reste encore quelques petits réglages à effectuer avec ses partenaires.
Lorik Cana, la victoire contre Metz (3-1) était très importante d’un point de vue psychologique après le revers à Toulouse (0-1)…
Oui. Elle a fait du bien moralement parce qu’on restait sur ce revers à Toulouse qui avait marqué tout le monde. On avait battu Sochaux (ndlr : 1-0, 6e journée) et Troyes (2-1, 7e j.) et on s’est fait accrocher dans des circonstances particulières au Stadium. Les Toulousains ont été rapidement réduits à dix et ont défendu tout le match. Après la rencontre, on était frustrés parce qu’on aurait dû l’emporter. Face à Metz, on s’attendait à une partie difficile car les Lorrains sont mal au classement. Au final, la victoire soulage tout le monde.
Selon vous, à quelle place peut terminer l’OM en fin de saison ?
Je pense qu’on a le potentiel pour terminer dans les cinq premiers. On a du potentiel même si on n’a pas l’effectif pour accrocher Lyon. Il y a de jeunes joueurs ici, un groupe se forme tout doucement. On ne peut pas attendre des miracles de cet OM. Les supporters sont impatients parce que ça fait des années que l’équipe n’a rien gagné. On essaye de répondre à leur attente tout en travaillant sereinement parce qu’il y a un gros potentiel dans ce groupe. Si on arrive à conserver une base, un certain collectif, la suite des événements peut être intéressante. Maintenant, je ne sais pas si les résultats vont être immédiats.
Vous n’avez pas hésité au moment de rejoindre l’OM ?
Non. Je m’étais fait un plan de carrière : après Paris, je voulais partir à l’étranger, mais vu comment les choses se sont passées pour moi là-bas, il n’y avait qu’un seul club dans lequel je désirais aller, c’était l’OM. C’est le seul en France où on a envie de jouer. Lorsque j’étais petit, je supportais l’OM et le Milan AC. J’ai toujours apprécié ce club, son histoire, ses supporters, la ville. Je n’ai eu aucune crainte, aucune hésitation, au contraire. J’étais très motivé à l’idée de venir ici.
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