[SALC] Législatives 2024 : séquelles

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Quel est l'avenir du gouvernement Barnier ?

1- Long life, il tiendra jusqu'en 2027
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8%
2- Cahotique, houleux, et fin en 2025
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42%
3- Catastrophique, crise instit. et démission de Macron !
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4- Dunno, don't care
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dimeco63 » 10 Juil 2024, 10:36

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Raphaël Glucksmann : « Je veux construire une grande force sociale-démocrate »
[...] Nous ne devons pas verser dans le triomphalisme et faire ce qu'Emmanuel Macron a fait quand vos voix de gauche lui ont permis de battre Marine Le Pen. Il les a superbement ignorés.


Voila c'est corrigé 8)
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 10 Juil 2024, 10:43

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François Ruffin : « Il fallait que je coupe la corde avec Jean-Luc Mélenchon pour pouvoir respirer »

Dans un entretien au « Monde », le député de la Somme explique pourquoi il a quitté La France insoumise. Et juge qu’Emmanuel Macron « doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de ses rangs ».



Réélu de justesse, dimanche 7 juillet, dans la 1re circonscription de la Somme face au Rassemblement national (RN), le député François Ruffin pose un regard critique sur La France insoumise (LFI), la formation politique qu’il a quittée avant le second tour des élections législatives. Appelant à ne pas opposer « la France des bourgs et [celle] des tours », il accuse son ancien parti d’avoir sciemment abandonné les campagnes populaires et les terres ouvrières, pour se concentrer uniquement sur la jeunesse et les quartiers.

Comment analysez-vous les résultats des législatives. Est-ce vraiment une victoire de la gauche ?

Au soir des élections européennes, le 9 juin, la gauche était en miettes, le moral dans les chaussettes. Qu’avec un « Soyez unis », un « Front populaire », on parvienne en quatre semaines à rallumer la lumière, c’est un espoir. Mais, au risque de jouer le rabat-joie, je dis : « Attention, c’est un sursis. » Il y a un effet trompe-l’œil. Le mode d’élection, les institutions ont contenu la poussée du RN, mais la vague est puissante.

Ma Picardie a élu treize députés d’extrême droite sur dix-sept, c’est pire dans le Pas-de-Calais. Et 57 % des ouvriers ont voté pour le RN dès le premier tour. Perdre les ouvriers, c’est très grave pour la gauche : ce n’est pas seulement perdre des voix, c’est aussi perdre son âme. Et, dans ma circonscription aussi, il faut l’énoncer avec lucidité, je recule de 8 points en deux ans.

Cette difficulté, je l’avais identifiée dès 2022, dans mon livre Je vous écris du front de la Somme [Les Liens qui libèrent]. La gauche souffrait de trois « trous » : un trou géographique, la France des bourgs ; un trou démographique, les personnes âgées ; un trou social, les salariés modestes. Mais cette alerte n’a servi à rien. La situation a empiré, et même basculé.

Comment avez-vous vécu la campagne ?

Dans la douleur. D’un côté, il y avait la force d’attraction du RN : en face de moi, le candidat, c’était Jordan Bardella. Pour bien des gens, Marine Le Pen et lui incarnent le changement. Et, de l’autre côté, une force de répulsion. Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : « Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon. » Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerre.

Eh bien non, cela ne suffit pas, ni à Sébastien Jumel [député sortant communiste (PCF), qui s’est incliné en Seine-Maritime], ni à Fabien Roussel [secrétaire national du PCF, qui a perdu dans le Nord], ni à d’autres. C’était presque comique : les gens me disaient « on adore tes discours, c’est formidable », « attends, j’appelle ma femme, on va faire un selfie », et à la fin, contre Macron et Mélenchon, ils votaient Bardella !

Vous avez annoncé quitter LFI juste avant le second tour. Pourquoi si tard, alors que vous étiez déjà en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon ?

Parce que j’avais porté le Front populaire, l’unité de la gauche, je me devais de les préserver. Mais, avec Jean-Luc à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines.

La gauche a donc failli dans les zones d’expansion du RN ?

