Pancho11 a écrit:gob a écrit:le coupable est encore une fois clairement désigné: le sieur anigo.
c'est un bon parre tonnerre le Nigo, les autres parraissent innocents a coté de lui.
Anigo voulait plus du joueur, certes mais qui c'est qui a négocié avec Auxerre...
PEGUY LUYINDULA, prêté par Marseille à Auxerre, en avait assez d’être visé par les critiques
au sein même de son club.
Le pessimisme qui l’avait assailli la veille au soir a laissé place à la joie. Après plusieurs revirements de situation, Peguy Luyindula a finalisé son prêt à Auxerre, hier soir, après plus de quatre heures de réunion avec les dirigeants phocéens. Un accord a finalement été trouvé. L’AJA ne possède plus d’option d’achat dans son contrat. L’international français, 26 ans, quitte l’Olympique de Marseille treize mois après avoir été acheté à Lyon pour 11,5 millions d’euros. Treize mois laborieux, jalonnés de rumeurs de départs et marqués par des critiques internes sur ses performances et sa personnalité.
« QUEL SENTIMENT prédomine dans votre esprit ?
– Je suis heureux, déjà, d’aller dans un endroit où tout le monde veut de moi. À Auxerre, ce sera un peu plus calme autour de ma personne... Ça va me changer.
– En aviez-vous vraiment assez de tout ce qui était dit sur vous à l’OM ?
– J’en avais marre, oui. Marre d’être confronté à des contradictions toutes les deux minutes. Un jour, on me voulait, un jour, on ne me voulait pas. Un jour, ça allait, un jour, ça n’allait plus. J’avais fait la démarche, pourtant, pour éclaircir la situation. En juin, deux heures avant de partir en voyage de noces, j’ai appelé les dirigeants de l’OM pour savoir s’ils comptaient sur moi. On m’a répondu : " Peguy, on te fait confiance. On a besoin de toi. " Alors je suis parti l’esprit tranquille. Et qu’est-ce qui se passe cet été ? Re-belote ! J’apprends qu’on cherche à me vendre, qu’on dit des trucs sur moi. Allez, ça va… Là, c’était devenu trop dur.
– Avez-vous failli craquer ?
– Ce n’était pas facile à vivre. Mais j’ai trop de potes qui galèrent, dans le foot ou en dehors, pour me permettre de craquer. Moi, j’étais dans un grand club, j’étais payé, j’avais des offres. Ma situation était magnifique par rapport à celle de certains. Ça aide à dédramatiser.
« Anigo n’a pas été
honnête avec moi »
– L’OM aurait préféré que vous partiez à l’étranger, où votre salaire aurait été pris en charge en intégralité.
– Je trouve ça plutôt moche. Mais bon, en même temps, qu’en est-il vraiment ? Qui pensait vraiment quoi ? Pape Diouf, par exemple, a tout fait pour que j’aille à Auxerre. Il a tout fait pour trouver la meilleure solution pour moi, et pour son club, bien sûr. Mais de toute façon, je ne serais pas allé n’importe où. Ce n’est pas moi qui ai demandé à partir. J’ai quand même été poussé dehors. Alors je ne suis pas leur jeton ! On ne décide pas à ma place.
– On tourne autour du pot. En voulez-vous à José Anigo ?
– S’il pense que je suis nul, que je suis le plus mauvais footballeur de la terre, c’est son droit. Pas de problème. Là où je lui en veux, c’est qu’il n’a pas été honnête avec moi. Pourquoi ne m’a-t-il jamais dit : " Je ne te trouve pas bon, je veux que tu partes ?" Quand je dis que j’ai appelé les dirigeants, en juin, avant mon voyage de noces, en fait, je parle de lui. Il avait l’occasion de me dire ce qu’il pense. Ça aurait été plus simple. À chaque fois qu’il y a eu des rumeurs ou des articles sur ce sujet, il a démenti les propos qu’on lui attribuait. Alors, après, on cherche le menteur. Voilà, c’est ça : on a passé une année à chercher le menteur.
– Vous avez votre idée…
– Je pense qu’il a dit certaines choses, oui. Ce n’est pas possible autrement. Quand autant de monde répète des choses similaires, et avec autant d’insistance... Il n’y a pas de fumée sans feu. Mais bon, maintenant que c’est réglé, il dira peut-être ce qu’il pense vraiment de moi.
– Vous n’êtes que prêté. Imaginez-vous, un jour, revenir à Marseille ?
– Si je pars, c’est qu’il y avait un problème. L’idée de base, ce n’est donc pas de revenir. Mais si cela se fait dans d’autres conditions, pourquoi pas ? Rien n’est impossible.
– Avez-vous l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps ? Que votre carrière s’est enlisée ?
– Mais ça, j’ai l’habitude. Ma carrière n’a jamais été facile. Si je devais compter le temps que j’ai perdu, j’en perdrais encore beaucoup trop à faire le calcul. Moi, j’aime regarder vers l’avenir. Je ne suis pas de nature nostalgique.
– Vous souhaitiez rester en France, aussi, pour retrouver les Bleus…
– C’est vrai. Mais je ne serais pas allé non plus n’importe où. Auxerre, c’est parfait. J’ai besoin de retrouver ma confiance, de retrouver mon vrai jeu. Auxerre est un club super, le plus apte à m’offrir tout ça.
– Pourquoi ?
– Je pense que j’aurai un peu plus de temps pour montrer ce que je peux faire. Ce n’est pas un club où l’on remet tout en cause après chaque match.
– Vous croyez vraiment à un retour en équipe de France…
– J’y crois, oui. Et je vais me battre pour y parvenir.
– Ressentez-vous de l’aigreur par rapport à l’OM ?
– Non. Il y a tellement de gens aigris, dans le foot et ailleurs, tellement de gens qui jalousent les autres… Ces personnes-là me font tellement de peine… Je ne veux pas leur ressembler. Moi, j’avance. Et puis je ne suis pas devenu l’ennemi de l’OM. Je serai ravi de revenir jouer au Vélodrome avec Auxerre.
– Le terme de revanche, qu’on utilise si souvent, ne doit donc pas vous plaire.
– Ça dépend par rapport à qui, par rapport à quoi. La seule revanche que j’ai à prendre, elle est par rapport à moi. Pas par rapport aux autres. Mais oui, je me dois une revanche. Si je disais que j’étais venu à Marseille pour marquer dix buts, je serais ridicule. »