[SALC] Législatives 2024 : séquelles

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Quel est l'avenir du gouvernement Barnier ?

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2- Cahotique, houleux, et fin en 2025
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3- Catastrophique, crise instit. et démission de Macron !
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4- Dunno, don't care
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 13:32

gob, compliqué car cela nécessiterait une double révolution.

1) Accepter de gouverner avec des gens que l'on considère honnêtement comme extrémistes d'une façon ou d'une autre (fachos / racistes / antisémites / etc)... ou que l'on a présentés comme tels dans de la démagogie de la plus basse espèce qu'il faut continuer à assumer.

2) Comment gérer les dissensions à l'intérieur du gouvernement ? En général, ses membres sont astreints à une certaine discipline, sur le modèle "un ministre, ça ferme ça gueule ou ça démissionne". Si c'est un ministre LR qui présente une loi sur les retraites, le contenu risque de ne pas trop plaire à son collègue PS, et inversement.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 27 Aoû 2024, 13:44

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Arrêter de tourner en rond



Lucie Castets ne sera pas Première ministre. Emmanuel Macron a fini par dire non à un gouvernement du Nouveau Front populaire…

En découvrant hier soir ce communiqué de l’Elysée, j’ai pensé au « Plaisir des sens », l’un des premiers sketches de Raymond Devos, où un automobiliste se retrouve prisonnier d’un giratoire où il s’est embringué. Je prends la première à droite : sens interdit. Je vais pour prendre la deuxième : sens interdit. La troisième, sens interdit. J’appelle un agent, il me dit : je sais, c'est une erreur. Et les gens tournent depuis combien de temps ? Depuis plus d’un mois.

Voilà, nous y sommes ! Quarante-deux jours à tourner en rond, à tenter de trouver la sortie d’une équation insoluble, d’une Assemblée composée de minorités, chacune à la merci de toutes les autres.

On peut reprocher à l’infini à ce président sa manière de faire, sa répugnance à voir ses réformes détricotées, le temps passé ou perdu à retarder le moment où il devra lâcher le volant au milieu du rond-point. Il reste que les termes du communiqué élyséen qui dit qu’un gouvernement NFP aurait été censuré d’office, avec plus de 350 députés contre lui… ce constat-là est factuellement incontestable.

Lucie Castets n’aurait pas pu être nommée pour une sorte de mise à l’épreuve ? Peut-être. Hypothèse politiquement intéressante, mais institutionnellement stérile.

La gauche, on l’oublie, a déjà été battue dans cette nouvelle Assemblée, avec le communiste André Chassaigne, coiffé par la présidente réélue Yaël Braun-Pivet. Fallait-il se donner la peine de vérifier l’hostilité de près des deux tiers des députés ? Le désordre politique du renversement de Lucie Castets aurait-il été moindre que celui de sa non-nomination ? Je n’ai pas la réponse.

Alors puisque le blocage persiste, revenons à la source : qu’ont voulu les Français par leurs votes des 30 juin et 7 juillet : c'est la grande question sur le « message » des électeurs !

La gauche prétend que les Français ont voulu le changement, ce qui est vrai. Et qu’ils l’ont choisie pour gouverner, ce qui ne l’est pas tout à fait : 25% des voix seulement au premier tour, 33 pour le RN. Ils n’ont pas non plus choisi Lucie Castets, qui n’était ni dans les urnes, ni dans le débat.

L’ex-majorité admet qu’elle n’a pas gagné – c’est bien le moins, 20% au premier tour. Elle affirme que personne n’a gagné, ce n’est pas faux. Et que les Français ont voté pour une grande coalition, ce qui est absurde.

Est-ce que vous connaissez un seul électeur qui vote Tartempion plutôt que Macheprot, en espérant que Tartempion n’aura pas trop de voix pour gouverner tout seul et qu’il sera obligé de partager le pouvoir avec Macheprot ? Cela n’a pas de sens : chacun n’est comptable et stratège que de son propre vote.

