L'avis de la presse :
Libération - Olivier Séguret et Didier Péron
Indéniablement, les Wachowski ont recadré leurs ambitions intellectuelles et expérimentales, rejoignant le giron SF de leur père revendiqué George Lucas (ils auraient vu Star Wars 500 fois !). Matrix Revolutions, en ce sens mal nommé, a tout d'un bon classique du space-opera.
Chronic' art - Vincent Malausa
On y retrouve un peu de la grâce du premier, disparue dans le suprathéorique Reloaded, sans pour autant y perdre en background métaphysique, ce mélange de malice et de pompiérisme théologique qui deviennent évidemment ici plus importants que jamais.
Monsieur Cinéma - Hugo de Saint Phalle
Nombreuses sont les questions sans réponses dans cette histoire de plus en plus absconse. De quoi regretter amèrement le charme presque artisanal du premier volet, son récit limpide, ses combats réglés au millimètre et sa musique finale signée Rage Against the Machine. Pas plus que Reloaded, Revolutions ne peut rivaliser avec l'ingéniosité narrative et stylistique du premier Matrix. C'est avec lui, en 1999, que la vraie révolution a eu lieu.
Le Figaro - Marie-Noëlle Tranchant
Si on veut à tout prix comprendre le scénario, on risque de se fatiguer énormément, et peut-être en vain. Si on se laisse porter par les images, on trouvera des visions étonnantes, imaginatives, à l'onirisme évocateur. Cerveau droit, cerveau gauche, faites vos jeux.
Avoir-alire - Richard Vantielcke
Là où les frères Wachowski excellaient dans une mise en scène jonglant entre plusieurs récits prenant simultanément place dans le monde réel et dans la Matrice, la narration de Matrix Revolutions semble relativement convenue et même parfois assez lourde (...) Matrix Revolutions reste un grand film de science-fiction, mais une conclusion un peu décevante pour la saga de SF la plus ambitieuse jamais réalisée.
Télérama - Louis Guichard
"Tout ce qui a commencé doit finir", assurent l'affiche et le dialogue. Or, c'est bien là que la déception culmine et qu'apparaît la fausseté de l'emballage " trilogie".(...) Revolutions promettait une révélation, une solution, un dénouement. Il n'en est rien : les deux régimes de réalité sont maintenus tels quels, comme si vingt-cinq épisodes devaient suivre.
Le Monde - Samuel Blumenfeld
En s'engageant cette fois dans une autre guerre, bien réelle, entre machines et hommes partisans de Sion, les frères Wachowski tournent le dos à l'identité et à la spécificité de leur trilogie. L'affrontement final (...) est bien entendu mis en scène avec la démesure nécessaire. Mais cette richesse est proprement dilapidée par la pauvreté dramatique du film et par des dialogues insipides.
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