peezee, ouais Zeribi aurait nationalisé l’OM pour lutter contre les Qataris
superolive, c’est tout à fait ça, le chantier est gigantesque. Payan doit gérer une situation unique pour une ville française voire européenne de cette dimension. On sera bien obligé de le juger au bout d’un mandat (Gaudin en a eu 4
) mais c’est vraiment tôt pour attendre de lui des résultats significatifs.
gob, j’y ai répondu il me semble. Au-delà des financements pour traiter les lourdes problématiques à moyen et long terme, il a lancé la réforme des services (gangrenés par le copinage depuis des lustres), a embauché des flics, a stoppé le gaspillage sur l’événementiel (cas des JO pour lesquels Gaudin avait fait un chèque en blanc)…
Encore une fois, la propreté, les transports, les aménagements de voirie, l’habitat, l’économie sont de la compétence de Vassal.
Et si Payan n’était pas allé chercher les financements, Marseille et la métropole ne les auraient pas obtenu en bonne partie ou sur une durée bien plus longue. Ça a été le principal souci de l’ère Gaudin, entre un manque de volontarisme pour obtenir un max de subventions et un gaspillage par le système clientéliste et des projets non prioritaires.
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Reçu à l’Elysée, Benoît Payan a défendu les écoles marseillaises
le 10 Mar 2021
Ce mercredi, le maire de Marseille, Benoît Payan, a été reçu par le président de la République à l’Élysée pour un déjeûner. Si plusieurs sujets ont été évoqués, la discussion a largement tourné autour de la question des écoles. Selon une parlementaire LREM qui a rencontré Emmanuel Macron quelques heures après, le scénario de la création d’une structure spécifique associant la Ville et l’État qui serait dédiée à la rénovation des écoles est notamment à l’étude.“L’idée est de soutenir la Ville autant sur le plan financier, que sur celui de l’ingénierie. Au moment de l’opposition au PPP, nous avions défendu l’idée d’un partenariat public-public entre l’État et la Ville”, rappelle cette élue.
Cette aide exceptionnelle pour Marseille ne serait pas comprise dans le Plan de relance. “Tout est sur la table”, a de son côté réagi Benoît Payan auprès de Marsactu. Le maire de Marseille a ajouté avoir décrit au président “la situation sans ambage” et être ressorti de ce rendez-vous avec la sensation “d’avoir été entendu”.
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A la suite des récentes déclarations du ministre de la Santé, Olivier Véran, sur la situation sanitaire préoccupante à Marseille, Benoît Payan, premier adjoint à la Ville de Marseille a décidé d’interpeller le Premier Ministre. Un nouvel appel à l’aide de l’Etat, pour lui demander d’investir un milliard d’euros pour l’AP-HM.
Les hôpitaux marseillais n’étaient pas inscrits dans le programme initial du Président de la République. Emmanuel Macron s’est pourtant rendu aux urgences pédiatriques de La Timone jeudi 2 septembre avec le ministre de la Santé Olivier Véran pour annoncer de nouvelles aides financières.
Une enveloppe de 50 millions d’euros pour le pôle mère-enfant
Pour commencer, le chef de l’Etat a confirmé son engagement sur le plan de modernisation des bâtiments de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM). Sur les 330 millions d’euros validés en janvier 2020 par le Copermo, il réaffirme son engagement à hauteur de 169 millions d’euros « pour les réhabilitations de la Timone, de l’Hôpital Nord et les constructions du nouveau bâtiment du Samu, et ceci, à parité avec l’effort des collectivités territoriales », rappelle-t-il. Mais surtout, il promet une enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros pour la réalisation d’un nouveau pôle Mère-enfant à La Timone et une Maison des Femmes. « Je compte sur les responsables de ces projets pour être à la hauteur de cet engagement en annonçant rapidement un calendrier de travaux et en nous y tenant », ajoute Emmanuel Macron.
