Modérateur: Modérateurs
carma a écrit:JPP REVIENS a écrit:On massacre l'économie, on détruit le moral. Pour 2%.
Mathématiquement ça peut paraître dingue. Maintenant si le virus se propage à 2/3 de la population française, ça fait 900000 morts. La décision n'est quand même pas si simple à prendre. Franchement, j'aimerais pas être à leur place.
Jester a écrit:Et je préférerais ne pas faire partie des 900 000. Ni un membre de ma famille.
fourcroy a écrit:Vous ne péteriez pas un peu les plombs ? Que des gens s'inquiètent de se retrouver au chômage, de devoir mettre la clef sous la porte ou de ne plus pouvoir payer leur crédit, d'accord. Mais dire que vous mettez votre vie en parenthèse parce que les parcs restent fermés, je ne m'y attendais pas.
Jester a écrit:2% de mortalité ? 30-40% de mortalité en réa...
Je prends le risque de mourir d'ici un mois si je le choppe, alors que si un traitement est trouvé d'ici septembre, j'ai des chances de continuer de vivre même en le choppant. Y a quoi de difficile à comprendre JPP ?
PS : le 06 sera assurément en vert, donc reprise malgré le virus car nos hopitaux ne sont pas du tout hors capacité.
dxd92 a écrit:Jester a écrit:Et je préférerais ne pas faire partie des 900 000. Ni un membre de ma famille.
Ne traverse plus la rue, parce que t'as aussi la possibilité de mourir. Dingue non ?
JPP REVIENS a écrit:Jester a écrit:Ce décès en réanimation, c'est 30 à 40% des 5% de personnes ayant contracté une forme critique du COVID 19 les ayant amenés en réanimation. Avec, là encore, des variabilités en fonction du sexe, de l'âge, de l'état physique général.
Fidel Cienaga a écrit:Sans tests, sans thérapie, et des structures hospitalières limitées, je ne vois que deux gouvernances possibles de la crise :
- des confinements plus ou moins stricts avec des adaptations locales plus ou moins souples tant qu'il n'y a pas de solutions médicales d'ampleur.
- une Bolsonarisation de la morale politique, inconnue en Europe depuis 1941, sur le mode biopolitique. Faire vivre et laisser mourir... La vie de certains valant plus que celles d'autres, selon des critères strictement comptables de préemption de bénéfices imaginaires à venir (situation imaginaire aussi).
Personnellement je souscris à la noblesse du souci d'autrui qui vise à ne laisser crever personne sans avoir fait le max pour l'éviter. Je suis prêt aux sacrifices personnels et efforts radicaux pour y parvenir, dans la durée. Un autre choix éthique m'est totalement impossible. C'est ce que notre civilisation et l'Europe politique est censée nous apporter. Une société se mesure à cette aune là.
Bien sûr ça s'accompagne d'une grand exigence politique envers les représentants du peuple à qui est confiée cette immense responsabilité.
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