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alexduke a écrit:Lfi qui propose une archétype même de la haute fonctionnaire qui n'a jamais trop vu la vrai vie: Science Po, Ena, Bercy, directrice des finances de la ville de Paris.
J'avoue que c'est plutôt cocasse
peezee a écrit:Je m'attendais à une réaction autrement plus violente de la part du NFP et en particulier de LFI suite au fait que Macron se permette d'ignorer tranquillement, limite avec mépris, le résultat des Législatives. Très surpris qu'à part 2 ou 3 déclas plus ou moins fortes il ne se passe rien d'autre.
Quand on se souvient du soulèvement massif, des manifestations tournant parfois à l'émeute etc... créés par l'augmentation des tarifs énergies ou la réforme des retraites, là il s'agit carrément d'un déni de démocratie et d'un empêchement d'arriver au pouvoir et de gouverner le pays pour la gauche, et... bah rien, ou si peu.
Bizarre quand même...
(je crois surtout que personne ne veut y aller, gauche comme droite, vu le contexte et en pensant à 2025/2027, avis perso)
Cecco a écrit:Si vous croyez que LFI, c'est le parti des ouvriers, vous vous trompez. Qu'ils soient représentés par une fonctionnaire diplômée, c'est plutôt raccord avec leur sociologie électorale.
boodream a écrit:Ce que dit Macron fondamentalement est logique. Ce n'est pas au NFP qui n'a pas de majorité absolue et ne s'en approche même pas de se mettre d'accord entre ces différents composantes. C'est au NFP, à LREM et à LR de se mettre d'accord texte par texte. Donc logiquement il faut un gouvernement de synthèse entre eux 3 qui reflète les rapports de force à l'Assemblée. Le nom de consensus devait pas se faire entre la gauche et la gauche mais entre la gauche et la droite.
fourcroy a écrit:Ca ne se tient pas que pour lui. Que gagnerait la France à voir un gouvernement nommé et aussitôt renversé ?
fourcroy a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable.
Je comprends la réaction du Camarade Président. Il refuse, en tout cas pour le moment, de nommer quelqu'un qui est certes désigné par la coalition arrivée en tête comme son représentant, mais qui n'a objectivement pas de majorité, ni d'alliances permettant de construire une majorité.
Imaginez qu'il nomme Castets. Celle-ci annonce appliquer le programme du NFP. Deux semaines plus tard, elle est censurée par le parlement dès la première loi présentée par le gouvernement. Après, que fait-on ? On nomme Wauquiez, qui va connaître le même sort, puis Bardella, bis repetita ?
Macron est évidemment le responsable de la situation actuelle. Toutefois, maintenant qu'on en est là, il constate que ça ne va pas marcher et dit "bon, les enfants, essayez de bâtir un truc qui puisse tenir la route pendant au moins quelques mois". Je trouve que ça se tient. On verra bien où on en sera fin août. D'autant que les mois estivaux, sur le plan législatif, sont surtout l'occasion de faire passer des trucs impopulaires dans une relative discrétion. Ce ne sont pas des mois très productifs.
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