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Nicolas Sarkozy, qu'une majorité des élus de l'UMP souhaitaient voir nommer à Matignon, a négocié avec succès ce titre de numéro deux du gouvernement, ainsi que la possibilité de cumuler portefeuille ministériel et présidence de l'UMP, ce qui lui avait été interdit en juillet dernier par le chef de l'Etat.
Il aurait aussi obtenu l'assurance que plusieurs de ses proches, comme Patrick Devedjian, Brice Hortefeux, Valérie Pécresse, feraient partie du gouvernement Villepin.
L'UDF, elle ne participera pas au nouveau gouvernement. Gilles de Robien, seul ministre centriste du gouvernement Raffarin, devrait rester et passer du ministère des Transports au ministère de la Justice.
gob, tactiquement Chirac n'avait pas trop le choix.
- Nommer Sarkozy 1er ministre, au risque qu'il fasse une politique ultraaaa libérale, lui plombe la fin du quinquennat avant de se barrer au premier accroc se refaire une virginité de présidentiable
- Le nommer au gouvernement avec le risque d'un Sarkoshow comme il en a le secret, risque tempéré par la présence d'un fidèle à Matignon
- Le laisser à l'UMP uniquement, en lui offrant donc un boulevard pour 2007.
Par contre, là ou le petit Nicolas l'a joué fine, et ça fout les jetons, c'est en gardant la main sur la machine de campagne et le trésor de guerre de l'UMP, et en prenant en plus le contrôle du Ministère de l'Intérieur, donc de l'organisation des élections et des RG... Comme quoi ce qui est incompatible 2 ans avant une présidentielle ne l'est pas forcément 22 mois avant... Mais ça ne semble pas choquer les journalistes donc il aurait tort de s'en priver
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