La nécessité d’une coalition obéit à une logique politique et parlementaire, pas à une volonté électorale. On fait semblant de croire que la composition d’une Assemblée est le produit d’une savante délibération collective, mais ça n’est qu’un agrégat de votes et d’opinions individuelles qui forment parfois des majorités. Et parfois pas.

Il n’y a eu qu’une expression clairement majoritaire, le 7 juillet : le refus d’un gouvernement Rassemblement national, puisque toute la campagne de second tour, et toute l’offre électorale, avec les désistements du front républicain, ont tourné autour de cette question : voulez-vous – ou non – que Jordan Bardella gouverne le pays ? La réponse a été non à 63%, 17 millions 200 000 électeurs, mêlant leurs voix – gauche, droite, centre – pour faire barrage.

C’est le seul message réellement majoritaire qui a conduit à cette Assemblée morcelée. Pour la suite, et pour arrêter de tourner en rond, il faudra faire avec.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Dragan » 27 Aoû 2024, 13:48

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Le Nouveau front populaire est déjà dépassé, avançons vers une social-démocratie populaire !

A la veille des universités d’été du Parti socialiste, qui se tiendront à Blois entre le 29 et 31 août, plusieurs membres du conseil national appellent à battre Olivier Faure et à briser l’alliance avec les partenaires de gauche.

La gauche sociale-démocrate est à la croisée des chemins. Le formidable sursaut républicain des dernières élections législatives offre à la France et à la gauche un sursis, dans l’attente d’une offre politique capable de faire reculer l’extrême droite. Les derniers balbutiements du macronisme ne peuvent nous empêcher de trancher aujourd’hui la question existentielle qui nous traverse : s’arc-bouter dans une alliance vampirisée par une gauche infréquentable, ou prendre le pari, certes ambitieux mais nécessaire, de reconstruire une grande force sociale-démocrate, populaire et de rupture.

Le programme du Nouveau Front populaire ne peut être un point de départ pour la gauche. Les enjeux en matière d’emploi, de sécurité, de réforme de l’Etat n’y sont pas sérieusement traités. Et que dire du gouffre qui nous sépare sur la laïcité ou sur la question européenne ! La stratégie adoptée ne peut pas non plus nous correspondre. Défenseurs d’une profonde réforme institutionnelle et d’une reparlementarisation, comment justifier ces vieux réflexes de la Ve République au soir des résultats, revendiquant une victoire factice et refusant l’ouverture au dialogue et au compromis qui devaient pourtant s’imposer ?

Il faut changer la gouvernance du PS

Nous sommes socialistes, sociaux-démocrates, fervents soutiens de Raphaël Glucksmann et du cap clair théorisé lors des élections européennes. Nous aspirons à un changement de gouvernance du Parti socialiste autour de Michaël Delafosse, Carole Delga, Hélène Geoffroy, Karim Bouamrane, Rachid Temal et d’autres. Pour retrouver la confiance de nos électeurs, ceux des villes et des campagnes, des classes ouvrières et des classes supérieures.

La social-démocratie populaire devra parler à tous, faire des ponts plutôt que des fronts, des majorités de projet plutôt que des minorités de blocage. Elle devra stopper la déliquescence de nos services publics et proposer un plan d’investissement massif dans l’éducation, la santé, le régalien, les transports, en anticipant les mutations de notre société. Répondre au sentiment d’abandon, de colère, mais surtout répondre à l’espérance qui subsiste. Elle devra se réapproprier la laïcité, la chérir, la défendre, la renforcer et marquer son refus avec le communautarisme. Oser affirmer que l’abaya n’est pas un vêtement «comme les autres», cela doit être le langage de la gauche afin de préserver ce qu’elle a créé de plus universel et égalitaire pour notre société. Parler de sécurité n’est pour nous ni tabou ni polémique, il nous faut au contraire être offensifs en rétablissant les polices de proximité supprimées par la droite, car la prévention est un pilier essentiel dans la lutte contre la délinquance.

