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Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

12 Mar 2022, 11:52

Le débat était la faculté pour la France de se passer des énergies fossiles, pour la remplacer par le nucléaire. Pour répondre à cette question, il est important de parler de la part de chaque énergie dans la consommation finale.

Je ne suis donc pas d'accord avec ton raisonnement.

Par ailleurs, on parle ici que du lien direct. Puisque de facto, quand on importe un produit venant de l'étranger, on utilise indirectement l'énergie utilisée à sa production. Mais bon, pour des raisons géopolitiques, on peut faire le choix de ne considérer comme dépendance énergétique que le lien direct. Cependant, pour la question de l'indépendance aux énergies fossiles, il faut évidemment prendre en compte ce lien indirect.
Modifié en dernier par iamaseb le 12 Mar 2022, 11:58, modifié 2 fois.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

12 Mar 2022, 11:54

Le débat c’est la guerre en Ukraine .

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

12 Mar 2022, 11:57

Vous pouvez déplacer les post vers le sujet climat si vous voulez. Cependant, c'est un sujet quand même important (il me semble), et je ne suis pas sûr qu'il aurait eu lieu dans le sujet climat.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

12 Mar 2022, 12:07

Oui c'est clair même Jadot l'a dit, si on utilisait plus les heures creuses en France, la Russie n'aurait probablement pas attaquer l'Ukraine !

Je rejoins gob, le sujet n'est pas sur le climat et la proportion des énergies vertes dans les différents pays (même si on est fan de Jadot).

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

12 Mar 2022, 14:06

Information
Le métal qui permet de faire tourner les réacteurs nucléaires voit son prix grimper à des niveaux qui n'avaient plus été observés depuis la catastrophe de Fukushima. La menace de nouvelles sanctions américaines contre la Russie agite le marché.

Le pétrole, le blé, le nickel… Aucune matière première n'échappe à la volatilité qui secoue les marchés mondiaux depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. C'est désormais au tour de l'uranium. Ce métal blanc-argenté, qui permet d'alimenter les réacteurs nucléaires produisant de l'électricité, voit ces dernières heures son prix flamber. Il flirte aujourd'hui avec les 60 dollars la livre, selon les données compilées par UxC. Un niveau qui n'avait plus été observé depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, qui avait à l'époque entraîné un effondrement des cours.

A l'origine de cette poussée de fièvre : les nouvelles mesures américaines qui se profilent contre la Russie. Les Etats-Unis étudient la possibilité de sanctionner le géant russe du nucléaire Rosatom. Selon un haut représentant de l'administration du président américain Joe Biden, la Maison-Blanche mène actuellement des consultations avec l'industrie du nucléaire sur l'impact de sanctions potentielles contre le groupe public russe, formé en 2007 à la demande du président russe Vladimir Poutine et qui constitue une source importante de revenus pour Moscou.

Pression à la hausse

Problème : Rosatom représente environ 35 % de l'uranium enrichi dans le monde qui sert de combustible aux réacteurs nucléaires. La Russie représentait, par ailleurs, 16,5 % de l'uranium importé aux Etats-Unis en 2020. « La crainte d'une coupure de l'approvisionnement en combustible nucléaire russe en Occident (en particulier aux Etats-Unis et dans l'Union européenne) a conduit les acheteurs à entrer sur le marché spot [au comptant, NDLR] de l'uranium au cours des deux dernières semaines », commente Jonathan Hinze, président d'UxC. A l'image du fonds Sprott Physical Uranium Trust, dont les avoirs en uranium ont augmenté de plus de 10 % au cours du mois dernier.

« Comme les perspectives de futures restrictions sur les importations russes d'uranium enrichi en Occident restent élevées, cette pression à la hausse sur les prix de l'uranium ne devrait pas se relâcher », explique Jonathan Hinze.

Pas de risque de pénurie

Les experts du secteur se veulent toutefois rassurants : même en cas de retrait des approvisionnements russes, le risque d'une pénurie d'uranium susceptible d'entraîner un ralentissement du fonctionnement des centrales nucléaires est écarté. Dans les centrales, « les stocks de combustible sont reconstitués tous les ans et demi environ, de sorte que les fournisseurs d'énergie achètent généralement l'uranium bien à l'avance », explique le courtier XTB. De quoi permettre un fonctionnement ininterrompu des centrales nucléaires à court voire moyen terme.

