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Samedi soir au parc des Princes, dans le cadre de la dixième journée de Ligue 1, le Paris SG a battu Nantes 2-0, confortant ainsi sa deuxième place au classement. Les deux équipes ont terminé à dix, après les expulsions du Parisien Cissé et du Nantais Leray pour deux cartons jaunes chacun. Dans les tribunes et aux alentours du stade de la Porte d'Auteuil, avant le coup d'envoi, c'est le carton rouge qui a été remis au goût du jour.
Banderole. Une bataille rangée entre groupes rivaux de supporters les Boys du virage Boulogne et les Mystic Tigris, stationnés lors des matchs à l'opposé, virage Auteuil a entraîné 85 interpellations, dix gardes à vue, mais aucun blessé. Pendant la rencontre, les Boys, mouvement de supporters considéré comme d'extrême droite, avaient déployé une banderole : «Mystic Tigris, soutenus par le PSG, manipulés par le CNT». C'est bien la première fois que la CNT (Confédération nationale du travail), d'origine espagnole et d'essence anarcho-syndicaliste, fait une intrusion dans le champ du foot professionnel.
A l'origine de cette «guerre civile», les accrochages qui se sont produits la semaine dernière au Mans. Les Tigris auraient agressé plusieurs Boys dans la Sarthe. Lors du retour à Paris, un Boys isolé aurait été pris à partie et gravement blessé, ce qui a nécessité son hospitalisation. D'où l'appel à la vengeance des Boys samedi soir. Le club parisien, parfaitement au fait de la tension entre les deux clans, a essayé dans un premier temps de calmer le jeu et de ramener la paix. En vain.
Du coup, les dirigeants du PSG ont, fort discrètement, prévenu la préfecture du risque réel d'explosion, et d'importants renforts de police ont été mobilisés. Le nombre de policiers déployés samedi soir est tenu secret, plan Vigipirate oblige, mais ils furent efficaces.
Avant la rencontre, pendant que quelques projectiles sont lancés sur les forces de l'ordre et les premières interpellations «à titre préventif» sont effectuées. Les Boys «filtraient» les arrivées de supporters. «C'était vraiment chaud, a raconté anonymement l'un d'eux. On m'a arrêté plusieurs fois pour me demander si j'étais un Tigris. Si j'avais dit oui, on m'aurait cassé la gueule.» Au sein du club, on veut «éviter de jeter de l'huile sur le feu. Nous avons fait tout ce qui était possible pour éviter les incidents. Nous sommes contre toute forme de violence et contre toutes les discriminations».
Enquête. Avec ce conflit entre supporters, c'est une semaine bien troublée qui s'achevait pour le PSG. Mercredi, l'instruction ouverte sur les transferts douteux du club était élargie à une enquête sur un système occulte de rémunérations complémentaires des joueurs via l'équipementier du club, Nike. Samedi matin, le quotidien l'Equipe révélait que Modeste Mbami entretenait des relations conflictuelles avec l'effectif en général et l'entraîneur Laurent Fournier en particulier. En d'autres temps, cette succession de problèmes aurait donné un coup fatal au moral des joueurs. Samedi soir, sur le terrain, il n'en fut rien. Vikash Dhorasoo avait prévenu : «L'important, c'est que nous, sur le terrain, on soit tous ensemble, qu'on soit tous unis.»
warziso a écrit:mika, dehu et meite seront là.
Di Maggio a écrit:Pourquoi vous pensez que les embrouilles entre les Winners, les MTP et les Fanatics ou les Ultras et la Cosa pour des affaires de frics et de pouvoir c'est mieux ?????......
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