Modérateur: Modérateurs
J'avoue ne pas être du tout à l'aise avec le fameux thème de la décroissance. Et pourtant j'ai lu des choses là dessus.
Cela reste un concept assez fumeux pour moi.
La décroissance (sous réserve de la comprendre et ce qui n'est pas mon cas) devrait concerner toute l'humanité vu que sur ce topic on parle bien du climat.
Or on constate bien, à juste titre, que des centaines de millions de gens en Afrique ou en Asie veulent justement accéder à la croissance pour sortir de leur vie misérable.
Je dis çà sans vouloir polémiquer. Et sans politiser le sujet. C'est un simple questionnement personnel.
sillicate a écrit:J'avoue ne pas être du tout à l'aise avec le fameux thème de la décroissance. Et pourtant j'ai lu des choses là dessus.
Cela reste un concept assez fumeux pour moi.
La décroissance (sous réserve de la comprendre et ce qui n'est pas mon cas) devrait concerner toute l'humanité vu que sur ce topic on parle bien du climat.
Or on constate bien, à juste titre, que des centaines de millions de gens en Afrique ou en Asie veulent justement accéder à la croissance pour sortir de leur vie misérable.
Je dis çà sans vouloir polémiquer. Et sans politiser le sujet. C'est un simple questionnement personnel.
Si j'ai bien compris, cela se traduirait par une baisse des pib, et une économie mondiale en récession continue. Donc si on ne change pas le modèle économique mondial, crise éco sur crise éco, avec entre deux des (petits ?) rebonds. En clair, ça va être la merde. J'ai du mal quand même à me projeter dans un monde où, disons tous les 5 ou 10 ans, on aurait une crise identique à celle de 2008. Dans ces scénarii, ce qui me fait le plus peur, ce sont les destabilisation des états les pus faibles, et le pouvoir que les populistes (nationalistes, religieux, etc.) pourraient facilement gagner afin de lancer leurs guerres saintes/pour leurs espaces vitaux.
Une civilisation radioactive « pour sauver la planète »
Dans un article publié par Scientific American en 2015, David Biello cite une étude présentant la France et la Suède – deux puissances nucléaires – comme des exemples à suivre pour une politique énergétique globale[ii]. Entre 1972 et 1986, la Suède a construit douze réacteurs. Six sont toujours en cours d’exploitation aujourd’hui et fournissent environ 30 % de l’électricité du pays. Même scénario pour la France qui a construit 59 réacteurs durant ces deux décennies. En 2020, il en restait 56 en cours d’exploitation qui fournissent environ 70 % de l’électricité du pays[iii]. Selon les auteurs, d’après les données historiques de déploiement du nucléaire au niveau régional, il suffirait de la « volonté politique, d’une planification économique stratégique et de l’acceptation du public » pour que « le nucléaire remplace l’ensemble de la production électrique à partir de combustibles fossiles (incluant le remplacement du parc nucléaire actuel et l’augmentation prévue de la demande totale d’électricité) d’ici 25 à 34 ans – bien avant le milieu du siècle ». Il s’agit bien sûr ici de la production électrique, une donnée parfois confondue avec la consommation totale d’énergie. En France par exemple, l’électricité est peut-être « bas carbone » grâce au nucléaire, mais l’électricité ne comptait même pas pour 23 % de la consommation d’énergie finale en 2015 contre 67 % pour les carburants fossiles (pétrole, gaz et charbon[iv]).
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