Par ailleurs, « il existe un potentiel important d'augmentation de la production d'uranium en dehors de la Russie », précise Jonathan Cobb, responsable de la communication de l'Association nucléaire mondiale. Avec 5 % de la production dans le monde (chiffres 2018), la Russie est en effet loin d'être le premier producteur mondial d'uranium brut. Cette place est occupée par le Kazakhstan, qui représente 41 % de la production dans le monde, suivi du Canada (13 %) et de l'Australie (12 %), selon un récent rapport de l'Agence pour l'énergie nucléaire et l'Agence internationale de l'énergie atomique. Les ressources réparties dans le monde « suffisent amplement pour répondre à la demande d'uranium, tant dans la projection haute que basse, jusqu'en 2040 et au-delà », assurent ces dernières.

Doutes sur le Kazakhstan

Les marchés s'interrogent néanmoins sur la future réaction du Kazakhstan, pays proche de Moscou. « La réaction de Kazatomprom, le plus grand producteur d'uranium du monde, est encore incertaine, bien qu'il y ait des spéculations selon lesquelles les Russes pourraient faire pression sur la société et limiter les exportations vers l'Ouest », souligne-t-on du côté de XTB.

C'est d'ailleurs dans cette perspective que la Maison-Blanche a exhorté les producteurs américains à relancer la filière domestique d'uranium. Plusieurs entreprises ont répondu présentes, se disant prêtes à reprendre l'exploitation de mines dans le Wyoming et au Texas, indique XTB.

Les Echos

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

13 Mar 2022, 16:23

Information
Un nouveau bilan de l’attaque d’une base militaire ukrainienne fait état de 35 morts et 134 blessés

Selon un nouveau bilan établi par le gouverneur de la région, Maksym Kozitsky, les frappes russes qui ont visé dimanche matin une base militaire ukrainienne dans la région de Lviv, proche de la frontière polonaise, et ayant servi à des exercices conjoints avec l’OTAN, ont fait trente-cinq morts et et 134 blessés. Un premier bilan établi par des autorités militaires régionales et du maire de Lviv avait fait état de neuf morts et cinquante-sept blessés.

bombardement à seulement une vingtaine de kms de la Pologne... vous le voyez arriver l'accident ?

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

13 Mar 2022, 18:58

le missile qui rate sa cible et se crache (ou au moins pénètre) en Pologne ou en Roumanie, je ne pense pas que ça change grand chose à la posture des uns et des autres.
A mon avis, ça sera traité comme un accident (ce que sans doute ça sera, Poutine n'a aucun intérêt à provoquer l'intervention d''autres pays), ça fera un tollé, il y aura des condamnations, les systèmes anti-missiles seront encore renforcés, mais ça en restera là.

Les Ukrainiens finiront cette guerre seuls à se battre sur leurs terres ou dans leur ciel, ça semble désormais clair.

Et comme je vois les choses la "paix" ne sera signé qu'avec "l'indépendance" du Donbass en y rajoutant le corridor de Mariopol pour relier la Russie continentale et la Crimée, et 2-3 triffouillages politiques concernant le reste de l'Ukraine, accords de paix qui créeront le terreau pour de nouveaux incidents d'ici quelques années qui permettra à Poutine de finir son oeuvre

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

13 Mar 2022, 23:52

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

14 Mar 2022, 02:42

Information
Le drone qui s’est écrasé jeudi en Croatie portait une bombe aérienne

Un drone militaire de conception soviétique s’est écrasé jeudi à Zagreb. « Nous avons découvert sur l’engin des parties de la bombe aérienne (…) et nous pouvons dire pour l’instant qu’il s’agit d’une bombe aérienne qui était utilisée sur des avions de fabrication soviétique », a déclaré, aujourd’hui, à la presse le ministre croate de la défense, Mario Banozic.

Les autorités croates ont précisé samedi que l’engin, « lancé depuis le territoire de l’Ukraine », était un Tupolev Tu-141 Strizh, un aéronef télécommandé fabriqué dans les années 1970 et 1980 pour les besoins de l’armée soviétique qui l’utilisait pour des missions de reconnaissance. Selon le ministre, ce drone de 14 mètres de longueur et de plus de 6 tonnes a subi des « modifications (…) selon toute évidence, ces derniers temps ».

« Les traces de l’explosif et autres éléments trouvés laissent supposer que cet engin n’était pas destiné à la reconnaissance », a dit M. Banozic. Il n’a pas indiqué si la bombe avait explosé, et n’a pas su en préciser le type. L’épave du drone et les fragments de la bombe seront transportés « dans une zone militaire où une analyse détaillée sera faite », a-t-il expliqué.

L’engin s’est écrasé jeudi soir dans un parc situé à six kilomètres du centre de Zagreb, à côté d’une cité universitaire hébergeant 4 500 étudiants et à quelque 200 mètres d’un quartier résidentiel, sans faire de victimes.

