Tout le monde s'en fou apparement mais bon
aujourd hui le frere du jeune présumé victime, a donner des détails sur ce que jackson aurait sois disant fait...
SANTA MARIA (AFP) - La défense de Michael Jackson, jugé pour abus sexuels sur mineur, devait tenter de démonter les accusations sévères portées lundi contre la star par le frère de sa présumée victime.
Le contre-interrogatoire de ce témoin, l'un des plus importants de l'accusation, pourrait démarrer dès mardi, ou au plus tard mercredi, l'audience de mardi étant exceptionnellement réduite à trois heures.
L'adolescent de 14 ans a raconté lundi, devant le tribunal de Santa Maria (Californie, ouest), avec force détails les abus sexuels commis selon lui à deux reprises sous ses yeux par Michael Jackson, qui se serait masturbé tout en faisant de même sur son frère.
Ces allégations peuvent valoir vingt ans de prison au chanteur, en outre accusé d'avoir fait boire de l'alcool au garçon de 13 ans en rémission d'un cancer, et tenté de séquestrer ses proches.
Les faits, selon l'accusation, se seraient produits en février-mars 2003 à Neverland, sa célèbre propriété-parc d'attraction.
Le frère, seul témoin visuel du dossier, l'a également accusé de s'être promené nu et en érection devant eux, de leur avoir offert du vin et montré des magazines pour adultes.
Ce garçon rondouillard, parfois hésitant sur les dates mais plutôt précis dans ses allégations, a surtout affirmé lundi avoir surpris Michael Jackson abusant de son frère.
La première fois, selon lui, le chanteur était allongé sur son lit, sa victime présumée à ses côtés, lui tournant le dos.
"J'ai vu la main gauche de Michael dans les sous-vêtements de mon frère, et sa main droite dans ses propres sous-vêtements," a-t-il témoigné. "Il se masturbait. Il avait les yeux fermés. Il avait sa main dans son pantalon et il se caressait".
Il a ajouté avoir assisté à la même scène deux jours plus tard, avec pour seule différence, son frère sur le dos. Dans les deux cas, la victime présumée dormait, a-t-il assuré.
L'adolescent a expliqué n'avoir jamais parlé de ce qu'il avait vu jusqu'à ce qu'il s'entretienne avec un psychologue, qui a alors alerté les autorités.
Le jeune témoin a aussi assuré lundi que la star leur avait montré des sites internet de femmes nues. "Après, nous avons regardé les Simpson (série télévisée) et Michael nous a dit de ne pas dire à nos parents ce que nous avions fait".
Il aurait, selon lui, plusieurs fois sorti une petite valise remplie de magazines spécialisés, et fréquemment servi du vin - que le chanteur surnomme "jus de Jésus" - à ses jeunes invités, dans sa cave et dans sa chambre à Neverland, mais aussi lors de déplacements en Floride et lors d'un vol en jet privé.
Lors d'un séjour à Miami notamment, la jeune victime présumée serait partie dans une pièce avec le chanteur, avant de revenir dans un état second, selon le témoin, qui a indiqué avoir vu "du liquide rouge" sur les bords de sa canette de soda.
Pour l'accusation, Neverland est un monde de perversion destiné à dépraver les enfants. Mais pour la défense, qui relève qu'aucune preuve génétique de crime n'a jamais été décelée, le chanteur est victime de plaignants âpres au gain.
Son avocat, Thomas Mesereau, avait porté un coup vendredi à la crédibilité de la famille, en faisant admettre à la soeur de la victime présumée qu'elle avait, comme sa mère, parfois menti dans ses déclarations.
Sur le banc des accusés, Michael Jackson est resté stoïque en écoutant le témoin central, la tête droite, échangeant quelques notes avec son avocat. Dans le public, sa mère, et pour la première fois son père, ont également assisté au témoignage.
A sa sortie, le chanteur s'est refusé à tout commentaire, lançant dans un sourire aux journalistes: "Désolé, je n'ai pas le droit de parler".