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Quel est l'avenir du gouvernement Barnier ?

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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 06:34

boodream a écrit:Personne n'a de majorité donc n'importe quel premier ministre doit faire des compromis avec des partis variés et des sensibilités diverses.

Ça c'est factuel.

Ce qui est factuel aussi, c'est qu'être de droite en 2024 c'est être bien de droite, et être de gauche en 2024 apparemment c'est être bien de droite aussi, sinon on n'est pas républicain.

L' ISF par exemple, ce n'était pas républicain.


Complètement, et être RN et tenir des propos xénophobes malgré le vernis ça reste être xénophobe

Et être LFI ou NPA et tenir des propos antisemites même si on propose de supers mesures sociales ça reste être antisemite :mrgreen:

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 07:19

Malheureusement, je ne suis pas sûr que répéter constamment les mêmes éléments de langage automatiques sans se soucier d'énoncer des arguments soit d'une grande efficacité pour convaincre les autres.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 07:20



Thread intéressant qui montre que normalement personne va y arriver pendant ces 3 ans

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 07:21

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 08:08

Dragan a écrit:

Thread intéressant qui montre que normalement personne va y arriver pendant ces 3 ans


Il faudrait la suite pour les non abonnés X...

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 08:41

Plus un. Je suis bloqué par ce monsieur, j'imagine qu'un jour j'ai dû refuser de lécher les orteils de Jean-Luc.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 09:27

Je ne vois pas la suite, mais sur le visuel on voit qu'il utilise le simulateur proposé par Le Monde.
Et effectivement, on comprend en l'utilisant que toute majorité est peu viable.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 09:31

Pas besoin de ce monsieur MaloSénat, je l'avais déjà écrit à 10h48 page 38 de ce fil 8)

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 09:32

Dragan a écrit:


Elle résume le fond de ma pensée depuis plusieurs jours.
LFI est dans une posture où elle souhaite finalement n'être que dans l'opposition, finalement bien plus confortable.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 09:35

Et François Hollande a littéralement mis la France dans cette situation. Y compris en fabricant la popularité de la France insoumise par sa gouvernance medef de connard. On est quand même sur un type désigné candidat par accident qui aura généré Emmanuel Macron et renforcé Jean-Luc Mélenchon.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 09:40

boodream, je vois qu'on a la même opinion sur le bonhomme.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 10:09

Pareil sur Hollande. Le pire c'est que le gars est sympathique. Il a pété la gauche.

Le truc c'est que les quelques cadavres qui sont restés à la tête du PS sont plutôt proches de la ligne Hollande. Ce qui fait que les électeurs tendance socialistes ne se reconnaissent plus tout à fait dans ce parti, qui a été, j'ose le mot, dévoyé.

C'est pas avec eux qu'on aurait fait une cinquième semaine de congés ou les 35H.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 13:47

Il n’y a vraiment que Mélenchon en France dont la gouvernance interne pose problème :mrgreen:

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 15:11

Lo Provençau a écrit:
Dragan a écrit:

Thread intéressant qui montre que normalement personne va y arriver pendant ces 3 ans


Il faudrait la suite pour les non abonnés X...

Il claque 20 tweets en montrant tous les cas de figures de coalitions incluant le PS et en fait à chaque fois l’analyse. Le thread est plus didactique sur les forces en présences que vraiment analytique.

Du moins je trouve son analyse un peu biaisée en partant d’un postulat peu pertinent. En gros le gars reproche à LFI d’agiter un épouvantail impossible en accusant le PS de vouloir trahir puisque ça donnerait un bloc loin de la majorité absolue (PS+Macronistes).
Sauf que LFI reproche au PS de vouloir trahir le programme en entraînant toute ou partie de la gauche dans le macronisme, nuance. Pas en partant seul.

Au fil du thread il illustre d’ailleurs tous les cas de figure en ajoutant les DVG puis les Verts, LR ect. Et il en conclut que même avec la majorité absolue, ça serait de toute façon politiquement intenable avec des gens si opposés.
Logiquement. Mais… C’est évident que le centre droit et LR ne lâcheraient quasi rien de leur programme néolibéral et identitaire. Le centre gauche accepterait peut-être de temporiser (comme Attal qui a suspendu la réforme du chômage et Borne qui ne voulait pas tout céder aux LR sur la loi immigration et la réforme de l’AME).
On en arrive donc au PS qui a déjà prouvé sous Hollande, alors qu’il disposait pourtant de tous les pouvoirs, être capable d’abandonner son programme social pour tendre au centre droit. Ça a facilité l’ascension de Macron qui a d’ailleurs construit son socle de 2017 avec une majorité de transfuges du PS.

