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Ainsi, le parti arrivé en tête peut très bien ne pas ne pas être représenté dans un gouvernement.
Cecco a écrit:Kim Nielsen, pas d'accord avec toi car on peut à la limite comprendre ton raisonnement quand les plus gros partis ont environ un tiers des élus. Mais imagine un émiettement encore pire. Si le RN était premier avec 12% des voix face à 5 partis de gauche à 10% chacun, il faudrait appliquer le programme du RN?
Pour revenir à la remarque de Fourcroy, ce qui est important c'est aussi la 1re étape : le président demande au premier parti de former un gouvernement avant toutes choses. Ensuite s'il se fait recaler, on passe à d'autres solutions.
Ça me paraît essentiel à rappeler avant de passer direct à "on peut être premier et pas au gouvernement". Ce processus légitime le fait que le premier soit dans l'opposition. Sans ça, c'est le fait du prince et c'est pas admissible.
the big boss a écrit:Mais ça signifie aussi d’arrêter de chercher l’homme providentiel .
De quoi se nourrirait les médias ?
C’est marrant parce que il y a 10 ans , je pensais que les proportionnelles rendaient tout ingouvernable . Car pas de capacité de majorité absolue . Alors qu’en fait , c’est le principe même de chercher absolument à avoir une majorité absolue qui empêche d’avoir un débat sain et de compromis dans la situation actuelle .
Lo Provençau a écrit:Cecco, la logique voudrait que les stratégies politiques s'adaptent à ce risque.
In fine, tu n'aurais pas 5 partis de gauche à 10%, ils seraient forcés de négocier entre eux pour éviter la dispersion de leurs voix.
randoulou a écrit:Est-ce qu'il y a autant de partis en Autriche ?
peezee a écrit:Ainsi, le parti arrivé en tête peut très bien ne pas ne pas être représenté dans un gouvernement.
ce qui ne constitue donc pas un "déni de démocratie" à leurs yeux ?
Je suis pas certain qu'une proportionnelle intégrale permet de gouverner sereinement un pays, en revanche le "tout ou rien" n'est pas forcément LA solution non plus, ça fait des décennies qu'on parle d'instiller une dose de proportionnelle dans le résultat des scrutins (ce qui oblige le parti arrivé en tête à mettre un peu d'eau dans son vin et penser "coalition", qui est un gros mot en FR à ce jour puisque c'est de suite vu comme une trahison, un baissage de froc, j'en passe et des meilleures) mais rien de fait.
L'omniprésence du président-roi qui piétine l'A.N. selon son bon vouloir n'arrange pas les choses non plus, l'expression "monarchie républicaine" aura rarement été aussi pertinente que depuis 2007...
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