Modérateur: Modérateurs
Interprete : NAP
Année : 1996
Texte :
Le but est d'acquérir les qualités que les gens avaient avant
Lorsque pour savoir il fallait savoir être patient
En premier lieu accepter cette ascèse fondamentale
A savoir le corps jamais ne prime sur le mental
Même si tout homme ne peut abstraire son âme bestiale
C'est une assertion simplifiée de dire que l'homme est animal
Aujourd'hui l'homme est prêt à tout ingurgité
Même s'il est conscient que cela ne peut être accepté
De nos jours l'homme se considère esclave de sa libido
Alors qu'il ne tient qu'à lui de devenir un grand dévot
Dévoué corps et âme à son but ultime
Le Rappel éloigne l'homme de toutes ces choses futiles
Pourtant le diable assène et le mal y sème
Sur l'arrière scène petit à petit t'attache de ses chaînes
Pour combattre, simple : il faut que je lache toutes mes attaches matérielles
Ephémères, comme toute chose sur cette terre
Ma méthode est l'introspection islamique
Vulgarisé cela donne la mystique d'Abd al Malik
Refrain:
Presque rien n'est chimérique
En tout réside une logique
Voici pour exemple la mystique d'Abd al Malik
L'inquiètude nous habite et c'est la paix que l'on recherche
Ici on ne peut monter qu'à l'aide d'une perche
La vie ressemble au songe d'une nuit d'été
Donc tout est appelé à être conjugué au passé
Que ce soit bonheur ou malheur, rien ne dure
Donc il est incensé de croire en son propre futur
Souvent après avoir bassement profité de la vie
A l'approche de l'heure on veut accéder au Paradis
Mais qu'avez-vous tous donc fait de votre jeunesse
Regardez derrière vous en fait cette vie n'était qu'un test
La vérité est Une à la fois objectivement prouvée par la science
Et subjectivement éprouvée par le coeur et l'essence
En substance il faut douter pour pouvoir juger d'une manière plus éclairée
Et ainsi pouvoir combattre les préjugés
Car ce qui prète à sourire
Devrait donner à réfléchir
Eloignons-nous de tout ce qui nous affecte
Nous ne risquerons pas ainsi de devenir infects
Car l'habitude peut changer l'empreinte de la nature
Ceci est typique d'une pensée sainement islamique
Complexe, mais logique, voici la mystique d'Abd Al malik
Rocé - 10 / 10
(album "Top départ", lu 37 fois)
Technique de pointe, discret comme un indique, je feinte
Sans syndic, je grimpe, je grimpe comme sadique sur limp
Filtrer l'intox, les ragots, ceux du journal télévisé
Ne pas se fier aux infos, pour pas se faire téléguider
Celui qui aprle s'il sait trop aujourd'hui il se fait niquer
Représenter leur drapeau aujourd'hui faut l'éviter
C'est que en faire un tableau, aujourd'hui telle est l'idée
Superficielle et bateau comme une fille belle mais vidée
Je prends mes lunettes, mes jumeles,
Ma longue vue si le savoir se sauve
Suis-je bête, dans un tunnel avec chahut, il n'y a que le pauvre
Pauvre comme les cités environnantes de toutes métropoles
Pauvre comme le braqueur snguignlant et couché au sol
Pauvre comme l'illetré trop ignorant à force qu'on isole
Pauvre comme l'incarcéré philosophant son envie d'école
On m'a enlevé le nadeau des yeux, la lumière tape dans l'oeil
Ma génération voit les bleues que la triche a laissé sur le seuil
Ma génération voit les traces mais qui sait d'où viennent les coups
Qui sait d'où vienent les sous pour tricher sous notre dégoût
J'suis dérouté trop souvent, j'ai des ratures sur chaque feuille
Je vois que du vent et pourtant j'ai dix sur dix à chaque oeil
Je me sers de mots élégants j'en rajoute un excédent
Parce que si la censure m'agrippe ça l'enlève avec les dents
Aujourd'hui, qui n'a pas du tout vu ? Ma génération voit tout
Mais pour le coup on sait que c'est même plus un atout
On voit mais on sait pas ce que sait, on nous apprend pas à filtrer
On nous apprend pas à peser, griller l'information tissée
Floure comme si t'avais tiser, tu ne peux que mal viser
Mal tirer quand le seul indic possible t'a mal avisé
Propagande hissée, on coupe la langue de ceux qui parlent trop
De ceux qui bavent trop, les rend comme ceux qui bédavent trop
Y'a la honte plantée dans l'air comme tu l'as jamais vu
Les mains sales comme si la merde transperce le papier cul
Ils cachent leurs erreurs derrière, mystère comme sur papyrus
S'ils nous en montrent un dixième, c'est le dixième sans le virus
Ca me gène et c'est que trop souvent j'ai des ratures sur chaque feuille
Je vois que du vent et pourtant j'ai dix sur dix à chaque oeil
Parce que les choses de ton monde collent pas aux choses de tes songes
Le monde est gonflé d'artifices bombé de vices et d'mensonges
Ronge les vérités, les frotte et éponge
Le reste, les miettes, c'est les réalités, les cités, les problèmes à rallonge
Y'a pas d'idée, pas d'couleur ça fait un mélange rouge sang
Y'a des idées qui dérangent vaut mieux pour toi que tu bouges sans
L'état rêve d'enfants muets et sourds, rêve d'un clan dessoudé et lourd
D'un gang déplumé, épluché pour les vautours
Si l'état nous entoure, j'essaye de vivre en scred
Mais si l'état nous infiltre, j'ai plus de normes, plus bleds
A leur mode je cède, mais c'est leur code, j'suis dead
Ils m'invitent au peloton de tête, à l'antipode de mon rêve
C'est ma vision qu'ils enlèvent, y'a plus que la haine que je possède
Parce que ma haine c'est leur remède, eux c'est comme ça qu'ils procèdent
Je suis dérouté et je cède, j'ai des ratures sur chaque feuille
Je vois que du vent et je lègue mon dix sur dix à chaque oeil
NAP - "5 ans de répit"
[FAF LA RAGE]
Un religieux, j'vois l'style, père entrer.