Donc on peut capter que la gauche radicale se montre très méfiante avec le retour d’une force sociale-démocrate et des discours appelant si vite à abandonner le programme du NFP et à rejoindre Macron sur la seule entente d’une gouvernance républicaine. Notamment la tribune écrite par la candidate au poste de PM portée par le PS.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 15:29

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 15:35

Me semble que ce genre de taff avait déjà été fait, le lendemain du 2nd tour. Il est assez évident qu'aucun groupe, même assez hétéroclite, ne pourra avoir 289 sièges ou plus. A moins de former la Macronie 2.0, au moment où les FR ont rejeté la version 1.0 je pense que ça passerait mal ^^.

A partir de ce constat, à part la formation d'un gouvernement "technique" jamais vu jamais fait jamais envisagé ici, donc très peu probable, il va s'agir d'alliance/pacte législatif pour 2024-2025, certes sans une majorité absolue mais dans l'espoir de pas être censuré systématiquement par l'ensemble des partis/groupes non participants au pacte, avec revoyure donc au bout d'un an (si ça tient 1 an, pas sûr). Ce pacte serait signé entre formations pas trop opposées on va dire, et porterait sur un petit nombre de projets cosignés par les participants au pacte - et vogue la galère.

Pacte plutôt à gauche ou plutôt à droite, c'est pas encore joué me semble-t-il, quels que soient les cris d'orfraies de la NFP qui réclame à Macron sans avoir été encore capable de lui fournir un nom de premier(e) ministre. Mais c'est la mm chose de l'autre côté, vont-ils s'accorder sur un nom et sur des projets de manière à former un gouvernement "crédible" qui sera pas censuré au bout de 1mn30s ? zat is ze question.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 15:42

Une loi n'a pas besoin de la majorité absolue pour passer quand même, petit rappel.

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

17 Juil 2024, 15:49

Information
Le coup de force de Mélenchon qui pousse la gauche au bord de la dépression

COULISSES. Au bord de la rupture, le Nouveau Front populaire se déchire à ciel ouvert sur le choix d'un Premier ministre. À huis clos, tout a vacillé ce week-end.

Ils ne s'attendaient pas à le voir débarquer en personne. Ce samedi, en toute fin de soirée, les dirigeants du Nouveau Front populaire se retrouvent de façon inopinée pour tenter de trouver un compromis sur « le » sujet qui grippe tout : le choix d'un Premier ministre. Soudain, surprise, Manuel Bompard arrive escorté de Jean-Luc Mélenchon, jusqu'alors en retrait des discussions.

Le patron des Insoumis, de sources concordantes, a alors tenté une de ces manoeuvres d'intimidation dont il est passé maître. « Il est venu lui-même ! Vers 23 heures et pendant plus d'une heure, il a hurlé sur Olivier Faure, qui n'a pas bronché », rapporte un proche du patron du PS. Motif de sa fureur : le refus des socialistes, réunis quelques heures plus tôt en conseil national, de donner leur feu vert à la candidature d'Huguette Bello, présidente de la région Réunion et proche du leader de LFI dont le nom avait été soufflé par le PCF pour sortir de l'impasse. Autre coup de théâtre du soir, les écolos, dont les partenaires peinent décidément à comprendre le jeu, se rallient de même source à la piste Bello, après l'avoir mollement soutenue. Lâchant le PS en rase campagne.

Trois nouveaux noms proposés par Olivier Faure

Prenant les Insoumis à leur propre jeu, Olivier Faure met alors sur la table trois nouveaux noms. Accusé de bloquer le jeu pour pousser sa propre candidature pour Matignon, le premier secrétaire propose des candidates au profil très politique, toutes susceptibles de faire consensus de par leur expérience : la maire de Lille et ancienne ministre Martine Aubry, la maire de Nantes Johanna Rolland et, enfin, l'ancienne ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.

Toutes trois aussitôt rejetées par les Insoumis. Avec cette réponse très sèche s'agissant de cette dernière, compagne à la ville de Boris Vallaud, chef des députés PS et ex-conseiller de François Hollande : « On a déjà le secrétaire général adjoint de l'Élysée, ça va bien comme ça ! » Stupeur autour de la table, où figuraient également les leaders du PCF et des écologistes, Fabien Roussel et Marine Tondelier.