Elle a fait le choix de l’abandon. En 2022, alors que l’Assemblée nationale accueillait 89 députés RN, Jean-Luc Mélenchon déclarait, texto : « De toute façon, ces terres-là n’ont jamais accepté la démocratie et la République. » Ça m’a stupéfié. Car quels sont ces endroits ? Le Pas-de-Calais, la Picardie, le Midi rouge, qui pendant un siècle ont envoyé des députés communistes et socialistes dans l’Hémicycle.

Du coup, très inquiet, je sors un petit livre, j’interroge : « Les bastions comme les miens, on en fait quoi ? On les renforce, ou on les abandonne ? » Ça n’a pas suscité de débat, seulement des attaques, comme quoi j’étais un « adversaire des quartiers populaires ». Pas du tout : je veux additionner, pas soustraire ! Il faut réconcilier, pas opposer, montrer l’immense commun entre la France des bourgs et des tours. Pour des raisons morales, évidentes. Mais surtout pour des raisons électorales : on ne gagnera pas sans.

L’année d’après, [Julia] Cagé et [Thomas] Piketty, dans leur ouvrage paru au Seuil [Une histoire du conflit politique], invitent à la même chose : « La gauche doit retrouver le chemin des campagnes populaires. » Là, les cadres de LFI clarifient : c’est non ; ils misent tout sur les quartiers et la jeunesse diplômée. Tant mieux, il nous les faut. Mais les autres ?

Désormais, dans les textes de Jean-Luc Mélenchon, c’est « la nouvelle France », qui s’oppose sans doute à « la vieille France »… Depuis deux ans, LFI, c’est la stratégie [du think tank] Terra Nova avec le ton du Nouveau Parti anticapitaliste.

Voilà la ligne : se renforcer là où on est déjà forts, quitte à s’affaiblir là où on est déjà faibles… Donc, dans les quartiers, on a des députés LFI élus dès le premier tour. Bravo ! Ce sont les cadres du mouvement, qui ont hérité des meilleures circonscriptions, où la gauche fait 70 %, qui n’ont pas à mener de bagarre pour leurs sièges, et encore moins contre le RN. Et ce sont eux qui, depuis Paris, l’Ile-de-France, les grandes métropoles, édictent une stratégie perdante pour le reste du pays ! Merci !

A l’inverse, les « insoumis » vous accusent de passer sous silence le racisme sous-jacent du vote RN. Que leur répondez-vous ?

Lutter contre le racisme, c’est pour moi une bataille de tous les jours, pas théorique. C’est mon laïus, mille fois répété : « Devant la justice, la police, la santé, l’éducation, qu’importe notre religion, notre couleur de peau, nous devons être tous et toutes égaux. »

Et, sur l’immigration, mon refrain quotidien : « La France doit intégrer comme elle l’a toujours fait : par la langue, par la formation, par le travail. » C’est une bagarre menée à bras-le-corps, pour que revienne l’envie de faire France ensemble.

Qui doit gouverner le pays, alors que le Nouveau Front populaire (NFP) a une très faible majorité relative ?

Le président de la République a assez maltraité les institutions. Il doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de nos rangs. Et en demandant à ses députés macronistes de ne pas pratiquer, à l’Assemblée nationale, une opposition de principe. Il faudra ensuite des coalitions sur les textes. Mais je pose cet avertissement : il ne faudra pas gouverner comme l’a fait le chef de l’Etat ces deux dernières années, avec arrogance et toute-puissance. Il faudra le faire avec respect pour les Français, avec tendresse même. On doit prendre soin des gens pour prendre soin de la République.

Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, dit que le NFP ne peut pas s’abstraire des règles démocratiques. Qu’en pensez-vous ?

Par dignité, ces personnes devraient se taire : nous sommes au bord du ravin, parce que lui et les siens ont brutalisé le pays, plutôt que de l’apaiser.

Où allez-vous siéger maintenant, et souhaitez-vous être premier ministre ?

Je souhaite un groupe trait d’union ; un groupe qui rassemble les communistes, les écologistes, les élus du parti Génération.s et nous.