Pas d'soin pas d'medecin, j'vais crever
C'est leur volonté me garder isoler.
Que j'dise rien donner des noms, na
J'assume c'que j'ai été bien mais rend moi un service, padre.
Narrer à ma famille ce que je leur ai caché depuis des années.
A 37 ans voici mon récit ou tout à basculer
Loin du conte de fée, fixé, le décor était à chier.
Tu le sais fils et tu vois l'topo,
Enfance malheureuse gosse battu, un père ? non un salaud
Mon premier boulot, grattis pour ma mère et ses filles
J'l'ai abattu elle, elles m'ont j'té, c'est la vie fils.
Cool minaud pour du fric je sais l'faire et si j'galairai
J'ai dégomme des blaires pour du cash, gazier
Un tueur à gage, un mec sans âme, un mec qui pense avec l'arme.
Sans larmes, un mec qui traîne des cadavres
Des mille et une victimes, l'homme qui supprime.
L'homme qu'a rien à foutre de ta famille.
Si tu dois mourir, l'homme qui tire.
L'homme au compte en banque en Suisse qui délire
Le souvenir, le mec le pire, le mec qui vise shoot touche sa cible.
Le mec plié par des firmes des gros bonnets qui friment.
Le mec à éviter, padre tu le sais, mais j'ai décroché.
Ils m'ont d'mandé tuer un gamin d'huit ans, ça j'ai jamais fait non jamais.
Maintenant je sais pourquoi j'ai fuis.
Laissé les flingues dégoûté derrière moi 5 ans d'ça
Refrain (X2)
Un passé trouble 5 ans de répit.
Une vie à tuer et un jour tu pais le prix.
Ca tombe quand tu t'y attend pas.
Ton passé resurgi, trouble.
Tu prends la vie tu perds la vie c'est ainsi
Petit à p'tit dans ma nouvelle vie j'étais moins aux aguets
Remarqué, un an était passé, j'avais changé
D'ville, d'identité, cela s'imposait.
Supposé, que ma sécurité à ça tenait
32 ans j'avais, c'est dans un bar que j'l'ai rencontré
Elle resplendissait, détoné du cadre qui l'entourait.
Une fille bien, elle m'a appris à aimer sans intérêt
Carrément moi, à ce moment là j'me suis vu comme un autre
Dire qu'avant d'la violence j'étais apôtre
Un autre j'étais devenu
Le voisin gentil, l'ami
Celui avec qui on part en week-end vendredi
Fiancés puis mariés très vite ma femme est tombée enceinte
Si vous saviez ma joie, dans son ventre, y'avait un autre moi
J'disais plus je, mais nous, pour ma famille j'étais prés à tout
J'avoue, mes vieux reflexes n'étaient plus là,
N'avaient plus d'sens dans cette vie là
Mais voilà, j'étais devenu vulnérable j'crois.
Ce soir là j'étais resté bosser tard au bureau
L'téléphone avait sonné plusieurs fois, j'répondais pas un mot
Bizarre, une intuition, une voix dans ma tête.
Rentre chez toi pour voir la maison.
La lumière allumée la porte entrebâillée.
Avant d'l'ouvrir je savais qu'ils m'avaient retrouvés
Refrain (x2)
Maintenant j'suis là dans c'lit, j'pense à elle, j'pense à mon fils aussi
Ma vie un gachis, si j'avais su j'aurai mieux agit
Non le crime dans la peau, j'ai fais c'que j'avais à faire
Faut que j'me lève et je descende les commanditaires, frère.
J'dis quoi : faut pas que j'perde de vue la vie que j'menais
La morale qu'j'mettais fixé, que j'bascule pas dans l'passé
C'est sensé vouloir dire quoi moi j'vais y passer
Philosopher, padre, ton dieu c'qui va m'jeter
Finalement, j'raconte n'importe quoi, je sais qu'vous voulez m'aider
Mais, je sens je sais la fin et j'veux pas mourir
J'm'en fous tiens plus l'coup, c'est la haine qui l'emporte et
J'envoie ceux qui ont souffler mon bonheur mes forces et
Ma joie, ma vie, j'crois qu'aujourd'hui on meurt comme on vit, padre
C'est bizarre, j'ai plus de rancoeur au coeur, mais j'vit
J'remercie Dieu d'm'avoir donner 5 année d'répit
Refrain x2
-tallacFlys a écrit:Le domaine du Hip Hop divague. On entend plus que des sons de "varieté". Mais le vrai dernier son qui est sorti c'est l'album solo de Kool Shen pour moi. Panthéon de Booba est pas mal, mais 2/3 titres sortent du lot, seulement.
beenie a écrit:-tallacFlys a écrit:Le domaine du Hip Hop divague. On entend plus que des sons de "varieté". Mais le vrai dernier son qui est sorti c'est l'album solo de Kool Shen pour moi. Panthéon de Booba est pas mal, mais 2/3 titres sortent du lot, seulement.
-commis d'office
-Baby
-la faucheuse
-Pazalazza
-Batiment C
Pour moi, ca fait 5. Cet LP semble moins bon que le 1er. Normal avec "Temps mort", il a mis la barre trop haute
Utilisateurs parcourant ce forum : Google [Bot] et 111 invités