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Re: Le topic du climat

06 Oct 2023, 22:39

Il y a une semaine l'eau était à 22° à 12m de profondeur au large d'Agde. J'ai vu des gus plonger en combi fine et sans cagoule. Il y a un an je plongeais en Septembre à Marseille avec une surcombi...

Re: Le topic du climat

09 Oct 2023, 05:55

Ouais j’étais au Grau et je suis allé nagé plusieurs fois sans combi, elle était bonne effectivement :lol:

Re: Le topic du climat

09 Oct 2023, 22:31

Tu y étais ce we ?

Re: Le topic du climat

10 Oct 2023, 12:14

Je ne sais pas à qui tu t’adresses mais si c’est moi, c’était le we à cheval septembre/octobre

Re: Le topic du climat

10 Oct 2023, 19:33

J'y serai demain (pour le boulot) mais j'essayerai de mettre un bout de pied dans l'eau pour voir.

Re: Le topic du climat

10 Oct 2023, 21:00

WE à nager à cheval sans combi ?

Re: Le topic du climat

11 Oct 2023, 14:11

Article intéressant sur la répartition de l'utilisation de l'eau en France:

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html

Re: Le topic du climat

11 Oct 2023, 15:47

Et donc on tape sur les propriétaires de piscines depuis cet été alors que la part de consommation n'apparaît même pas dans ce calcul de conso. Vive la démagogie une fois de plus :lol:

Re: Le topic du climat

11 Oct 2023, 17:23

negrOM, clair que l’état devrait lâcher la « grappe » aux proprios de piscine.

Re: Le topic du climat

11 Oct 2023, 21:28

gigi, :lol: :lol:

Re: Le topic du climat

17 Oct 2023, 13:45

Information
Éolien : pourquoi la France encourt des sanctions

Paris risque d'être pénalisé pour ne pas avoir atteint les objectifs européens fixés sur les renouvelables, pointe la Cour des comptes.

ÉNERGIE Véritables emblèmes de la transition énergétique, les éoliennes cristallisent tous les mécontentements induits par cette transformation profonde de notre société et matérialisent la complexité des politiques publiques, soumises à des injonctions contradictoires.

La Cour des comptes s'est attelée à analyser la mise en oeuvre et les résultats des politiques publiques dédiées au développement de la production d'électricité éolienne terrestre et maritime, depuis 2017. Le rapport, publié ce lundi soir, met en avant les ambitions élevées de la France en la matière, ambitions qui risquent de lui coûter cher. En effet, elle est le seul pays européen à ne pas avoir atteint les objectifs fixés par la directive européenne de 2018 sur les énergies renouvelables. Ils ont été remplis à 80 %, avec une capacité de production éolienne de 20,9 gigawatts, soit 8,3 % de la production électrique nationale en 2022. Conséquence, Paris doit acheter des « droits statistiques pour des sommes importantes et encourt en outre des sanctions financières », note la Cour dans son rapport.

Ces « droits statistiques » correspondent à l'écart entre les objectifs fixés et ceux réalisés. Ils seraient compris entre 500 et 900 millions d'euros pour la seule année 2020. Ce à quoi pourraient s'ajouter des pénalités en cas de contentieux avec l'Europe. Un comble alors que le déploiement de l'éolien en France a longtemps été financé par l'État. Il a ainsi versé 4,3 milliards aux producteurs d'énergies renouvelables (toutes filières confondues) en 2017 et 5,8 milliards en 2020. Depuis 2021 et la hausse des prix de l'énergie, la tendance s'est inversée. Ces filières deviennent contributrices, reversant à l'État 9,1 milliards au titre de 2022 et 13,4 milliards sont attendus en 2023.

