gaby, mais est ce que c’est à Macron de gérer alors que Poutine dit ouvertement que son réel interlocuteur est Washington, état major de l’OTAN, et alors que la France n’a plus une once de neutralité (de non alignement) cultivée à l’époque par De Gaulle jusqu’à Chirac ?
Ça me fait penser à Sarko qui déroulait le tapis rouge à Kadhafi au nom de la realpolitik à savoir le pragmatisme, les intérêts économiques. On a vu le résultat. Le dictateur s’est essuyé les babouches sur la France, a filé masse de thunes aux victimes US des attentats avec un Obama restant très ferme, a concédé le minimum syndical aux victimes FR, a annulé plus tard les beaux contrats industriels signés avec Sarko et on s’est retrouvé comme des cons à retourner misérablement notre veste pour le dégager quand il a bombardé sa population…
J’imagine que Macron pense qu’il y gagnera quoiqu’il arrive. Logiquement ce conflit finira par se régler sans guerre mondiale ou à s’apaiser et il pourra toujours laisser entendre qu’il y est pour quelque chose. Ça lui profite déjà dans cette campagne électorale d’apparaître en acteur phare, ses potes balançant qu’on ne change pas de chef de guerre pendant un conflit
Heureusement qu’on est pas en guerre et que, quand bien même on le serait, les Britanniques avaient dans un tel contexte viré Chamberlain pour Churchill.
Bref si Poutine est si barré que tu le penses, ce ne sont pas les courbettes de Macron qui l’empêcheront de péter un câble. On l’a bien vu avec son risible voyage en Russie à quelques jours de l’envahissement de l’Ukraine. Ça n’a fait que parasiter l’opinion occidentale et les Ukrainiens en imaginant que Poutine entrait dans un processus de désescalade… Seul Biden annonçait que Poutine lancerait ses chars vers Kiev.
Attention à Macron de pas être le nouveau Sarko ou pire le nouveau Daladier.