J'accepte

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Messagepar michel » 15 Avr 2005, 07:06

Faux !
Ce n'est pas "j'accepte"
mais plutôt "je constate" ou bien "je subis". De toute façon, on n'a pas notre mot à dire.
L'année dernière, j'étais encore un peu prétentieux...
Cette année, je suis parfait !
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Messagepar Raoul » 15 Avr 2005, 09:13

michel a écrit:Faux !
Ce n'est pas "j'accepte"
mais plutôt "je constate" ou bien "je subis". De toute façon, on n'a pas notre mot à dire.

tu as raison, c'est un peu provocateur car on a tendance à l'oublier.

Je pense qu'on a notre mot à dire mais poue etre entendu il faut etre tres tres nombreux et avoir une enorme energie.

Quand je dis qu'il y a d'autres solutions, je m'appuie sur le simple principe que la société dans laquelle on vit a été construite par l'homme et n'est pas arrivé du jour au lendemain. Dieu n'est pas déscendu un jour sur terre pour dire : "vous avez le choix entre le communisme totalitaire et le libéralisme"
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Messagepar neoflex » 15 Avr 2005, 12:14

raoul a écrit:Dieu n'est pas déscendu un jour sur terre pour dire : "vous avez le choix entre le communisme totalitaire et le libéralisme"
Tout est modifiable adaptable et révisable


je le pense aussi mais peut etre que c'est bien la nature de l'être humain de vivre avec une telle société. un de mes profs avait fait l'experience ci dessous avec des rats, ca ammene tout de meme a ce poser pas mal de questions...


Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.

Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.

L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure-deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur ñse retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.

Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.

Puis l'expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité: plus la société est nombreuse plus la cruauté envers les souffre douleur augmente. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.

Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés d'aller un jour au travail.

Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d'organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu'ils sont plus de deux, ils s'empressent de tenter de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut-être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs.



voir aussi le film allemand l'experience pour ceux qui l'ont vu.
c'est basé sur une experience reelle.
on a isolé des individus dans un endroit simulant une prison et on a separé les individus en deux groupes, les surveillants et les prisonniers. au bout d'un certain tant on a commencé a voir des violences affligés par les gardiens aux prisonniers etc. je vous conseil ce film c'est assez impressionant.
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Messagepar crikken » 15 Avr 2005, 14:02

rester en dehors de ces luttes infantiles vous rendra zen, car au fond qu'avons nous à gagner de ces guéguerres de pouvoir, rien, si ce n'est du stress et la certitude de passer à côté de l'essentiel.

discutez avec ceux qui ont connu la maladie par exemple et qui s'en sont sortis et vous apprécierez à votre tour ces petits rien qui comptent tant.

ces petits rien dont on prend conscience toujours trop tard.

de plus, en ayant cette attitude, être détaché des choses purement matériel ou qui conférent du pouvoir, vous subirez beaucoup moins de pression. les exploiteurs ne prennent aucun plaisir à ce casser les dents sur ces personnnes.

une notion à creuser: l'assertivité...
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