La social-démocratie populaire devra assumer son rôle de régulation du libéralisme économique, proposer des solutions aux millions de travailleurs confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat, alors qu’en 2022 les PDG du CAC40 ont, d’après Oxfam, en moyenne gagné 130 fois plus que leurs salariés. Elle devra réduire les inégalités par la suppression d’un certain nombre de niches fiscales. Les enjeux de l’économie de demain sont liés aux investissements dans la transition énergétique, susceptibles d’être financés par une meilleure répartition des richesses. Cette dernière doit être plus contraignante écologiquement, par le rétablissement d’un impôt sur la fortune basé sur l’empreinte carbone pour les 10 % les plus riches, qui est 7 fois supérieure aux 10 % les plus pauvres.

La social-démocratie populaire, c’est aussi une gauche encore convaincue de la valorisation du mérite, du travail, de l’indispensable remise au goût du jour de l’ascenseur social et de la nécessité d’en finir avec la reproduction sociale automatique de ce qu’on appelle communément «les élites». Retrouver un discours sur les enjeux du travail et de l’emploi impose d’être prêts à décloisonner les grandes écoles, favoriser la mobilité de ceux qui n’en ont pas les moyens, de lier parcours professionnel et pénibilité afin de provoquer un big-bang de l’emploi des seniors, de redéfinir précisément avec les syndicats et par accords de branche les repères des progressions salariales afin de faire évoluer plus rapidement les travailleurs embauchés au smic. Nous l’affirmons : croire en la valeur travail, vectrice d’intégration à la société dans sa dimension collective et de contribution au modèle social, passe par une revalorisation de la valeur du travail impossible sans le concours des forces syndicales. Notre responsabilité est de répondre aux attentes des syndicats, car le cri d’appel de Marylise Léon, présidente de la CFDT, est sans appel : «Quand va-t-on enfin entendre la forte aspiration des travailleuses et des travailleurs au respect, à la dignité, au travail “bien fait” – quels que soient leur statut, leur origine, leur genre, leur territoire ?»

La gauche doit sortir de l’outrance et de la radicalité

La social-démocratie populaire défendra enfin, avec force, son attachement à la construction européenne. Oui, un tournant social européen est nécessaire. L’investissement dans les grands enjeux de notre société tels que l’écologie, les transports, les services publics, ou encore l’emploi sont rendus possibles par notre appartenance à l’Union européenne et doivent encore être développés. L’écologie, les transports, la défense sont des sujets européens et internationaux nécessitant une action supranationale. L’instabilité du contexte géopolitique nécessite de marcher sur deux jambes : un enjeu de sécurité intérieure, et un enjeu de défense européenne.

Autour de ces quelques grands principes, nous souhaitons la reconstruction d’une nouvelle force politique social-démocrate élargie, répondant ainsi à l’appel de Raphaël Glucksmann de créer une Confédération sociale-démocrate. Nous ne pouvons nous résoudre à ce que la gauche reste enfermée dans la radicalité et l’outrance, il nous faut sortir des équilibres actuels afin d’en finir avec les alliances à la hâte, législative après législative, préservant les positions déjà acquises. Nous serons de toutes les initiatives qui iront en ce sens. Nous devons en finir avec les compromissions, avec les négociations en catimini et la grande confusion des valeurs, afin de retrouver notre boussole. Nous appelons, enfin, l’ensemble des sociaux-démocrates à franchir le pas d’une adhésion au Parti socialiste, afin de déposer dans l’urne le bulletin qui fera battre Olivier Faure ou son représentant lors du prochain Congrès qui s’annonce, et dire stop à l’alliance des contraires. Et oui à une social-démocratie populaire responsable, cohérente, lucide et universelle.

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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 14:07

Message de bon sens de Patrick Cohen, qui enfonce toutefois un peu les portes ouvertes.

Je sens que Boodream va retrouver son enthousiasme à la lecture de cette magnifique tribune des sociaux-démocrates. :mrgreen:
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Jester » 27 Aoû 2024, 14:12

Pour ton point 2, c'est justement là le souci de faire un gouvernement, mais pour le reste c'est l'AN qu décidera. D'où mon avis que pas grand chose ne passera de toute façon sur l'année à venir.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 27 Aoû 2024, 14:50

Je suis sûr que Blum et Jaurés bandent dans leurs tombes en pensant 'aux enjeux de la réforme de l'État'. Ça mériterait presque de proposer un pacte de responsabilité. Avec ça, les extrêmes vont disparaître c'est sûr.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar gob » 27 Aoû 2024, 16:11

fourcroy a écrit:gob, compliqué car cela nécessiterait une double révolution.