Quant au poste de premier ministre ?

Ce n’est pas le sujet. J’ai un rôle à jouer ailleurs. Le NFP doit vivre dans la société. Il nous faut désormais une force, un parti, une coopérative politique, j’en ignore la forme exacte, mais qui porte une gauche populaire qui nous a manqué, une gauche de la décence et du bon sens, une gauche généreuse et joyeuse. Une gauche qui transforme la colère en espérance.

Et pour la suite, Jean-Luc Mélenchon n’est-il pas un frein ?

Bien sûr. Jean-Luc Mélenchon a remis la gauche sur ses deux jambes, et il l’a fait avancer. Mais quelle trace veut-il laisser dans l’histoire ?


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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 10 Juil 2024, 10:58

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A la recherche d’un premier ministre : le récit des tractations au sein du Nouveau Front populaire

Les chefs des partis de gauche – moins Raphaël Glucksmann – ont enchaîné les réunions pour tenter de s’entendre sur le nom. Certains ont réclamé, mardi, un vote des députés du NFP pour sortir de l’impasse.



Sa veste verte est désormais si célèbre qu’il n’est pas facile, pour les chefs de file du Nouveau Front populaire (NFP), de se réunir incognito cette semaine avec Marine Tondelier. « On cherche des lieux sûrs », loin des journalistes, confirme la secrétaire nationale des Ecologistes à la presse qui traque l’« insoumis » Manuel Bompard, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel un peu partout dans Paris. Au soir du premier tour, les motards des chaînes de télé poursuivaient la voiture blindée du président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, comme s’il était déjà premier ministre ; depuis la victoire du NFP aux législatives, dimanche 7 juillet, ce sont les chefs de la gauche que les caméras à moto suivent à travers la capitale. « On va finir par faire des zooms », soupirent-ils, épuisés.

Tout est allé si vite ! « La victoire, on n’y croit pas nous-mêmes », confiait deux jours avant le second tour Olivier Faure, le patron du Parti socialiste (PS), qui double le nombre de députés socialistes par rapport à 2022. Dimanche soir, à l’Elysée, Emmanuel Macron n’en revient pas non plus en découvrant la gauche en haut du podium, première force parlementaire devant le parti présidentiel et le RN. Les chefs des partis du NFP sont eux aussi sonnés. « Ils pensaient se réveiller Jean Moulin et les voilà Léon Blum », résume Jean-Christophe Cambadélis, ancien architecte de la gauche plurielle.

Pris de court, aucun des chefs de l’alliance n’a songé à lancer dimanche soir l’idée d’un gouvernement de « défense républicaine ». Leur score doit au puissant barrage érigé par les Français pour tenir l’extrême droite à l’écart du pouvoir, mais personne ne tente une formule s’émancipant de la coalition électorale. Dès 20 h 05, Jean-Luc Mélenchon adopte le même ton triomphal de ceux qui détiendraient seuls la majorité absolue, quoique l’alliance de quelque 182 députés n’atteint pas, loin s’en faut, le seuil des 289. « Tout le programme, rien que le programme. » Voilà ce que rappellent les « insoumis ».

Après les plateaux télé, les quatre chefs de partis Marine Tondelier (Ecologistes), Manuel Bompard (La France insoumise, LFI), Olivier Faure (PS) et Fabien Roussel (Parti communiste français) se retrouvent tard dans la soirée, dans une salle sans âme du siège du PS, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Entre eux. Sans motards. Sans caméras. Autour des tables carrées, les quatre partenaires discutent jusqu’au creux de la nuit. L’idée : gouverner seuls, sans négocier de coalition avec les troupes d’Emmanuel Macron, et décrocher des votes texte par texte… Une illusion. Il faut surtout tenter de trouver au plus vite une personnalité à proposer pour Matignon.

