MassaliaLive.com

[jarlandine]

Ho, hé, les hôpitaux, depuis 2 ans que le Covid est là , ils ont allègrement continué à en fermer, restreindre le nombre de lits, de services d' urgence, etc .... alors poupougne

[Rocca]

C’est une vraie info chiffrée ou ce sont des rumeurs de PMU ?
Vraie question

[jarlandine]

Information

Olivier Véran tente d’expliquer la fermeture de plus de 5 700 lits à l’hôpital
Publié le 27 octobre 2021 à 18h52 - Mis à jour le 28 octobre 2021 à 18h44

Malgré la pandémie, plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, rapportait une étude du ministère de la santé fin septembre. Dans un entretien publié dans Libération mercredi 27 octobre, le ministre de la santé, Olivier Véran, esquisse les raisons de ces fermetures massives : « Faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter. »

Outre le manque de personnel, le ministre de la santé note une augmentation de l’absentéisme « d’un peu moins d’un point sur la même période pour les personnels non médicaux », ainsi que des démissions, mais « dans des proportions modérées ». Résultat : « Dans seize CHU (…) une hausse de près d’un tiers des postes vacants chez les paramédicaux par rapport à l’automne 2019. »
Les nouveaux recrutements ne suffisent pas à compenser les besoins. Entre 2018 et 2021, un peu plus d’un millier d’étudiants infirmiers en formation ont « démissionné avant la fin de leurs études ». « Une enquête sera lancée » pour qu’on « en comprenne les raisons ».
20 % de lits fermés selon le conseil scientifique
La Fédération hospitalière de France (FHF) avait fait état, le 20 octobre, d’« un taux d’absentéisme de l’ordre de 10 % » et de « 2 à 5 % de postes vacants de soignants » au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics.

Et dans son avis du 5 octobre, le conseil scientifique faisait état d’« un pourcentage important de lits fermés, chiffré à environ 20 % » malgré un « recours déjà important et en augmentation aux heures supplémentaires et à l’intérim ». Ces données recueillies « auprès des grandes structures hospitalières du pays dans les plus grandes régions françaises » mettent également en lumière « un grand nombre d’emplois vacants, avec notamment cinq professions en tension » : infirmiers, infirmiers de bloc opératoire, infirmiers anesthésistes, manipulateurs de radiologie et masseurs-kinésithérapeutes.
« Le chiffre de 20 %, j’aurais tendance, comme ça, à le contester. Et en tous les cas parce que j’aime profondément la science et qu’avant de m’exprimer, je vérifie de ne pas raconter n’importe quoi. J’ai demandé à avoir une étude la plus exhaustive possible sur l’état de fermeture », a commenté mercredi après-midi M. Véran lors d’une audition à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de finances pour 2022. « Pour l’instant, le seul chiffre dont je dispose, c’est sur un échantillon très parcellaire de seize CHU. Avec tous les biais qu’on peut reconnaître, sur seize CHU, la dernière donnée qui m’est remontée, c’est 5 % de lits de médecine temporairement fermés. On serait donc assez loin de 20 % du parc hospitalier général », a-t-il ajouté.

« La situation est compliquée, mais je refuse le fatalisme », ajoute Olivier Véran auprès de Libération. Il assure avoir conscience « que la problématique actuelle la plus lourde », ce sont « les conditions de travail dégradées à cause des sous-effectifs ».
Les alarmes sur la dureté des conditions de travail dans les hôpitaux se sont faites nombreuses depuis plusieurs années.

Dès mai 2019, certains établissements hospitaliers, notamment leurs services d’urgences, se mettaient en grève. En août de cette année-là, plus d’un tiers des 640 établissements du pays étaient touchés par la mobilisation. « Nos revendications pour plus d’humanité dans la chaîne de soins sont les mêmes », expliquait alors au Monde un assistant de régulation du SAMU de Savoie, en grève pour soutenir ses collègues de l’hôpital de Chambéry. « Ce qu’on veut, ce n’est pas une prime, c’est des collègues. »
En janvier 2020, près de 1 200 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service et 470 responsables d’unités, avaient annoncé leur démission de leurs fonctions d’administration, de gestion et de représentation, en l’absence de négociation avec le gouvernement sur les moyens de l’hôpital public.
Le Ségur de la santé, conclu en juillet 2020, destiné à réformer ce secteur et à le rendre plus attractif, notamment via des augmentations de salaires, n’a pas réglé le malaise des personnels hospitaliers. « Avant le Ségur, les infirmiers se situaient à – 20 % par rapport au salaire moyen européen, expliquait alors au Monde Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers CFE-CGC. Depuis la revalorisation, on est encore à – 10 %. »