Les enquêteurs ont découvert aussi la « boîte noire » de l’engin qui devrait permettre, avec les coordonnées de la trajectoire enregistrées par des radars, de déterminer son point de départ, selon le ministre.

Le drone est entré dans l’espace aérien croate par l’est du pays, volant à une vitesse de 700 km/h et à une altitude de 1 300 mètres, selon un communiqué du ministère croate de la Défense. Les autorités croates affirment que l’engin a volé pendant environ 40 minutes dans l’espace aérien hongrois et que la Croatie n’en a pas été informée. Avant de s’écraser à Zagreb, le drone a volé pendant sept minutes dans l’espace croate, selon la même source.

« Nous ne savons pas à qui il appartenait (…) les parties russe et ukrainienne affirmant que ce n’est pas le leur », a expliqué le premier ministre croate, Andrej Plenkovic, qui a déploré, hier, les défauts de coordination au sein de l’OTAN dans cet « incident ».


Information
A Tchernobyl, le personnel épuisé arrête les réparations de sécurité

« Le régulateur ukrainien a informé l’AIEA que le personnel à [Tchernobyl] ne procède plus aux réparations et à la maintenance de l’équipement lié à la sécurité, en partie du fait de leur fatigue physique et psychologique après avoir travaillé sans arrêt depuis trois semaines, » informe, ce soir, l’Agence internationale de l’énergie atomique, dans un communiqué, sans donner plus de détails.

Les troupes russes ont pris le contrôle du site le mois dernier.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

14 Mar 2022, 13:42

Information
Ukraine : la France a livré des armes à la Russie jusqu’en 2020

Entre 2015 et 2020, la France a livré des équipements militaires dernier cri à la Russie. Un armement qui a permis à Vladimir Poutine de moderniser sa flotte de tanks, d’avions de chasse et d’hélicoptères de combat, et qui pourrait être utilisé dans la guerre en Ukraine.

Ce soir-là, Emmanuel Macron omet de préciser une information de taille : entre 2015 et 2020, malgré l’escalade militaire avec l’Ukraine, la France a discrètement équipé l’armée de Vladimir Poutine avec des technologies militaires dernier cri. Du matériel qui a contribué à moderniser les forces terrestres et aériennes de la Russie, et qui pourraient aujourd’hui être utilisées dans la guerre en Ukraine.

EMBARGO SUR LES ARMES
D’après des documents « confidentiel-défense » obtenus par Disclose et des informations en sources ouvertes, la France a délivré au moins 76 licences d’exportation de matériel de guerre à la Russie depuis 2015. Montant total de ces contrats : 152 millions d’euros, comme l’indique le dernier rapport au Parlement sur les exportations d’armement, sans toutefois préciser le type de matériel livré.

Selon notre enquête, ces exportations concernent essentiellement des caméras thermiques destinées à équiper plus de 1 000 tanks russes, ainsi que des systèmes de navigation et des détecteurs infrarouges pour les avions de chasse et les hélicoptères de combat de la force aérienne russe. Principaux bénéficiaires de ces marchés : les sociétés Thales et Safran, dont l’Etat français est le premier actionnaire.

Pourtant, l’Union européenne impose depuis le 1er août 2014 un embargo sur les armes à destination de la Russie. Une décision qui fait suite à l’annexion de la Crimée, en février 2014, à l’auto proclamation des républiques séparatistes pro-russes de Louhansk et Donetsk deux mois plus tard, et au crash d’un Boeing 777 abattu par un missile russe en juillet de la même année. Un an après, sous pression de ses partenaires européens et des États-Unis, le président François Hollande avait annulé la vente deux navires Mistral à la Russie. Mais des livraisons plus discrètes vont se poursuivre.

Les gouvernements de François Hollande puis d’Emmanuel Macron ont profité d’une brèche dans l’embargo européen : il n’est pas rétroactif. En clair, les livraisons liées à des contrats signés avant l’embargo peuvent être maintenues. Ce que confirme à Disclose la Commission européenne, en rappelant néanmoins que ces exportations sont censées respecter « la position commune de 2008 ». Celle-ci stipule que les Etats membres doivent refuser les exportations d’armement dès lors qu’elles peuvent provoquer ou prolonger un conflit armé. Un risque bien présent en Ukraine.

Or, depuis 2014, ni François Hollande ni son successeur n’ont mis fin aux livraisons d’armement à la Russie. Un paradoxe, alors qu’Emmanuel Macron s’active depuis des années sur la scène internationale pour privilégier la voie diplomatique en Ukraine, plutôt que celle des armes.