Accélérer le déploiement

Néanmoins, pour éviter de payer des pénalités et perdre une partie des bénéfices engrangés, il faudrait accélérer le développement des parcs éoliens terrestres et maritimes. Un double piège pour l'exécutif, qui s'est d'abord montré très frileux face au foisonnement des turbines avant de se décider à appuyer sur l'accélérateur ces douze derniers mois. Las, les blocages liés notamment à la difficile acceptabilité de nouveaux projets sont bel et bien là. La Cour des comptes dresse un panorama guère flatteur des « obstacles réglementaires » et « des procédures d'autorisation peu performantes ». « Aujourd'hui, à peine 20 % du territoire est accessible aux éoliennes », selon le ministère de la Transition énergétique. Le principal frein au développement découle des servitudes militaires et aéronautiques, qui limitent aussi la hauteur et la puissance des parcs. « Pour que quelques-uns puissent pratiquer l'aviation de loisir les week-ends, on limite le développement des énergies renouvelables », pestait récemment France Renouvelables. La question du foncier est primordiale, alors que les éoliennes sont très inégalement réparties : elles sont à 45 % installées dans les régions des Hauts-de-France et du Grand Est, qui ne représentent que 16 % du territoire !

Les évolutions incessantes des normes reflètent « l'attitude fluctuante de l'État vis-à-vis de l'éolien » depuis vingt ans, ajoute la Cour. Ces oscillations compliquent le développement de la filière, avec des parcs trop petits et un « taux de recours et de contention anormalement élevé ». Conséquence, il faut « en moyenne 7 ans pour un parc éolien terrestre et 10 ans pour le maritime. Nos partenaires européens vont souvent deux fois plus vite que nous ». La Cour recommande ainsi de « supprimer le caractère suspensif des demandes complémentaires d'informations » dans le cadre des autorisations environnementales.

Un autre sujet risque de rapidement faire des remous, celui du renouvellement des parcs qui arrivent en fin de vie. Le mouvement devrait aller en s'accélérant, avec un pic attendu en 2025. En effet, certains parcs éoliens construits avant 2011 se situent à moins de 500 mètres d'habitations. Ce qui est désormais interdit. La Cour préconise d'autoriser leur renouvellement en dérogeant à la règle des 500 mètres. Elle estime notamment que les riverains sont habitués à la présence de ces moulins et que leur remplacement en fin de vie devrait donc être autorisé. Plus généralement, la question du renouvellement des parcs existants soulève de nouvelles questions.

Les éoliennes en mer sont elles aussi soumises à des courants contraires. La France affiche de hautes ambitions dans le domaine, avec un objectif de 18 GW en 2035, contre à peine 0,5 GW installé cette année. Un grand plan de développement est prévu, par façade maritime. Or « un projet industriel d'une telle ampleur mériterait une maîtrise d'ouvrage unifiée », explique la Cour, dans un souci de cohérence. L'instance s'inquiète de voir des appels d'offres de grande ampleur bientôt lancés, sans que les cartes des fonds marins qui vont conditionner la faisabilité mais aussi le coût des projets n'aient encore été dressées.

La Cour appelle aussi à la vigilance sur les conditions de rachat de l'électricité renouvelable. En effet, certains parcs ont pu échapper à l'obligation de reverser le produit des ventes réalisées au-delà du « tarif de soutien » - ce minimum garanti payé par l'État pour encourager le développement de la filière. Un manque à gagner chiffré à 700 millions pour les finances de l'État en 2022. L'instance recommande donc « d'organiser un contrôle pluriannuel des coûts et de la rentabilité des parcs » éoliens.

Le FIgaro

Re: Le topic du climat

24 Oct 2023, 13:50

Information
Les fonds marins sous pression L'état des colonies de gorgones rouges présentes dans la rade de Marseille inquiète les scientifiques et les plongeurs. Qui demandent des mesures concrètes afin de les sauvegarder. Et d'enrayer le phénomène.

Une forêt animale partie en fumée. En silence, loin des réseaux sociaux et des extrêmes climatiques ressentis sur la terre ferme, les gorgones rouges n'ont pas souffert. Elles ont quasiment disparu des premières tranches de profondeur dans toute la rade de Marseille.