D'où l'idée d'avancer sur des candidatures issues de la société civile, pour amadouer les Insoumis, ou mettre à jour ce dont le PS les suspecte de plus en plus fortement : « Ils ne veulent pas gouverner », soupirent, dépités, des stratèges socialistes, dont certains se demandent s'il ne va pas falloir rompre in fine les négociations. Ce que LFI a fait unilatéralement ce lundi en suspendant les tractations jusqu'à jeudi au moins, afin de tester l'union de la gauche sur sa capacité à faire bloc pour arracher des postes stratégiques à l'Assemblée nationale. Au sein du PS, Boris Vallaud a fait acte de candidature pour le « perchoir », qui serait également convoité par la cheffe des députés écolos, Cyrielle Chatelain. Mais peu croient au NFP que la gauche raflera la mise, suspectant un accord tacite entre la droite et la macronie pour lui barrer la route.

Tubiana, c'est non pour LFI

Ce lundi, d'un commun accord, le PS, le PCF et les écolos ont opéré une nouvelle tentative en suggérant le nom de la coprésidente de la convention citoyenne sur le climat et ambassadrice de la COP21 de 2015, l'économiste Laurence Tubiana. Même refus immédiat de LFI, qui se déchaîne sur les réseaux sociaux pour dénoncer une candidature supposément « macroniste » au motif que Tubiana a été approchée par le président pour entrer au gouvernement, ce qu'elle a pourtant décliné, et l'accusant d'avoir paraphé il y a peu une tribune appelant à un gouvernement d'union nationale avec la macronie. Une piste « pas sérieuse », a tancé Manuel Bompard, accusant en creux ses partenaires de lancer une perche à Renaissance. « Cette proposition conduirait à faire rentrer par la fenêtre les macronistes qui ont été chassés lors des législatives », cinglent encore les Insoumis.

Depuis lors, c'est la foire d'empoigne. Sophia Chikirou crée la sidération en traitant sur X (ex-Twitter) les amis de François Hollande de « punaises de lit » dont il conviendrait de se « débarrasser » - en infraction manifeste de l'accord du NFP qui proscrit toute brutalisation du débat public -, l'ex-LFI François Ruffin joue les Casques bleus en appelant au cessez-le-feu face à des négociations qui virent à la farce.

Le hollandisme c'est comme les punaises de lit : tu as employé les grands moyens pour t'en débarrasser, tu y as cru quelques temps et tu as repris une vie saine (à gauche) mais en quelques semaines, ça gratte à nouveau et ça sort de partout...

En petit comité, au sein du PS, on est bien décidé à ce stade à ne rien lâcher et à tenter jusqu'au bout de trouver une solution pour rassembler le NFP, LFI inclus. Ce lundi, d'autres personnalités issues de la société civile étaient citées, sans que l'on sache s'il s'agissait de pistes véritablement envisagées : Cécile Duflot, ancienne ministre devenue directrice générale de l'ONG Oxfam France, ou les économistes Esther Duflo et Julia Cagé.

« Les Insoumis font leur cinéma. Mais sans nous, ils ne sont rien », gronde une source proche du PS, qui résume parfaitement la quadrature du cercle dans laquelle le Nouveau Front populaire est enfermé : « Le PS ne peut pas accepter une candidature LFI et LFI une candidature PS, car ça acterait un leadership. » L'union fait la force, dit l'adage. Ou pas.

Par Nathalie Schuck

Sebdo Le Point

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

18 Juil 2024, 12:02


ces expressions qui reviennent souvent, "il ne vous aura pas échappé que" on y a droit au moins une ou deux fois par itw, et depuis que Mélenchon a sorti "LFI fait partie de la solution, pas du problème" tlm de gauche à droite la reprend de manière mécanique et ça sonne assez mal à chaque fois ^^ (c'est une trad d'une expression US/EN très utilisée depuis longtemps dans le monde pro anglo-saxon, souvent en vue de se débarrasser d'un indésirable dans une boîte, ce qui chez eux est en général expéditif).

Les journaleux seulement intéressés par UNE chose : qui, quand ? Ok c'est important, mais c'est surtout pour faire ch*er les invités politiques, les pousser à la faute, tactique usuelle chez eux (et encore là c'est pas trop violent, j'ai vu pire chez LCI avec en particulier une journaliste agressive au possible qui coupait le politique tous les 3 mots :nawak:).

Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

18 Juil 2024, 12:09

Je sais pas j'ai rien écouté de l'itw :aime: :aime2:
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