Le lendemain matin, lundi 8 juillet, Olivier Faure annonce sur Franceinfoqu’un nom de premier ministre sortira « dès cette semaine ». « On n’a pas le choix », abonde Marine Tondelier sur France Inter, même si « ce ne sera pas simple ». Ont-ils parlé un peu vite ? Au bureau national du PS, peu avant midi, plusieurs figures socialistes freinent leurs ardeurs. Les membres de la direction nationale décrètent que la semaine s’étire au moins jusqu’au 18 juillet, date limite d’inscription pour les députés avant la composition des groupes et de l’élection des présidents de commission à l’Assemblée nationale. Outre ses 59 socialistes, le PS nourrit l’espoir de décrocher alors quelques ralliés pour devancer les 74 « insoumis »et renverser le rapport de force au sein de la gauche parlementaire.

Glucksmann absent

A la suite de ce bureau national, la gauche ne promet plus de présenter le nom d’un premier ministrable avant la fin de la semaine. Plus de « dead line », dit Marine Tondelier, qui claque des doigts : on ne peut pas « sortir » comme ça un gouvernement du chapeau. « On n’est pas obligé de rentrer dans la course en promettant un nom si vite. Quelle est la méthode ? Un conclave ou un happening, et on fait le tir au pigeon ? », ajoute le communiste Fabien Roussel. « N’allons pas plus vite que la musique », résume le socialiste Jérôme Guedj, réélu dans l’Essonne, qui propose d’élargir la coalition vers le centre. Mais à trop attendre, ils courent, redoute-t-il, le risque de « réhabiliter Macron en un maître des horloges qui nous fait sauter à la corde ».

Qui le remarque ? La gauche a déjà perdu une de ses figures, ce lundi. Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), 13,8 % des voix aux européennes, est absent des négociations. La tête de liste des élections européennes du 9 juin a même quitté Paris. Officiellement, il a filé à Bruxelles pour récupérer son badge de député européen 2024-2029 qu’il n’a « pas eu le temps d’aller chercher durant ces trois semaines de campagne éclair ». A présent qu’il a félicité les Français de s’être montrés « intelligents » et « à la hauteur », l’eurodéputé, qui s’entend aussi mal avec M. Mélenchon qu’avec Olivier Faure, n’a aucune envie de s’asseoir à la table des négociations.

C’est simple : il a même oublié de féliciter Aurélien Rousseau, victorieux dans les Yvelines, et unique élu de son petit parti, Place publique. Il l’avait pourtant poussé à se présenter pour grossir l’influence des sociaux-démocrates. En arrivant lundi au Palais-Bourbon, l’ex-ministre de la santé a en revanche la surprisede croiser son ancienne « patronne », Elisabeth Borne, réélue députée du Calvados grâce au désistement républicain d’un adversaire LFI – son « nouveau meil­leur ami », comme elle dit. Tous deux ont planché des heures durant dans le bureau d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, et partagent désormais la même intuition : « Le président veut gouverner avec la droite », glisse l’ex-première ministre à son ancien directeur de cabinet. Elisabeth Borne sait de quoi elle parle : avant de se faire congédier de Matignon, elle avait fait passer la loi sur l’immigration avec l’aide de la droite et les voix du RN.

Les leaders du NFP de dimanche se méfient eux aussi d’Emmanuel Macron. Ni Olivier Faure, ni Marine Tondelier, ni Fabien Roussel (ni d’ailleurs Raphaël Glucksmann) n’ont reçu le moindre coup de téléphone du chef de l’Etat, qui doit s’envoler mercredi 10 juillet au sommet de l’OTAN à Washington. « Pour le moment », Gabriel Attal est maintenu à Matignon, indique lundi matin Emmanuel Macron, en refusant la démission d’un premier ministre qui pourrait bien rester en poste une partie de l’été : une façon pour le chef de l’Etat d’imposer son tempo. « Il laisse décanter », résume un ami d’Emmanuel Macron, pendant que les forces de gauche s’activent. Ou s’épuisent.

Chacun a compris que l’Elysée tente de tisser une alliance avec la droite en laissant fleurir l’hypothèse d’un Gérald Darmanin à Matignon – le même qui vient de clamer lundi que « personne n’a gagné » les élections et qu’il est « hors de question » de gouverner avec LFI. Un « déni » du camp présidentiel qui « s’invente une histoire magnifique » et refuse d’admettre sa défaite, s’enflamme, lundi soir, Marine Tondelier sur France 2. « On ne peut pas en même temps perdre et dire qu’on a gagné (…).

