18 Juil 2021, 21:03
18 Juil 2021, 22:07
18 Juil 2021, 22:20
18 Juil 2021, 22:40
19 Juil 2021, 06:20
19 Juil 2021, 07:22
Les vaccins à ARNm auront-ils des effets secondaires à lg terme ? Risques de transmettre l'ARNm au foetus & risque de cancer. Eléments de réponse.
Les virus correspondent à un assemblage de protéines qui assurent leurs fonctions. Ils les produisent à partir d'un code génétique : soit de l'ADN (virus à ADN) soit de l'ARN (comme le SARS-CoV-2).
Les virus sont incapables de produire eux-mêmes leurs protéines. Ils ont besoin d'infecter la cellule d'un hôte et d'utiliser ses "outils" pour produire leurs protéines à partir d'un ADN/ARN.
Certains virus à ARN, appelés rétrovirus (comme le VIH), ont besoin de passer par une transformation de leur ARN en ADN (ce qu'on appelle une transcription inverse), et d'intégrer cet ADN au génome humain pour pouvoir produire leurs protéines.
Ces rétrovirus infectent surtout des cellules "non sexuelles" (somatiques) se transmettent rarement à la descendance. Mais à l'echelle du vivant, ce phénomène (transmission par intégration d'éléments viraux aux cellules sexuelles) n'est pas si rare: 8% de l'ADN humain contient des traces de rétrovirus. Et nous sommes bien vivants !
Le SARS-CoV-2 n'est pas un rétrovirus ! Il n'a pas besoin de transformer son ARN en ADN et de rentrer dans le noyau de la cellule (où est situé l'ADN de l'hôte) pour produire ses protéines. Il le fait dans le cytoplasme.
Une étude récente a suggéré que ds un laboratoire (in vitro et pas chez l'homme), l'ARN du SARS-CoV-2 pouvait être retro-transcrit et intégré au génome de cellules. En utilisant des vestiges de rétrovirus (retrotransposons endogènes) déjà intégrés au génome. Pour le moment, 0 élément pour dire que ça se passe chez l'homme.
Bref, l'intégration de l'ARN du SARS-CoV-2 au génome humain :
- N'est absolument pas prouvée
- Est très peu probable
- Ne se transmettra certainement pas à la descendance (les cellules sexuelles n'étant pas atteintes)
- N'aurait peut-être aucune conséquence
- Concernerait l'infection COVID (notamment quand le virus persiste longtemps) et PAS LA VACCINATION.
- L'ARNm vaccinal déclenche une réponse immunitaire et disparait en qqs jours.
Quant au risque de cancer... Certains virus (papilloma, hépatites...) sont oncogènes = l'infection (chronique +++) de cellules par ces virus les exposent à un risque de devenir cancéreuses. Le SARS-CoV-2 est-il oncogène ? Pas de donnée permettant de l'affirmer. Quant au vaccin ? Il n'y a pas de vaccin oncogène ! Il y a besoin de temps pour transformer une cellule en cancer et l'ARNm est très rapidement détruit. Des vaccins permettent même nous protéger de virus cancérogènes (ex papilloma).
Alors se vacciner, c'est se protéger d'une infection par le SARS-CoV-2, et donc se prémunir de risques très hypothètiques à moyen terme (peut être qu'il n'y en a pas !): intégration de l'ARN viral et risque oncogène. Attention aux retourneurs de cerveau... Et c'est le cas de le dire.
Refs:
Zhang L. PNAS. 2021
Johnson WE. Nat Rev Microbiol. 2019
Krump NA. Nat Rev Microbiol. 2018
19 Juil 2021, 09:36
superolive a écrit:Elle est désormais prête à écouter les discours de Francis Lalanne. Et çà c'est pas donné à tout le monde.
19 Juil 2021, 09:52
19 Juil 2021, 10:11
IceCold a écrit:Infos glanées d'Australie, ie le pays s'étant vanté d'avoir fait la nique au virus, où absolument tout est ouvert depuis un an
19 Juil 2021, 11:29
19 Juil 2021, 12:01
19 Juil 2021, 12:36
19 Juil 2021, 13:31
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