1) Accepter de gouverner avec des gens que l'on considère honnêtement comme extrémistes d'une façon ou d'une autre (fachos / racistes / antisémites / etc)... ou que l'on a présentés comme tels dans de la démagogie de la plus basse espèce qu'il faut continuer à assumer.

2) Comment gérer les dissensions à l'intérieur du gouvernement ? En général, ses membres sont astreints à une certaine discipline, sur le modèle "un ministre, ça ferme ça gueule ou ça démissionne". Si c'est un ministre LR qui présente une loi sur les retraites, le contenu risque de ne pas trop plaire à son collègue PS, et inversement.


Justement, l’intérêt serait d’exclure les extrêmes, pas de les intégrer.
Le RN et LFI , c’est bien loin de la majorité.

Pour le second point, le gouvernement serait « neutre ».
Aux parlementaires d’amender de se négocier derrière.
Mais il faudrait changer de paradigme de pensée politique et donc que les partis crachent dans la soupe qu’ils réchauffent eux mêmes inlassablement depuis des dizaines d’années.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 16:31

gob, nous n'avons pas compris la même chose. Quand Jester écrit "On fait un gouvernement à la proportionnelle de l'assemblée actuelle", je comprends un gouvernement avec tous les partis représentés à l'Assemblée, pas qu'une autorité, fût-elle présidentielle, décide de qui est susceptible de gouverner et de qui ne l'est pas.

Tu devrais essayer d'accepter que, même si c'est pour toi encore plus évident que 2 + 2 = 4, le nombre de Français qui ne considèrent pas le RN et / ou LFI comme des partis extrémistes se compte en dizaines de millions.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Jester » 27 Aoû 2024, 16:34

C'était boodream qui avait écrit ça.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 16:43

Jester, pardon, tu as raison.

Du coup, c'est lui qui doit nous dire s'il entendait tout le monde au sens de la théorie des ensembles ou tout le monde au sens d'Attal.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar boodream » 27 Aoû 2024, 17:26

Je disais évidemment tout le monde au sens du medef.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 17:35

Mes excuses à toi et à gob, alors. :oops:
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar aristote2 » 27 Aoû 2024, 21:03

Les élus du centre et de la droite n’ont pas pourtant pas craché sur les voix du pseudo front républicain au 2eme tour des législatives.
Ce qui signifie que les français, globalement, ont voté pour que tous les autres partis autres que le RN gouvernent, LFI inclu.
Le « parti arrivé en tête », ça n’a pas de sens, tout comme les LR qui rejettent LFI.
Quelle bande de mécréants anti-démocratiques.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Jester » 27 Aoû 2024, 21:19

Ben si on parle en terme de parti politique...

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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 21:41

Jester, tu as raison : toutes ces alliances, ces désistements, ces accords, c'est compliqué. Revenons à l'arithmétique de base : Bardella à Matignon !
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Jester » 27 Aoû 2024, 21:44

Non moi
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar fourcroy » 27 Aoû 2024, 21:47

Bah, tu dis ça parce que es de mauvaise humeur depuis que tu sais qu'il va falloir attendre le 10 septembre pour te mettre en grève.
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar sillicate » 27 Aoû 2024, 21:48

Je viens de survoler l'article posté par Dragan, il reste encore tant de macronistes que ça au PS ?
regarde la localisation
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar Jester » 27 Aoû 2024, 22:08

fourcroy a écrit:Bah, tu dis ça parce que es de mauvaise humeur depuis que tu sais qu'il va falloir attendre le 10 septembre pour te mettre en grève.

Qu'est-ce qu'il y a le 10 septembre ?
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Re: Législatives 2024 : un tournant, la victoire ou la crise

Messagepar gob » 28 Aoû 2024, 07:06

La veille du 11 septembre
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