La logique institutionnelle lui eut dicté de décrocher son téléphone et d’appeler les chefs de partis du NFP pour leur demander le nom d’un premier ministre… »

« Un vote »

Qu’auraient-ils répondu ? Au­cune fumée blanche n’est encore sortie de leurs conciliabules. Conseils, références historiques et voix dissidentes fleurissent en revanche ici et là. Lundi, dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon, le député PS Philippe Brun, réélu dans l’Eure, appelle à une coalition courant des « insoumis » jusqu’aux Républicains, puisque « les communistes ont gouverné avec le général de Gaulle en 1945 ». Les ballons d’essai volent, les téléphones vibrent, et le brouillard ne se dissipe pas en fin de journée, malgré une nouvelle réunion. Tout le monde ne s’accroche pas coûte que coûte au programme. Sur le smic à 1 600 euros, par exemple, Mme Tondelier explique que c’est « plus compliqué » puisqu’il faut une « loi rectificative » pour voter une aide aux PME-TPE et éviter des « catastrophes » économiques.

Dans le camp d’en face, le « macroniste de gauche » Sacha Houlié tend la main à la gauche en suggérant de bâtir un très hypothétique « groupe social-démocrate ». Jérôme Guedj prône, lui, « un gouvernement minoritaire qui répond aux aspirations majoritaires », et dirigerait le pays de manière consensuelle en évitant les mesures clivantes et le couperet d’une censure de l’Assemblée. Dans la soirée, François Ruffin suggère sur France 2 une mystérieuse « coopérative politique » qui réunirait la « gauche de bon sens ». Tandis que les négociateurs se cachent, lui savoure à la terrasse d’un café de la rue de­ Paradis, à Paris, les « Ruffin président » venusd’un groupe de passants. Et tient à faire savoir qu’il se tient « loin du secret des alcôves ». Il sait que les électeurs détestent la tambouille politique.

« Je ne fais pas de “combinazione”, comment on va prendre un bout de machin, un bout de truc, ce n’est pas notre histoire », lâche Olivier Faure au « 20 heures » de TF1. Parmi les « sociaux-démocrates », beaucoup le pressent de réclamer Matignon pour le PS – son parti a récolté 13,8 % des voix aux européennes et réalisé la plus belle progression, dimanche, dit-il : mais en privé seulement. Monté à Paris, le maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche), dit les choses tout haut et à sa place, mardi 9 juillet sur Franceinfo : « Il n’y a aucune raison que ce soit un “insoumis” plus qu’un autre. Il faut un socialiste pour gouverner ce pays. »

Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon revendique de « faire partie de la solution » : « Je dis stop à mes amis. Il est temps de gouverner le pays. » Pour éviter de lui laisser la main, la négociatrice du PS, Johanna Rolland, appelle ce mardi à une autre solution : « un vote » sur le nom du champion pour Matignon auquel participerait « la totalité des députés » du NFP.


https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 10 Juil 2024, 11:16

Dragan a écrit:fourcroy,
Capture d'écran 2024-07-10 110348.png

Merci. Hassan et Yadan sont très engagées sur le conflit israélo-palestinien. Ce que la première trouve problématique, ce n'est pas la judéité de la seconde, comme tu le sous-entends, mais ses positions sur le conflit et sur le soutien aux Palestiniens. En tout cas, c'est la lecture la plus naturelle à mes yeux. Tu as le droit d'en avoir une autre. Mais pas de l'imposer à partir d'une phrase isolée en faisant comme si elle avait touité "ah merde, encore une youpine, c'est insupportable".

