superolive a écrit:Gastibelza, le porte parole de l'assoce des victimes n'incrimine pas du tout Bayrou devant les caméras.
Il y a eu de nombreuses victimes c'est certain, mais au niveau de Bayrou c'est une belle polémique politicienne à deux balles.
Place à la justice désormais, mais il y a de nombreuses prescriptions.
Je ne sais pas si t'as abonné à Mediapart mais je t'invite à lire les articles consacrés à l'affaire et qui montrent que Bayrou a outrageusement menti en disant n'avoir jamais été informé des violences et des viols. Non seulement il en a été informé mais en tant qu'élu local, il n'a jamais soutenu une seule victime alors qu'on parle quand même d'une centaine de plaintes et nombre d'entre elles l'ont sollicité. Par contre, il a soutenu publiquement cette école où travaillait sa femme et ils sont même allés ensemble à l'enterrement du père Carricart, le directeur qui s'est suicidé après qu'une plainte avait été déposée contre lui pour viol. Et cette plainte, il en était d'autant plus au courant qu'il était allé rencontrer auparavant le juge qui avait mis en examen le-dit directeur.
Alors certes, il n'y a peut-être rien de répréhensible sur le plan pénal dans l'attitude de Bayrou mais ça laisse songeur cette histoire. D'abord par ce réflexe trumpien qui consiste à mentir spontanément, ensuite par la bienveillance dont il a ou faire preuve vis-à-vis de l'école et par conséquence, son mépris pour les victimes.