Depuis le 9 octobre, le personnel des urgences du centre hospitalier de Laval (Mayenne) est en grève illimitée. « On est cinq équivalents temps plein pour un objectif entre seize et dix-huit. A peine un tiers de l’objectif cible », avait déclaré Caroline Brémaud, chef du service des urgences de cet hôpital, invitée sur France Inter le 18 octobre.

le Monde

Alors oui, le malaise ne dure pas que depuis 2 ans, il s' est aggravé avec de plus en plus de non médicaux pour gérer l' hôpital et réclamant des bénéfices tandis que les salaires et conditions de travail se dégradaient alors que le nombre de patients augmentait et surtout des personnes de plus en plus âgées avec Alzheimer et autres maladies de longues durées et prenantes . Ils n' ont rien su prévoir, hôpitaux, maisons de retraites, centres spécialisés, médecins, personnel soignant, etc ...

[sillicate]

Scoop (non) : on va continuer à fermer des lits pendant encore 10 ans. Parce que pendant encore au moins 10 ans, le nombre de médecins en France va diminuer continuellement. Et merci aux génies qui dans les années 80, se sont dit que pour réduire le déficit de la sécu, il suffisait de réduire le nombre de médecins formés (logique libérale sans faille : moins d'offre de soin via moins de médecins -> moins de dépense de soin -> moins de déficit -> )

[320cds]

Ho, hé, les hôpitaux, depuis 2 ans que le Covid est là , ils ont allègrement continué à en fermer, restreindre le nombre de lits, de services d' urgence, etc .... alors poupougne

Je t'aime bien Jarlandine, mais sans déconner, c'te mauvaise foi. Le débat de l'hopital est un vrai sujet global et je déteste la logique libérale à ce propos, la rentabilité de l'hopital est une débilité sans nom. Après il y a des réformes intelligentes dans certains cas sur la médecine ambulatoire et trop de gens vont à l'hosto au moindre pet de travers. Il faut trouver le juste milieu pour conserver un système hospitalier digne.

Mais on ne va pas créer des services complets de réa parce que des gens ont décidé que le vaccin ARN c'est caca, que leur FB a raison putain. Va en Hollande là par exemple, ils ferment les bars à 17H en ce moment. C'est pas les méchants médecins et politiques qui veulent faire chier le peuple. On a l'impression d'avoir à faire à des gamins.

[Rob77]

C'est un peu léger d'opposer le vaccin à la fermeture des lits.
La fermeture des lits a commencé avant, s'est poursuivie pendant, et continuera après la COVID.

Me concernant, si j'étais au pouvoir, il est clair que la médecine libérale disparaîtrait et avec elle la liberté d'installation des médecins.

Les professionnels de santé seraient fonctionnaires d’État, et muteraient selon une usine à gaz proche de celle qui prévaut à l’Éducation nationale (plutôt 2nd degré que 1er degré d'ailleurs).

La liberté d'installation est pleinement incompatible à mes yeux avec l'intérêt général. Et je définis l'intérêt général sur cette question comme la possibilité pour toutes française/français et personne vivant sur notre territoire, de pouvoir accéder à un panel de soins spécialisés en moins de 30 minutes, et la médecine générale en moins de 15 minutes, financés intégralement par la sécurité sociale.

Hors de question de dire "soigner des gens à Lizy sur Ourcq, hors de question, je ne vais pas m'enterrer dans un bled pommé alors que j'ai donné 10 ou 15 années d'études".

Désolé si ça fait hurler les toubibs du forum. Et si on me rétorque que plus personne ne fera ce métier et qu'on fera fuir les talents, je réponds d'avance que des toubibs on peut en former et en recruter de partout. La mondialisation et ses "vertus concurrentielles", ça ne s'applique pas qu'aux ouvrier-es.

Sur ce, je m'en retourne observer Rico Zemmour. La France a de l'avenir.

[superolive]

Rob77, j'étais sur que tu avais un petit faible pour Zemmour

[sillicate]

Rob77, pour avoir lu un médecin expliquer le problème, il présentait ça ainsi : ils font 10 ans d'étude pendant lesquels ils sont les larbins de l'hopital (payé 1€ de l'heure à bosser toute la semaine, des gardes à faire, le tout en plus de suivre les cours et préparer les examens et concours), pendant lesquels ils commencent aussi à fonder une famille. Et ensuite, on va les obliger à aller s'installer à trifouillis les oies, sans choix. Ils font comment si leur partenaire de vie ne veut/peut pas ? Leur vie personnelle doit passer avant leur métier ?