Que Hassan soit en boucle sur le sujet et qu'elle en mette partout, ce qui est indubitable, ne légitime pas de détourner le sens de son touitte.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Lo Provençau » 10 Juil 2024, 11:24

Fourcroy, +1
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar peezee » 10 Juil 2024, 11:33

Ouais pour le coup je vois pas non plus en quoi ce tweet est attaquable, sinon vu que le conflit oppose essentiellement Juifs et Arabes chaque tweet de part et d'autre peut être interprété comme antisémite vs "anti-arabe" (ou je sais pas quel terme employer là).

Maintenant on a aussi le droit de rappeler que la mm personne revendique "la Palestine du Jourdain à la mer", ce qui est déjà un chouïa plus problématique... :?


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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 10 Juil 2024, 11:50

Dragan a écrit:
boodream a écrit:Juste pour comprendre, être noble du coup c'est faire alliance avec darmanin quand on se prétend de gauche ?

Tu préfères être allié avec des gens qui ont encore dit après l'élection dimanche soir d'une députée de confession juive que "elle aussi était problématique" ? Moi ça me fait froid dans le dos. Bien + que Darmanin d'ailleurs (même si je ne l'aime vraiment pas lui)

Mais du coup Roussel il ne pouvait pas critiquer lfi sans aller fricoter avec la droite ?
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Lo Provençau » 10 Juil 2024, 12:42

Information
Le député macroniste Sacha Houlié acte sa rupture avec le camp présidentiel
Député macroniste de la première heure, tenant de l’aile gauche et ex-président de la commission des lois, Sacha Houlié affirme qu’il ne compte plus siéger au sein du camp présidentiel à l’Assemblée, dans un article paru dans le magazine Society en kiosque ce mercredi.

« J’ai voulu assumer l’étiquette de la majorité jusqu’au bout de l’élection pour qu’on ne me dise pas que je suis un traître. Maintenant c’est terminé : qu’on ne me demande plus rien. J’ai tout donné, et je ne veux plus donner. Je ne suis plus d’accord avec eux. Alors on se serre la main et on se dit au revoir », y affirme le député de la Vienne réélu dimanche sous la bannière du camp présidentiel (Ensemble), rencontré par le magazine quelques jours avant le second tour.

Il y ajoute au sujet de son avenir dans l’Hémicycle : « Soit je crée un groupe, et j’en suis le président, soit je rejoins un groupe sur [une ligne politique sociale-démocrate], ce qui me va tout aussi bien ». Avant d’affirmer que « le plus proche de [sa ligne] aujourd’hui est Raphaël Glucksmann », sans pour autant vouloir rejoindre Place publique.

Dans un article publié ce matin, nos journalistes Mariama Darame et Robin d’Angelo racontent comment le groupe Renaissance est menacé d’implosion, et reviennent justement sur la rupture actée par M.Houlié avec son camp :

« Mardi matin, en réunion de groupe, le député de la Vienne Sacha Houlié a expliqué devant Gabriel Attal avoir été réélu en ayant « fait campagne contre tout ce que le gouvernement a porté » – loi sur l’immigration et réforme de l’assurance-chômage en tête – et que, désormais, il ne « devait plus rien à personne ». En conséquence, il a précisé à ses collègues qu’il « reprenait [s]a liberté ». La veille déjà, M. Houlié avait réuni une vingtaine de députés de l’autoproclamée « aile gauche » de Renaissance avec l’ambition de poser les bases d’un futur groupe « démocrate ».


Elle bien partie l'union Bergé. :D
Cette crétine qui imagine que les 160 députés Renaissance vont tous bien vivre d'aller se compromettre encore plus à droite en piétinant au passage l'avis des électeurs.

Quelle belle façon de réconcilier les gens avec la politique.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 10 Juil 2024, 12:45

Sacha houillé est surtout un sacré opportuniste. Il en a voté des réformes très libérales sans jamais moufter. Maintenant que c'est la fin de règne il se redécouvre de gauche par magie. Fin de gauche faut pas déconner, place publique quoi.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Lo Provençau » 10 Juil 2024, 12:48

Boodream, c'est pas vraiment la question.
C'est plutôt la croyance chez certaines têtes pensantes Renaissance que tous leurs élus suivront sans soucis une alliance éventuelle avec LR juste pour s'accrocher coûte que coûte au pouvoir.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dimeco63 » 10 Juil 2024, 13:16

Lo Provençau a écrit:Boodream, c'est pas vraiment la question.
C'est plutôt la croyance chez certaines têtes pensantes Renaissance que tous leurs élus suivront sans soucis une alliance éventuelle avec LR juste pour s'accrocher coûte que coûte au pouvoir.