Les scientifiques de l'association Septentrion Environnement, soutenus par les agents du Parc national des calanques, s'accordent sur un taux de mortalité de 80% dans les vingt premiers mètres de fond.

"La chaleur a été six fois plus importante que les températures habituelles, et a duré 45 jours d'affilée au coeur de l'été", postule Tristan Estaque, chargé de missions scientifiques.

Les observations auxquelles il a participé, respectant le protocole RVA (pour "rapid visual assessment") créé il y a une quinzaine d'années par deux Marseillais et étendu depuis à l'ensemble du pourtour méditerranéen, ont fait référence au point d'être exploitées par la revue scientifique Global change biology, qui documente tous les aspects du changement environnemental dans le monde.

Une observation minutieusedepuis deux décennies

"À Marseille, les populations de gorgones sont suivies depuis les canicules de 1999 et 2003. Des lignes de thermomètres nous permettent de savoir à quelle température elles vivent, évoluent, se développent ou connaissent un recul, détaille Tristan. Dès la fin de l'hiver, on a constaté des vagues de chaleur. En 2023, on savait qu'on allait prendre cher...", se rappelle le jeune homme qui a lui-même photographié des centaines de colonies passées du rouge au blanc. En un été, ses prévisions se confirment. Peu ou pas de mistral, et donc un renouvellement des eaux de surface par les eaux du fond, en provenance des canyons au large des Calanques, beaucoup moins rapide que lors des étés précédents.

Or, à Marseille, l'eau est habituellement l'une des plus froides de la Méditerranée. "Davantage que sur le littoral corse, dans le Var ou sur la Côte d'Azur", insiste Tristan Estaque.

À quinze mètres de fond, ce dernier a relevé 27 degrés. À vingt mètres, 25 degrés, du jamais vu depuis que les mesures à grande échelle existent. Même si elles restent méconnues, les gorgones demeurent pourtant essentielles à la biodiversité car elles constituent un lieu de vie, de repos, de reproduction et d'alimentation pour de nombreuses autres espèces.

Les gorgones, véritables HLM de la mer

"Comme l'être humain, les gorgones ont un seuil de thermotolérance". Le fait qu'elles aient à descendre en profondeur pour survivre va accroître "la banalisation et l'homogénéisation des milieux naturels dans les premiers mètres", selon le chargé de missions scientifiques.

Des espèces habituées à vivre au chaud viennent combler ces espaces. "C'est déjà le cas en Grèce ou en Turquie, d'après Tristan. Ils sont envahis par des poissons issus de la mer Rouge". Afin de limiter les impacts de la présence de l'homme sur les colonies de gorgones, Tristan Estaque appelle à agir.

"Pourquoi ne pas interdire la pêche dans les zones marines protégées ? Du moins temporairement pour ne pas voir disparaître les gorgones tant qu'on a encore une chance qu'elles nous survivent". Celle-ci est faible. Même si on peut s'attendre à ce que les colonies de gorgones survivent en Méditerranée par cent mètres de fond encore quelques décennies, celles par 30, 40 ou 50 mètres de fond s'apprêtent à subir le même sort et s'éteindre... Dans l'indifférence générale ?

La Provence

Re: Le topic du climat

25 Oct 2023, 21:08

Dragan, merci.

Ca va être l'enfer en Méditerranée les prochaines années... Une mer quasi fermée, soumise au soleil et au réchauffement dans le sud de l'Europe...

Re: Le topic du climat

26 Oct 2023, 11:09

Superolive, et encore... Je me demande si cela ne va pas être pire dans des régions pas où peu habituées a la sécheresse et aux incendies et habituées a avoir l'eau qui tombe du ciel.

Il faut imaginer que d'importants aménagements ont été fait en Provence pour prévenir le manque d'eau. Aujourd'hui, tu ne pourrais plus faire des immenses lacs artificiels comme Ste Croix ou Serre Ponçon.
Quand tu vois le bordel pour faire des bassins de rétention. À l'époque, les services d'aménagement noyaient des vallées entières.