« ÊTRE LE PREMIER À OUVRIR LE FEU »
En 2007, Thales signe un premier contrat avec la Russie pour la vente de caméras thermiques baptisées « Catherine FC ». Puis un second, en 2012, pour l’exportation de 121 caméras « Catherine XP » – un autre modèle de la gamme – destinées à « l’armée de terre russe », comme l’indique une note de mai 2016 du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) que Disclose s’est procurée. Selon nos informations, 55 caméras Catherine XP ont été livrées à la Russie en 2019.

Intégrée au système de visée d’un char d’assaut, la caméra Catherine permet de détecter des cibles humaines en pleine nuit ou de repérer un véhicule dans un rayon de dix kilomètres. L’avantage, selon la communication de Thales :« Etre le premier à ouvrir le feu. »

Ces caméras infrarouges ont déjà servi à « ouvrir le feu » en Ukraine. C’était en 2014, lors du conflit dans le Donbass à l’Est de l’Ukraine, comme le prouve une vidéo de l’époque filmée à l’intérieur d’un tank russe T-72.


Un boîtier relié à une caméra « Catherine » de Thales, filmé dans un char russe abandonné dans le Donbass ukrainien, en 2014 /DR
Huit ans plus tard, cette technologie française pourrait de nouveau équiper certains des chars qui terrorisent la population ukrainienne.

Le 4 mars dernier, dans la ville de Zaporija, des combats font rage aux abords de la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Un incendie se déclare dans l’un des bâtiments du site. Aucun réacteur n’est touché, mais le lendemain, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky accuse le Kremlin de « terreur nucléaire ». Selon lui, les tanks russes qui étaient en première ligne au cours des combats « savent ce qu’ils visent », puisqu’ils seraient « équipés de caméras thermiques ». Des caméras haute résolution qui pourraient donc porter le logo de Thales. Ou celui de son concurrent : Safran.

Selon nos informations et la note « confidentiel-défense » du SGDSN, le groupe Safran a signé la vente, en novembre 2013, de caméras thermiques « Matis STD » à la Russie. En 2016, 211 de ces caméras infrarouges devaient encore être livrées.

Les caméras Matis STD équipent trois types de chars russes : le T-72, le T-90 et le T-80 BVM. Tous trois sont actuellement présents sur le front ukrainien, comme le prouvent des vidéos et des photos diffusées sur les réseaux sociaux.

Comme ce tank russe T-80 BVM filmé par des hommes en arme :

LES BOMBARDIERS DE POUTINE
L’industrie de l’armement française équipe aussi l’armée de l’air russe. Sans qu’à aucun moment le gouvernement français ne se soit inquiété de moderniser la flotte des bombardiers de Poutine.

Selon nos informations, depuis un contrat signé en 2014, avec des livraisons qui se sont étalées jusqu’en 2018, le groupe Thales a doté 60 avions de chasse Soukhoï SU-30 de son système de navigation TACAN, son écran vidéo SMD55S et son viseur dernier cri HUD.

Ces avions de combat, qui ont déjà tué des dizaines de milliers de civils en Syrie, bombardent l’Ukraine nuit et jour depuis février. Des SU-30 ont ainsi été filmés en train de survoler la région de Soumy, au nord-est de l’Ukraine, ou à Mykolaïv et à Tchernihiv, le 5 mars, après avoir été abattus par la défense ukrainienne.

Le géant de l’aéronautique a aussi livré son système de navigation TACAN pour équiper certains avions de chasse Mig-29 – à ce stade, nous n’avons pas été en mesure de documenter l’emploi de Mig-29 en Ukraine, ainsi qu’une vingtaine de casques Topowl, dotés d’écrans infrarouges et de jumelles destinés aux pilotes russes, selon le site russe Topwar.

Les Mig-29 et les SU-30 sont également munis d’un système de navigation livré par Safran à partir de 2014 : le Sigma 95N. Cette technologie permet aux pilotes de l’armée de l’air russe de se localiser sans avoir recours aux satellites américains ou européens.

LES HÉLICOPTÈRES DE COMBAT
Le 24 février dernier, les hélicoptères Ka-52 ont été parmi les premiers à survoler le territoire ukrainien, comme en attestent de nombreuses images postées sur les réseaux sociaux. Certains ont été rapidement mis hors de combat et ont pu être photographiés de près.

L’agence de presse gouvernementale russe RIA Novosti a elle-même publié les images d’un de ces hélicoptères larguant des missiles en pleine campagne ukrainienne.