Je pense pour ma part que c'est du bluff, au vu de ce que promeut Macron depuis qq années cela pourrait avoir du sens de faire une alliance avec les LR finalement car ce que porte ce gouvernement c'est de la droite libérale, le problème avec cette stratégie c'est que le groupe restant des LR est bien trop faible numériquement (65 députés). donc même si tout le bloc "central" passe un accord avec eux cela ne fait toujours pas la maille avec 230 députés.
2éme problème ils n'aurait pas eu tout le groupe LR car Wauquiez va jouer sa carte à partir de maintenant, 3eme problème sur le groupe macroniste de 99 députés seul 40 viennent de se réinscrire ...
L'alliance à Droite toute fait certainement bander Aurore, Darmanin et Edouard Phillipe, malheureusement pour eux ça ne suffit pas non plus !
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar peezee » 10 Juil 2024, 13:23

Dimeco63, ils savent bien qu'il est impossible en l'état de former une coalition qui ait la majorité absolue, personne ne le peut, ce qu'ils cherchent c'est d'arriver à former un groupe en supériorité numérique sur la NFP.

Ce qui "autoriserait" Macron à venir expliquer qu'il choisit logiquement un 1er Ministre issu du groupe parlementaire avec l'effectif le plus important. La démocratie ? On verra. :labrune:

Grosses sueurs froides chez les commerçants ayant boutique et vitrine sur tous les tracés habituels des manifestations et aux alentours qui pour le coup vireraient assez vite en émeutes généralisées, les GJ à côté paraîtront comme un petit spectacle sympatoche. 8-[


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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dimeco63 » 10 Juil 2024, 13:32

peezee, oui je comprends le truc sauf que pour leur coalition soit plus importante numériquement que le NFP (195) il faut que tous les LR et tout le groupe renaissance marche dans la combine...
Je pense que ça ne sera pas le cas pcq le problème qu'a Macron avec son groupe c'est qu'il est composé de qq anciens socialos ... pour bien les connaitre ils sont vraiment très très fan d'une seule chose dans la vie, la possibilité de prendre des postes au niveau national :lol:
Cette "aile gauche" du groupe renaissance été déjà en perte de vitesse dans les équilibres depuis 2022, alors si l'alliance se fait sous la houlette de Philippe et Darmanin avec les 60 députés LR, ils sont morts.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar peezee » 10 Juil 2024, 13:37

En fait c'est une course de vitesse, à celui qui sera le moins long à former un groupe parlementaire plus grand que NFP, lequel NFP d'ailleurs risque aussi la dislocation à chaque jour qui passe. Passionnant le feuilleton ! :mrgreen: (fin, si c'était pas jouer avec l'avenir du pays, petit détail de l'histoire@JMLP).


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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 10 Juil 2024, 13:42

Ce serait quand même étonnant que l'alliance entre lrem et LR se fasse maintenant alors qu'elle ne s'est pas faite quand ça avait du sens pour dégager une majorité absolue.

Je veux dire, je pense que Ciotti pour le coup en allant au RN il a respecté ses convictions personnelles. Il se fait défoncer, mais en quelque sorte on peut lui reconnaître d'assumer pleinement ce qu'il est désormais, contrairement à Laurent wauquiez qui vise le coup d'après. .

Mais pourquoi Xavier Bertrand est ouvert à une coalition alors qu'il était contre quand ça avait beaucoup plus de sens ?

Le pays penche à droite. C'est comme ça. Pourquoi Macron a créé un psychodrame, pourquoi Gérard Larcher n'a pas voulu Matignon ?

