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Herpès Léonard a écrit:Quand on pense à cette attestation ça reste quand même une connerie sans nom. Le Français doit se faire une attestation à lui même pour pour pouvoir sortir
Je suis pour un confinement beaucoup plus strict, Philippe tout à l'heure nous explique qu'on ne peut pas aller à l'enterrement d'un proche, par contre on peut aller faire un footing ou aller faire des courses sans que ce soit vraiment réglementé
Dragan a écrit:Malgré la quarantaine ça diminue pas en italieInformationLa protection civile italienne annonce 345 décès supplémentaires, total de 2.503. Actuellement, il y a 26.062 personnes positifs au coronavirus (+2.989). 11.108 sont en isolement car asymptomatiques, 2.060 en thérapie intensive.
La propagation commence à ralentir en Italie
Jérôme Gautheret
La progression diminue dans les régions où le confinement a été mis en place le 8 mars
Rome - correspondant
C’est la première – relative – bonne nouvelle dans la terrible crise sanitaire à laquelle est confrontée l’Italie depuis trois semaines : selon les bilans, la courbe de progression du Covid-19 semble enfin ralentir, laissant apparaître les effets positifs du choix du confinement de la population, décidé progressivement à partir du 8 mars. La tendance avait été décelée depuis deux jours par les observateurs de l’épidémie, mais personne n’osait encore s’avancer, préférant attendre que les données chiffrées soient plus solides.
Attilio Fontana, le gouverneur (Ligue) de la région Lombardie, épicentre de la crise, a été le premier, parmi les responsables politiques italiens, à l’évoquer publiquement. Certes, le Covid-19 continue à sévir dans sa région, mais, a-t-il annoncé sur la chaîne d’information Sky TG 24, lundi 16 mars, « sa croissance n’est plus exponentielle ». Le rythme de sa progression ralentit, lentement mais sûrement, ce qui permet d’espérer enfin, à moyen terme, une amélioration de la situation, même si les perspectives immédiates restent très sombres.
Quelques heures plus tard, le bilan journalier délivré par la protection civile italienne était publié, et donnait plus de corps à cette théorie optimiste. Dans la soirée, le professeur Franco Locatelli, président du Conseil supérieur de santé, a déclaré : « Il y a une attention confiante sur ces données, qui doivent encore être consolidées dans les deux prochains jours. »
Certes, en valeur absolue, les chiffres du jour sont terribles : avec 349 morts de plus que la veille, et la barre des 2 000 victimes (2 148 au total) franchie, le bilan est effroyable. Selon tous les modèles de calcul, la barre des 3 000 décès devrait être franchie mercredi ou jeudi, et les deux prochaines semaines verront sans doute le nombre de morts atteindre de dramatiques proportions.
Mais le nombre de cas recensés croît nettement moins vite, en pourcentage. Ainsi, selon le bilan de la protection civile, actualisé dans la soirée, le pays compte désormais 28 114 cas, mais la hausse du jour n’est « que » de 13 %, contre 17 % la veille et 19 % samedi.
Tests moins systématiques
Sans doute ce chiffre est-il de moins en moins parlant : avec la progression de l’épidémie, et sa généralisation à des zones de peuplement trop importantes, les tests sont devenus moins systématiques : dans le nord du pays, ils se font désormais à l’arrivée à l’hôpital, et non plus à l’apparition des premiers symptômes.
Il n’en reste pas moins que cela suggère une tendance, qui semble démontrer le bien-fondé de mettre en place des zones de confinement, puis de les étendre progressivement à l’ensemble du territoire. En effet dans le détail, c’est en Lombardie (+ 10,4 %), en Emilie-Romagne (+ 10,9 %) et en Vénétie (+ 13,5 %) que la hausse du nombre de cas ralentit le plus. Or c’est précisément dans ces zones que le confinement a commencé, dès le 8 mars. Bientôt, on devrait donc assister à l’apparition d’une tendance tout aussi nette dans le reste du pays.
Dans la province de Bergame, ou la situation des hôpitaux est très préoccupante, la croissance du nombre de nouveaux cas est passée sous les 10 %, de quoi donner un peu d’espoir aux personnels soignants. La population, durement éprouvée, en aura bien besoin : en une semaine, 385 morts ont été comptabilisés, et les chambres mortuaires étant toutes pleines, les corps des victimes sont désormais placés dans les églises de la ville.
Alors que les structures sanitaires, partout dans le nord du pays, sont soumises à un défi d’une ampleur inédite, la mobilisation générale s’organise : lundi, le gouvernement a annoncé, outre un effort particulier de 3,5 milliards d’euros, l’arrivée de 10 000 jeunes médecins, qui seront dispensés du traditionnel examen d’Etat final pour être placés plus vite en première ligne. Leur présence est d’autant plus nécessaire que, selon le ministère italien de la santé, plus de 2 000 médecins travaillant au quotidien sur le coronavirus ont été contaminés depuis le début de l’épidémie.
Un autre décret devrait rendre possible la réquisition de certaines ressources appartenant à des cliniques privées, afin de dégager des lits supplémentaires pour affronter le pic de contagion prévisible, attendu pour la semaine prochaine.
Herpès Léonard a écrit:Jester, on ne peut pas lire ton article faut être abonné
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