[Rocca]

Ok, faut pas oublier que leurs études sont payées et donc gratuites pour eux. Et le fait que la sécu rembourse les frais, aide pas mal à avoir leur business. Pas certains que les gens iraient aussi souvent si ça leur coûtait 25€

Les médecins sont un peu des fonctionnaires libéraux

[The Flankeur]

il y a un truc que j'ai du mal a comprendre.
cela fait des années que l'on ferme des lits dans les hôpitaux, cela fait des années que tous les hivers on nous montre sur TF1 et autres journal TV que des gens attendent dans des brancards aux urgences par manque de place, que les hôpitaux sont saturés en période hivernal (grippe et autres maladie d'hiver)
et la on fait les étonnés et on s'affolent courant se faire une troisième dose pour sauver les hôpitaux et le staff médical ??

il y a un truc qui m’échappe. avant le covid les hôpitaux était saturés tous les hivers, et depuis, il y a encore moins de lit mais on va tenter de pas saturer les hôpitaux en période de pandémie mondial ??
c'est un peut du foutage de gueule nan ??

[Rob77]

Il y a sûrement des gens plus compétent-es que moi sur ce sujet, mais je crois qu'une partie de la réponse aux hôpitaux saturés se trouve, outre la question traditionnelle des moyens et celle des choix politiques qui ont été faits, dans les déserts médicaux qui fleurissent et vont continuer sur une grande partie du territoire français, pour au moins dix ans (le temps de former la nouvelle génération).

Quand t'as pas de toubib qui répond parce que surchargé de boulot, ou que tu n'as pas de toubib tout court pour soigner ta grippe, tu finis par aller...aux urgences.

[Rob77]

Rob77, pour avoir lu un médecin expliquer le problème, il présentait ça ainsi : ils font 10 ans d'étude pendant lesquels ils sont les larbins de l'hopital (payé 1€ de l'heure à bosser toute la semaine, des gardes à faire, le tout en plus de suivre les cours et préparer les examens et concours), pendant lesquels ils commencent aussi à fonder une famille. Et ensuite, on va les obliger à aller s'installer à trifouillis les oies, sans choix. Ils font comment si leur partenaire de vie ne veut/peut pas ? Leur vie personnelle doit passer avant leur métier ?

Les apprenti-es toubib sont les larbins de l'hôpital, notamment parce que celui-ci est en crise profonde et structurelle.

Pour la deuxième partie de ton message, ça s'applique à tout-e fonctionnaire d'Etat (enfin je crois). La question ne se pose pas pour les flics, profs et autres. On va où on a besoin de nous.
Lors de mon année de stage, j'ai discuté avec un collègue qui avait été bombardé dans un quartier populaire de Paris. Il venait de la Réunion. On ne lui a pas tellement demandé son avis...

C'est le sens de la fonction publique.

[Gastibelza]

The Flankeur, les gens râlent quand les profs ne sont pas remplacés, ils râlent parce qu'ils doivent attendre trop longtemps aux urgences, ils râlent parce qu'ils font la queue à la Poste, ils râlent parce qu'il n'y a pas assez de policiers dans la rue, ils râlent parce que l'audience au tribunal a été fixée dans 8 mois, ils râlent parce que leur nouvelle carte d'identité ne leur sera peut-être pas livrée à temps pour voyager.
Par contre, quand un candidat aux élections explique qu'il y a trop de fonctionnaires et qu'il va réduire les effectifs, ça ne leur pose aucun problème de voter pour lui.

[The Flankeur]

Rob77, Je dis pas le contraire, justement que l'on m'explique en quoi soudainement la saturation des hôpitaux est du au Covid et surtout au non vaccinée...
Ca fait 10 ans que tous les hivers les hôpitaux sont saturés, on continu a fermer des lits et tous d'un coup c'est a cause des non vaccinés que les hôpitaux serait saturé, c'est nous prendre un peut pour des cons nan ??

[Rob77]

C'est un artifice de communication permettant au gouvernement de s'exonérer de sa propre responsabilité dans les problèmes de l'hôpital public.

Macron était ministre dans la précédente mandature. Dans son gouvernement actuel, on trouve des gens qui ont eu des responsabilités ministérielles ou parlementaires sous Hollande ou Sarkozy. Ces gens ont leur part de responsabilité.

