par Calvin92 » 30 Mai 2005, 18:31
en parlant de coach, vahid est drole, il se rend compte qu il est mal aimé en france maintenant... dans le site du torchon j ai lu
Halilhodzic, le «coupable idéal»
Dans un entretien au bi-hebdomadaire France Football à paraître mardi, l'ancien manager du Paris-SG, Vahid Halilhodzic, silencieux depuis son limogeage du PSG en février pour mauvais résultats, estime faire figure de «coupable idéal» et être «devenu indésirable» en France.
«Chez nous, en France (...) on m'a accolé une étiquette. Je suis devenu indésirable. Aujourd'hui, je suis le coupable idéal», poursuit le technicien franco-bosniaque, qui précise avoir des pistes à l'étranger. «Mais je suis parti (du PSG) la tête haute avec la fierté du travail accompli. Avec moi, le PSG a gagné une Coupe de France (2004) et participé à la Ligue des champions (2e de L1 en 2003-04). La situation économique est stabilisée (...). Vous verrez qu'un jour, peut-être, on me regrettera», affirme Halilhodzic.
Dans son entretien à France Football, Vahid Halilhodzic, qui est retourné vivre à Lille après son échec dans la capitale, revient sur la demi-saison noire vécue avec le PSG, dans la foulée d'une première année réussie. «J'aurais dû comprendre que les évictions, la mienne puis celle de Graille (le président, remplacé début mai par Pierre Blayau), étaient programmées. En dépit des apparences, je suis un naïf. (...) Je n'étais pas assez costaud pour faire face aux multiples entreprises de déstabilisation. (...) En réalité, il s'agissait d'une mission impossible car, partout, il y avait des pièges tendus et des trahisons annoncées» a ajouté Halilhodzic.
«Je n'ai pas su anticiper les motifs de crise (dans le groupe) : des incertitudes sur le montant des primes et, surtout, l'affaire Fiorèse», relève encore Halilhodzic, qui évoque également le «conflit avec les supporters dans lequel (il) n'étai(t) pour rien», décrivant des joueurs «choqués, traumatisés». Pour justifier la fin de son mutisme, l'ex-entraîneur de Lille et Rennes déclare ne plus vouloir «être le bouc émissaire» : la caricature «a ses limites. Je ne supporte plus cette fausse image d'un adjudant borné du foot que certains ont réussi à me coller», clame Halilhodzic, soulignant «n'avoir rien d'essentiel à (se) reprocher. Je ne regrette rien», jure-t-il.