Re: Le topic du climat

29 Oct 2023, 21:37

Re: Le topic du climat

17 Nov 2023, 10:57

Re: Le topic du climat

17 Nov 2023, 18:06

En fait on mérite de disparaître
on sait que l'on détruit notre environnement, qui nous est indispensable pour vivre. Mais on accélère sa destruction... a quel point on est con en vrai ?

Tien, une anecdote qui fait pas rire, depuis quelques jours, ici a Bora Bora, le lagon est envahi par une éclosion de méduse, c'est une premiere, c’était jamais arrivé avant.

Re: Le topic du climat

17 Nov 2023, 18:11

The Flankeur, on accélère oui ... mais en Lamborghini Veneno V12 bi atmosphèrique et ça c'est la classe 8)

Re: Le topic du climat

17 Nov 2023, 19:44

À propos du glyphosate. Un journaliste qui a fait son travail, sans prendre pour argent comptant les lobbys industriels ou écologistes. Et en disant ça, je ne prends pas parti sur sa dangerosité ou pas. Je recherche juste l'info la moins biaisée possible, que ce soit d'un côté comme de l'autre.

Re: Le topic du climat

21 Nov 2023, 20:15

Information
Gagnant-gagnant ?
Les 1% face à l’écologie : «Les ultrariches qui se présentent comme des super-héros de la transition ont des intérêts à défendre»


Pour Edouard Morena, de l’Institut de l’université de Londres à Paris, de plus en plus de milliardaires de la «jet-set climatique» se disent écolos, préservant leurs investissements dans le capitalisme vert.


par Adrien Naselli
publié aujourd'hui à 16h48
Les rapports sur le climat se suivent et pointent systématiquement la responsabilité des ultrariches. Le dernier en date, «Egalité climatique : une planète pour les 99 %», rendu public par Oxfam ce lundi 20 novembre, met la pression aux leaders mondiaux, à quelques jours de la COP 28 à Dubaï, sur la nécessité d’une juste répartition de l’effort climatique. Présentée comme l’étude la plus complète sur l’inégalité climatique mondiale, elle affirme que les 77 millions de personnes les plus riches (1% de la population mondiale) sont personnellement responsables de 16% des émissions liées à leur consommation. Autant que les 5,11 milliards de personnes les plus pauvres (66% de la population).

Mais les 1% ne sont plus climatosceptiques. Dans Fin du monde et petits fours (La Découverte, 2023), le politologue Edouard Morena enquête sur «ces activistes climatiques d’un genre nouveau» qui entendent tirer parti de la transition écologique en installant l’idée d’un «capitalisme vert». Depuis les COP, qui font appel à des cabinets de conseil comme McKinsey and Co., jusqu’au «summum de l’entre-soi climatique» que représente Davos House en marge des sommets de Davos, de plus en plus d’ultrariches se disent écolos. Transitionner, oui, mais sans risquer de déstabiliser l’ordre social qui leur profite.

En quoi cette étude sur la responsabilité des ultrariches marque-t-elle une étape ?

On ne focalise plus uniquement sur leurs habitudes de consommation, la partie émergée de l’iceberg, mais sur leurs investissements. Les riches ne sont pas seulement des gens qui émettent beaucoup de CO2, ils sont des acteurs à part entière du débat sur la transition écologique. Le jour du One Planet Summet organisé par Emmanuel Macron en 2017, il prenait le petit déjeuner avec des milliardaires.

Il est acquis que des Jeff Bezos (Amazon) ou des Michael Bloomberg (ancien maire de New York), qui se présentent comme des super-héros de la transition, ont des intérêts à défendre. La philanthropie de la fondation Bill Gates (Microsoft) est un outil extraordinaire pour ne pas payer d’impôts. Leurs jets privés et leurs yachts renvoient à une extravagance qui nous choque. Mais, dorénavant, ils savent que leurs investissements sont scrutés.