Ils sont tous dans le coup d'après. C'est assez triste cette absence de responsabilité. Et c'est exactement pareil à gauche avec la France insoumise qui a la limite serait tout à fait satisfaite de voir le NFP exploser pour pouvoir préparer la prochaine présidentielle.

Ils sont tous irresponsables.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dimeco63 » 10 Juil 2024, 13:45

Moi franchement je ne voit pas vraiment d'issue, pcq la problématique est arithmétique plus encore que politique, concrètement aucune coalition réaliste n'est composable pour approcher les 270 députés.
Bcp parle des motions de censure mais à la limite osef car il ne peut y avoir de dissolution donc la motion fera juste tomber le gouvernement et Macron devra en appeler un autre dans la foulée mais sans dissolution. Les députés n'auront donc aucune hésitation à les voter toutes sans menaces pour leur sièges.
Perso je tenterai un truc simple de majorité textes par textes, du genre première mesure : "projet de loi n°4545454 d'augmentation du salaire minimum à 14€ brut horaire"
Le projet de loi est mis aux voix, adopté ou rejeté et ainsi de suite avec chaque coalitions qui soumet ses projets de lois.
Mais le gros prbm sera la présentation du PLF 2025 dés septembre.
Vraiment il nous a mis dans une sacrée merde :?
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 10 Juil 2024, 13:52

Si je suis très cynique, en théorie tu gouvernes encore plus à droite pendant un an , discours durci sur la sécurité, sur l'immigration, cadeaux fiscaux aux patrons, il y a un monde ou une coalition de droite tient sans motion de censure parce que RN est capable de s'abstenir.

On a très bien vu dans l'entre-deux-tours que le vernis de gauche est parti à la vitesse de la lumière et à tort ou à raison tout le monde semble penser que l'électorat ouvrier ne s'intéresse pas vraiment au social du moment qu'il peut être raciste. Moi je pense que c'est une gigantesque connerie mais je pense que l'ensemble de la classe politique pense ça.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 10 Juil 2024, 14:26

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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar gigi » 10 Juil 2024, 14:52

Dragan a écrit:
boodream a écrit:Juste pour comprendre, être noble du coup c'est faire alliance avec darmanin quand on se prétend de gauche ?

Tu préfères être allié avec des gens qui ont encore dit après l'élection dimanche soir d'une députée de confession juive que "elle aussi était problématique" ? Moi ça me fait froid dans le dos. Bien + que Darmanin d'ailleurs (même si je ne l'aime vraiment pas lui)

C’est incohérent. C’est pas juste les mélenchonistes qu’il trahit. En fricotant avec un Darmanin il crache aussi sur tous les électeurs de gauche. En quoi vouloir écarter les mélenchonistes ça impose d’abandonner tout progressisme comme ceux qui ont rejoint Macron en 2017 ? Et cette fois jusqu’à se vendre à un Darminin voulant incarner une droite ultra libérale et identitaire ? Rappelons qu’au printemps il allait jusqu’à trouver Lepen timide sur la loi immigration.

Donc le fond de la trahison est déjà déshonorant. Mais la forme encore plus. Roussel s’est allié à Mélenchon il y a 3 semaines pour ensuite faire sa cuisine en loucedé dans un TGV. Comment on peut parler d’honneur ? L’honneur aurait été de refuser l’alliance et de quitter le PCF si son parti n’était pas ok.
Un Ruffin à la limite pourquoi pas même si lui aussi aurait mieux fait d’agir ces derniers mois et entre les 2 tours quand son siège était en danger.

Bref, s’acoquiner avec le pire épouvantail des macronistes c’est justement envoyer directement des électeurs de gauche dans les bras de Mélenchon. Et c’est faire aussi grimper au rideau Lepen avec l’idée prouvée que le RN et le seul autre parti crédible pour incarner une opposition au retour de l’UMPS.
Modifié en dernier par gigi le 10 Juil 2024, 14:54, modifié 1 fois.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 10 Juil 2024, 14:53

gigi, bah ils ont le droit de dire ok pour une alliance + large mais si SMIC à 1600 euros etc. Et sans LFI. Qui leur en voudra ?
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