La saison est finie et maintenant il est temps de se poser les vraies questions. Celles qui comptent vraiment dans le foot business aujourd’hui. Assez de faux semblants ! Assez d’hypocrisies ! Allons droit au but : faut-il lancer une ligne de maillots aux couleurs plus vives ? Gustave Ganay passe en revue les recettes pour bien aborder 2005-2006…
Cette saison, on a souvent trouvé l’OM peu engagé. Un maillot aux couleurs plus vives permettrait-il de corriger le déficit d’image naissant qui en résulte ?
L’équipe a souvent été perturbée par l’exigence des supporters. On a même conseillé à beaucoup de joueurs d’habiter à Aix afin d’éviter l’affreuse populace marseillaise. Il faut aller plus loin pour protéger les joueurs. Au lieu de couvrir le stade, ne faudrait-il pas couvrir le terrain d’une cloche en plexiglas, dont les reflets empêcheraient en outre les fragiles joueurs d’apercevoir tous ces gens horribles et mal coiffés ?
Beaucoup de supporters se sont plaints des dérives de la direction. Ne serait-ce pas le moment idéal pour lancer le nouveau parfum REBEL’HOM ?
D’autres supporters réclament du changement. Il est vrai que le nouveau logo est fade. Pourquoi ne pas lui apporter une touche de noir ?
Certains ont pétitionné contre Acariès. Pourquoi ne pas le mettre en concurrence avec Tiozzo ?
On a critiqué l’actionnaire Robert Louis Dreyfus pour incompétence. Une interview surprise aux côtés d’Ernest Antoine Sellière avec Casoni ne corrigerait-elle pas le tir ? Voici la légende de la photo : « Robert, Ernest et Bernard vous expliquent pourquoi il faut chanter… ».
L’OM ne jouera pas l’Europe. Et si toute l’équipe s’engageait pour commenter le projet de Traité Constitutionnel ? Pour occuper le terrain européen, un joueur nouveau chaque semaine pourrait commenter un article du Traité dans La Provence et sur OM-TV.
Enfin, pour ceux qui s’intéressent au foot : annoncer la venue de Trappatoni, Davids, Drogba, puis faire signer Metsu, Armand, Vairelles.
Oui, vraiment, il y a beaucoup de choses à faire dans le foot business. Alors tous les crétins, les abrutis, les ringards, les gueux, les minables qui osent critiquer sont priés de mettre la main au porte-feuille et d’aider ces courageux et dynamiques décideurs qui se battent pour trouver une issue à la crise conjoncturelle qui vient d’affecter cette année encore la production.
Allez l’OM.