Pour le reste je ne vois pas bien ce que Payan pouvait faire de plus important que s’attaquer à ces problématiques phares en s’assurant de recevoir toutes les subventions possibles. Il pouvait pas faire un coup d’état en prenant la place de Vassal à la Métropole, attraper lui même une pioche et construire écoles, métro et hôpitaux en quelques mois.
L’enjeux était déjà de réaliser des audits, de prioriser les chantiers urgents et d’obtenir rapidement de gros financements en imprimant un lobbying constant sachant qu’il a hérité de caisses vides et d’un surendettement. Pour info le plan Hôpital 2012 de Sarko n’avait quasi rien accordé à l’APHM contrainte de repousser voire annuler une partie de ses projets et de se surendetter pour réaliser les autres…
Rappelons que Payan a en prime démarré son mandat en pleine pandémie avec une focalisation sur la crise sanitaire impliquant des millions à sortir hors budget… Pendant que Muselier et son poto niçois Estrosi incitaient à se faire shooter à la chloroquine chez Raoult, pendant que Vassal refusait d’augmenter les fréquences des bus en laissant les gens se bousculer et se contaminer.
Payan est critiquable sur tel ou tel points comme sur l’amélioration de ses relations avec FO qui pose des questions (ce syndicat omnipotent étant le principal acteur de la mauvaise gestion des services depuis Defferre et dont Gaudin fut carrément membre d’honneur
)
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Gaudin, flanqué de ses plus proches adjoints, a assisté lui-même au congrès de mars 2003 des territoriaux de Force ouvrière, au cours duquel Elie-Claude Argy prend le secrétariat général, son bâton de maréchal, pour ne plus le lâcher. De son poste de directeur des équipements municipaux, Elie-Claude Argy hérite de la haute main sur le Dôme, le Palais des Sports, et bientôt la partie publique du stade Vélodrome rénové. Une jolie manne, surtout au moment de distribuer des billets de spectacles aux affidés. Et un immense levier de pression, un de plus, sur la mairie…
« Gaudin se met ventre à terre devant FO »
« Gaudin va beaucoup trop loin. À cause de ses conneries, on a l’impression qu’on ne peut même pas aller voir un concert sans demander la permission à FO, s’énerve un grognard des luttes syndicales. On ne se demande même plus qui tient qui, on le sait, Gaudin mange désormais dans la main de FO. » Encore amusé, notre témoin se rappelle de l’avoinée qu’avaient reçue le directeur de cabinet du maire, le maire lui-même et quelques-uns de ses affidés lors d’un pince-fesses parce que l’un des vieux ennemis syndicaux d’Argy y avait été invité.
Dans le camp du maire, on feint de s’étonner de cette dérive. « Vous savez, après tant d’années à se côtoyer, des liens se tissent », tente Martine Vassal, adjointe au maire à la propreté. Au point d’avoir une secrétaire à l’hôtel de ville, vers qui le Palais des sports oriente pour prendre un rendez-vous avec le boss ? Moue consternée de l’élue, regard vers les chaussures.
On peut à ce titre s’inquiéter que le nouveau maire se fasse aussi avaler par la machine vu les lenteurs à remettre les employés municipaux au travail, visibles notamment par le manque de répression sur le stationnement sauvage, véritable plaie à Marseille.
Ou dans un autre domaine lui reprocher de bloquer l’achèvement de la rocade sud pour des raisons écologiques discutables alors qu’un bus à haut niveau de service y est prévu. Ou de se montrer assez flou quant à la réalisation sur ce mandat de certains équipements (les piscines manquantes tandis que 50% des collégiens marseillais ne savent pas nager, 90% dans les quartiers nord…)
Je ne sais pas s’il sera un bon maire tant il faudra plutôt être un magicien pour rétablir une situation si dégradée en quelques années. Mais estimer qu’il ne fait rien, ça me rappelle mes débats avec certains omlivers au début de l’ère Diouf. Payan doit d’ailleurs se farcir son José Anigo (Samia Ghali qui représente les quartiers nord)