Mais c'est plus commode de taper sur la population non-vaccinée.

Cela étant dit, les gens non-vacciné-es qui vont en réanimation (la majorité des cas si j'ai bien compris), contribuent aussi à la saturation des services hospitaliers...lesquels sont déjà saturés très souvent en hivers hors COVID... En bout de chaîne, ça entraîne des non prises en charge et potentiellement une surmortalité.

[320cds]

The Flankeur, les gens râlent quand les profs ne sont pas remplacés, ils râlent parce qu'ils doivent attendre trop longtemps aux urgences, ils râlent parce qu'ils font la queue à la Poste, ils râlent parce qu'il n'y a pas assez de policiers dans la rue, ils râlent parce que l'audience au tribunal a été fixée dans 8 mois, ils râlent parce que leur nouvelle carte d'identité ne leur sera peut-être pas livrée à temps pour voyager.
Par contre, quand un candidat aux élections explique qu'il y a trop de fonctionnaires et qu'il va réduire les effectifs, ça ne leur pose aucun problème de voter pour lui.

+1

[320cds]

C'est un artifice de communication permettant au gouvernement de s'exonérer de sa propre responsabilité dans les problèmes de l'hôpital public.

Macron était ministre dans la précédente mandature. Dans son gouvernement actuel, on trouve des gens qui ont eu des responsabilités ministérielles ou parlementaires sous Hollande ou Sarkozy. Ces gens ont leur part de responsabilité.

Mais c'est plus commode de taper sur la population non-vaccinée.

Cela étant dit, les gens non-vacciné-es qui vont en réanimation (la majorité des cas si j'ai bien compris), contribuent aussi à la saturation des services hospitaliers...lesquels sont déjà saturés très souvent en hivers hors COVID... En bout de chaîne, ça entraîne des non prises en charge et potentiellement une surmortalité.

Oui quand même. Que les derniers gouvernements ont eu une politique honteuse sur les hopitaux, c'est un fait incontestable quand on a un tant soit peu une fibre sociale. Cela n'exonère pas les Français de ne pas faire n'importe quoi face au Covid (geste barrière, vaccin..).

[dxd92]

The Flankeur, les gens râlent quand les profs ne sont pas remplacés, ils râlent parce qu'ils doivent attendre trop longtemps aux urgences, ils râlent parce qu'ils font la queue à la Poste, ils râlent parce qu'il n'y a pas assez de policiers dans la rue, ils râlent parce que l'audience au tribunal a été fixée dans 8 mois, ils râlent parce que leur nouvelle carte d'identité ne leur sera peut-être pas livrée à temps pour voyager.
Par contre, quand un candidat aux élections explique qu'il y a trop de fonctionnaires et qu'il va réduire les effectifs, ça ne leur pose aucun problème de voter pour lui.

+1

Je suis encore maintenant assimilé comme un fonctionnaire on va dire, et réduire l'appareil d'État à certains endroits pour le réaffecter là où c'est nécessaire, je trouve ça bien. Les conseils régionaux qui doublent les conseil departementaux, les agglomérations etc c'est un gloubiboulga de fonctionnaires, qui au final sont payer pour envoyer des e-mails et faire des camemberts.

[jarlandine]

Punaise, je suis éligible à la 3eme dose au 15 de ce mois sauf que sur le 04 je ne trouve pas de créneau jusqu' après les fêtes
Je ne sors que pour les courses alimentaires une fois par semaine, la pharmacie une fois par mois, j' ai arrêté le marché du dimanche à cause des sans masques qui viennent te souffler dessus devant les étals.
Je fais mon tour de 30 minutes dans les rues désertes du quartier les après midi, je regroupe la boîte à lettres, la poubelle, le tri sélectif, j' évite les horaires d' entrée et sortie de l' école du bas de la rue, à part quelques chats je ne croise pas grand monde et chacun prend un trottoir différent dans ces cas là.
Alors le petit Jésus à minuit et le bisou sous le gui étant de l' humour , je maintiens qu' ils ne me priveront pas du repas de midi du 26 et de celui du 1er janvier avec mes enfants et le petit fils, soit 4 à table, point barre

[superolive]

jarlandine, tu as regardé sur Doctolib ou ViteMaDose ?

ViteMaDose interroge tous les sites (dont doctolib), tu auras donc plus de chances de trouver un créneau sur ce site que sur doctolib ....