par darkmall » 17 Juin 2005, 20:34
TRANSFERTS / MARSEILLE :
Avantage Marseille
17 juin 2005 - Aurélien CANOT
Les dirigeants du Galatasaray ont beau clamer posséder les papiers prouvant qu’ils sont en règles, l’OM devrait obtenir gain de cause dans « l’affaire » Ribéry. Selon l’agent de l’ancien Messin, le contrat était résilié et donnait le droit à son joueur de signer son nouveau contrat.
« Il n’y a aucun dossier plus simple. » Au premier abord c’est vrai que le bras de fer qui a débuté jeudi entre l’OM et le Galatasaray à propos du transfert de Franck Ribéry semble reposer sur des données qu’il n’y a pas lieu de discuter. Au moment de signer son contrat à Istanbul, Ribéry avait négocié comme clause la résiliation de cet engagement dans le cas où il ne percevrait pas son salaire durant 90 jours. L’ancien Messin n’ayant pas été payé durant quatre mois (soit un mois de plus que ce que stipulait la clause libératoire), il devrait donc être considéré comme libre. Libre de signer où il le souhaite.
D’ailleurs son agent, le Luxembourgeois Bruno Heiderscheid, confirme que son joueur n’était plus sous l’emprise d’aucun engagement avec le Galatasaray au moment de sa signature à l’OM. « Il s’est engagé avec l’Olympique de Marseille à partir du moment où la résiliation de son contrat était effective. » nous a-t-il déclaré tandis que le principal concerné, lui, n’est plus joignable actuellement, le club stambouliote ayant pris « le soin » de désactiver sa puce turque. Un des nombreux exemples de la volonté des Turcs dans cette affaire de ne pas laisser partir le Français comme cela. « Ils essaient par tous les moyens de mettre la pression sur son entourage en proposant des choses dignes des plus grands polars. » explique Heiderscheid dans un très bon français.
Il s’agit en fait de s’avoir si les dirigeants stambouliotes sont conscients qu’ils ont tous les torts, savent qu’ils ne pourront rien obtenir de plus du transfert de Ribéry et jouent la carte du bluff ou si, au contraire, ils disposent vraiment de toutes les pièces permettant de prouver que l’international Espoirs et son encadrement mentent. Ce qui obligerait les dirigeants marseillais, qui auraient alors à s’inquiéter, à verser plus de 10 M€ à leurs homologues du Galatasaray. A priori, côté Ribéry, qu’il s’agisse de son avocate Maître Patricia Moyersoen ou de son agent, on est certain que les Turcs ne se sentent pas si bien dans leurs baskets qu’ils cherchent à le montrer. « Ce n’est qu’une façade. Ils n’ont pas du tout la sérénité qu’ils veulent bien faire transparaître. Bien au contraire. » Au pire, une fois que les instances internationales auront tranché, on peut craindre que la lettre de sortie du meneur de jeu mette du temps à arriver.