Dans votre livre, vous montrez que la plupart des ultrariches sont acquis à l’idée d’une «transition écologique»…

En tant qu’acteurs de l’économie, ils ont intérêt à s’assurer que les politiques mises en place leur soient profitables. Certains ont donc centré leurs activités sur la croissance verte. Les dirigeants ou ex-dirigeants climatosceptiques comme Donald Trump et Javier Milei leur sont d’ailleurs très utiles car ils participent à renforcer un discours binaire qui opposerait ceux qui sont pour à ceux qui sont contre le climat. Cela les dispense d’aborder la question de la justice sociale et leur permet d’imposer un agenda de la croissance verte.

Contrairement aux idées reçues, la plupart soutiennent ainsi les marches pour le climat ou des mouvements plus radicaux…

Ils soutiennent le mouvement climat si le mouvement climat peut avancer leur agenda. Soutenir Extinction Rebellion ou s’afficher avec Greta Thunberg leur permet de renforcer le sentiment d’urgence et de promouvoir leurs solutions comme les plus réalistes à court terme : pour lutter contre les énergies fossiles, ils plaident pour que les aides soient réorientées vers des constructeurs d’éoliennes ou de panneaux solaires ou de voitures électriques.

Mais pour eux, la transition bas carbone doit être portée d’abord par des entrepreneurs perçus comme des génies, et non par l’Etat. Ils promeuvent donc des politiques de subvention aux entreprises, de crédits d’impôts et d’aides variées. Or, ces politiques ont un coût pour la puissance publique et donc pour l’ensemble des citoyens, avec des contreparties assez limitées.

Le rapport d’Oxfam recommande, à ce titre, la mise en place d’un impôt sur la fortune climatique ; cette idée peut-elle aboutir alors que Bruno Le Maire l’a déjà rejetée en France ?

Nous avons des rapports de plus en plus officiels, comme le rapport Pisani-Ferry en juin, qui évoquent une taxation progressive des plus riches. Or, le débat climatique tel qu’il est posé par ceux qui promeuvent la croissance verte repose sur l’idée que les acteurs privés vont se réguler aux mêmes – cette idée a donc encore beaucoup de mal à s’imposer. D’un autre côté, si la question de la justice fiscale est clé, il ne suffit pas pour autant de taxer !

Des politiques qui ne feraient que reverser aux riches l’argent taxé aux riches, pour qu’ils investissent dans les technologies bas carbone par exemple, ne changeraient rien à notre modèle fortement inégalitaire. En revanche, si on s’en servait pour mettre en place un service public de l’énergie verte, on lutterait efficacement contre les inégalités. Ce qui donne de l’espoir est que nous ne sommes plus dans la mise à l’agenda. Les débats sont centrés sur le type de transition qu’on veut avoir. On est passé à une nouvelle étape.

Qu’attendre de la COP 28 ?

On est toujours déçu par les COP, d’abord, parce que les attentes sont démesurées. Mais chacune participe à forger le discours général autour de la question climatique. Elles ont dorénavant une influence presque culturelle. Les ONG ont un rôle à jouer au sein de ces espaces pour influencer l’orientation des discussions. L’année dernière, ce qui s’est passé à Charm el-Cheikh avec l’accord sur l’établissement d’un mécanisme de financement pour les «pertes et dommages» dus aux catastrophes induites par le climat dans les pays vulnérables était en ce sens historique.

A quand remonte l’idée d’un «capitalisme vert» ?

On peut dire qu’il y a un tournant au début des années 2000, avec l’horizon de la conférence de Copenhague sur le climat en 2009 (COP 15). Le contexte de la ratification du protocole de Kyoto et du premier marché carbone au niveau européen va inciter certaines élites économiques à investir.

Il y a aussi le documentaire Une vérité qui dérange d’Al Gore en 2006, qui montre la prise de conscience chez les élites économiques que le climat est une menace y compris pour eux et qu’il faut y faire face. Leur but, dans le meilleur des cas, est de réduire collectivement nos émissions de carbone ; dans le pire des cas, de conserver leurs intérêts.
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