Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
08 Déc 2003, 11:33
Apres avoir mainte fois benificié de grosses erreurs d'arbitrage en leur faveurs contre sochaux, marseille et jen passe, ils trouvent encore le moyen de se plaindre de l'egalisation aider par la main de frei.
voila l'article:
LA FRUSTRATION est palpable au camp des Loges. Hier matin, au lendemain du match nul à Rennes (1-1), les joueurs parisiens qui ont eu le temps de revoir l'égalisation d'Alexander Frei (73 e ) après un contrôle des deux avant-bras dénoncent une erreur d'arbitrage qui leur coûte deux points. « Sur le moment, je ne me suis pas vraiment rendu compte, avoue Jérôme Alonzo. C'est énorme : la balle reste et tourne sur l'avant-bras de Frei, sinon, elle sort. Si l'arbitre a bien vu, il est vraiment de mauvaise foi ! » La faute est tellement grossière que l'entêtement de Gilles Veissière interpelle. « Pour moi et mon assistant, la main de Frei n'est pas intentionnelle, mais dans le jeu, persiste-t-il après coup. Il n'y a aucune ambiguïté. Ceux qui critiquent l'arbitrage se décrédibilisent. » Comme pour corroborer sa vision très personnelle des faits, le « sifflet » international de 44 ans, licencié à la Ligue de Méditerranée, ajoute : « Je prétends être le numéro un français depuis 1998. » Conscient qu'il n'obtiendra jamais réparation, Vahid Halilhodzic esquive habilement la polémique, mais son visage en dit long. « Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne veux pas parler par respect pour le Stade rennais », lâche-t-il du bout des lèvres. Les joueurs parisiens, eux, sont moins tendres. « C'est catastrophique », s'exclame Lorik Cana. « Si l'arbitre n'a rien vu, c'est qu'il est aveugle », dénonce Branko Boskovic, qui a suivi le match à la télévision. « Une fois que le but est accordé, que peut-on y faire ? », se résigne Talal El Karkouri. « L'arbitre a jugé que la faute n'était pas intentionnelle alors que c'est une posture de volleyeur, préfère rigoler José Pierre-Fanfan. Nous avons le sentiment d'avoir perdu deux points. Ce sont les aléas du football. Sur une saison, tout s'équilibre. » Ce but tant décrié met également un terme prématuré à la série d'invulnérabilité du PSG à l'extérieur. « Cinq-cent-vingt-huit minutes sans but encaissé en déplacement, c'est le nouveau record du club, c'est bien, mais on aurait préféré voir notre série s'arrêter après un but valable, lâche Frédéric Déhu, dépité. C'est vraiment rageant. »
Employé à Monaco... L'étau se resserre autour de Gilles Veissière, dont on peut se demander à la lueur de cette histoire comment il peut être le seul arbitre français retenu pour officier à l'Euro 2004. Ancien joueur, issu d'un centre de formation, il s'est rabattu sur l'arbitrage faute de mieux. « M. Veissière, on le connaît, rappelle Romain Rocchi. C'est un très bon arbitre, mais il veut montrer qu'il existe. A Rennes, il nous a aussi mis en danger sur un coup franc très sévère à la dernière minute... » Les activités professionnelles du Niçois posent par ailleurs problème. Un temps pressenti dans l'encadrement de l'AS Monaco, concurrent du PSG dans la course à la Ligue des champions, ce spécialiste en communication a finalement été embauché au sein de la société d'import-export Mercure international of Monaco. Son patron, l'investisseur libanais Adnan Houdrouge, n'est autre qu'un membre influent du conseil d'administration de l'ASM qui a largement participé au renflouement des caisses du club de la Principauté l'été dernier...
Matthieu Le Chevallier