Pour traquer des cibles en pleine nuit, ces hélicoptères militaires peuvent aussi compter sur un système d’imagerie infrarouge produit par Safran, comme l’a révélé le site d’investigation EU observer, en 2015.

Contacté par Disclose, Safran affirme respecter « scrupuleusement la réglementation française et européenne » et ne plus fournir « d’équipements, de composants, de soutien ou de prestations de maintenances à la Russie« , depuis l’embargo européen de 2014.

« DICTATEUR »
Une société détenue par Thales et Safran a aussi profité de l’appétit militaire de Vladimir Poutine pour lui vendre des caméras infrarouges. La société Sofradir, c’est son nom, a signé un contrat de 5,2 millions d’euros avec la Russie, en octobre 2012. Quatre ans plus tard, d’après la note « confidentiel-défense » de la SGDSN citée plus haut, Sofradir devait encore livrer « 258 détecteurs infrarouges » à une société russe de défense.

En décidant de poursuivre ses livraisons au moins jusqu’en 2020, la France a donné un atout militaire de plus à Vladimir Poutine, dont l’armée est déjà en supériorité numérique face aux Ukrainiens. Un soutien embarrassant à celui que le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a qualifié, au déclenchement de la guerre, de « dictateur »


https://disclose.ngo/fr/article/ukraine ... mes-russie

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

14 Mar 2022, 14:25

Des caméras thermiques sur des chars ou des aéronef? :hein: Incroyable! Qui eu cru que ça existe! L'article te présente ça comme si c'était révolutionnaire et unique dans le monde militaire. #-o
Et quelle surprise que la France soit sur ce marché (sachant que la France est le leader mondial dans le domaine) :lol:
Et tout un pataquès en plus pour 152 millions € d'exportations en 5 ans soit 30 millions €/an ... Quand on connait la valeur du moindre petit contrat d'armement

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 02:24

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 16:15

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 18:04

Mais sérieux qu’il ferme sa gueule Macron, arrête de vouloir jouer au gendarme, et s’occupe un peu plus des français !
Maintenant il s’occupe d’une journaliste russe :nawak:

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 18:17

ruby, c'est un peu réducteur non ? :mrgreen:

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 19:01

C'est rassurant

Information
Le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées du Sénat, Le sénateur LR du Val-de-Marne Christian Cambon, a estimé ce mardi que les réserves de munitions de l’armée française étaient à ce point basses, que, selon certaines de ses sources, elles pourraient assurer une autonomie de «quatre jours» au maximum.

«Je ne force pas le trait, je pense même que mes informations sont encore optimistes par rapport à la réalité sur un certain nombre de points», a déclaré ce matin sur RFI Christian Cambon, avant d’ajouter que «le point le plus flagrant ce sont les munitions.»

«Il faut bien comprendre les choses, d’abord la France utilise actuellement des munitions sur la bande sahélo-saharienne avec Barkhane, donc nous ne sommes pas comme d’autres pays européens à regarder nos stocks, nous les utilisons aussi», a expliqué l'ancien maire LR de Saint-Maurice (1989-2017) pour appuyer son propos.

«Nous savons depuis longtemps que nous n’avons pas en matière de munitions, l’épaisseur, c’est-à-dire la quantité qui nous permettrait de soutenir un conflit de longue durée», a poursuivi Christian Cambon, ajoutant que «certains parlent» d'une autonomie «de trois-quatre jours».

Pour le parlementaire, il est donc clair qu'il faut que cette situation évolue et que les stocks soient plus conséquents. «On se souvient de la situation de la France en 1939 (à la veille de la Seconde guerre mondiale, NDLR) et nous ne voudrions pas nous retrouver dans une situation identique si jamais le conflit arrive jusqu’à nos portes, ce que nous n’osons pas croire», pour le moment.

«Nous sommes (les parlementaires, NDLR) les gardiens vigilants de la loi de programmation militaire, et nous allons aller dans ce sens. Nous avons pointé certaines faiblesses qui risquent de nous coûter cher en cas de conflits et il faut absolument se préparer et les Français en ont conscience», a conclu Christian Cambon.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 19:53

Les mecs étaient là en 1939. Costauds les papy.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 20:59

Merci à superolive d'avoir posté un tweet de Michel Goya, depuis je lis tous les jours son résumé quotidien de l'état du conflit, toujours concis et intéressant.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 21:08

Dans la même famille, j'ai toujours apprécié Chantal. Merci à Superolive de m'y avoir fait penser à nouveau.

Re: [Topic Unique] Conflit en Ukraine (Putin the dumb ass)

15 Mar 2022, 21:10

fourcroy, elle raconte pas les mêmes histoires :lol:
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