Modérateur: Modérateurs
Bibpanda a écrit:J''argumente mais personne ne les lit.
On doit pas parlé la même langue, le même français...
On a pas assez de recul sur les vaccins ARNm
On entend beaucoup de rumeurs à ce sujet : “on n'a pas de recul sur les vaccins à ARNm”, “ils n'ont pas été testés suffisamment longtemps”. Ceci est faux : les vaccins ARNm sont le résultat de décennies de recherche et d'essais. Les vaccin ARNm sont en développement depuis plus de vingt ans et les études incluent la stabilité de l'ARNm mais également le moyen d'amener l'ARNm dans les cellules, les lipides. Les nanoparticules de lipides qui contiennent les ARNm et les protègent ont même été étudiées pour favoriser leur capture par les cellules dendritiques, un type cellulaire qui est une des pierres angulaires pour développer une réponse immunitaire adaptative. Donc même dans le choix des lipides il y a eu des années de recherches. Autre point à comprendre : avant de faire des études chez l'humain, la toxicité des composants et du produit fini sont testés chez les animaux, et ce n'est que lorsque tous les feux sont au vert que l'on commence la Phase I. Avant la COVID, BioNTech était connu en oncologie pour son approche vaccinale. Chez les patientes et patients atteints de cancer, leur objectif était d'initier une réponse immunitaire contre les cellules tumorales en développant une immunité cellulaire en plus de l'immunité humorale. En d’autres termes, l'objectif est d'aider la patiente ou le patient à combattre la tumeur grâce à son propre système immunitaire, en l'entraînant à reconnaître les cellules tumorales. Une de leurs premières publications dans le domaine date de 2003 (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21045153/), elle décrit des travaux conduits dans les mois et années qui précèdent la publication. Si l’on regarde le pipeline des différents projets de BioNTech, on observe qu'avant la COVID, BioNTech avait déjà une grande diversité de projets, certains en Phase I et Phase II, donc avec des composants lipides et ARNm, dont les effets indésirables avaient DÉJÀ été étudiés:15 projets précliniques11 projets Phase I1 projet Phase II (contre mélanome)1 projet Phase III (SARS-COV-2)Pour le projet de Phase II en collaboration avec Genentech, les détails sont ici. Le début de l'étude date de janvier 2019. Une des premières études de BioNTech, ouverte en décembre 2014, est toujours en cours dans une indication cancer du sein triple négatif. Pour conclure, BioNTech a une longue expérience dans le domaine des ARNm micro-encapsulés. Pour de nombreuses indications, les études ont été multiples et, pour finir, il n'y a pas d'essais autorisés chez l'humain sans profil de toxicité au préalable chez l'animal. Ces vaccins sont sûrs et ont certainement été les médicaments les plus scrutés, depuis la pharmacovigilance (surveillance des médicaments et prévention du risque d'effets indésirables résultant de leur utilisation en population) jusqu'à la mise à disposition des données cliniques.
Les études cliniques de la plupart des vaccins sont toujours en cours, jusqu’en 2022 ou 2023 pour les plus connus !
Lorsque l’on commence un essai clinique, on définit par avance ce qui va être fait : la période, l’objectif et les critères. Pour les vaccins ARNm (Pfizer et Moderna), l'efficacité et l'innocuité ont été étudiées sur plus de 15 000 personnes en 2020. Dans ces études de Phase III, les concepteurs ont donc défini une période plutôt longue pour étudier l'efficacité : la capacité du vaccin à protéger les personnes d'une forme symptomatique ou grave (nécessitant hospitalisation) de la COVID. La confirmation de l'efficacité a été obtenue rapidement car le virus circulant beaucoup, les risques d'infection dans le groupe contrôle et dans le groupe vacciné étaient élevés. Cette période longue de l'étude Phase III va également permettre aux concepteurs de suivre l'évolution de la réponse immunitaire humorale (anticorps) et cellulaire (lymphocytes T) au cours du temps, et ainsi définir si la mémoire immunitaire perdure ou s'il faudrait prévoir un rappel. Avec une étude de suivi allant jusqu'en 2023 ils auront ainsi des données solides. Cet argumentaire d'une étude qui serait “encore en cours” joue sur une non-connaissance du public de la manière dont les essais cliniques sont réalisés. Ainsi un amalgame est fait entre efficacité prouvée conduisant à une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle, et la continuité de l'étude visant à comprendre la persistance de la réponse immunitaire. Il faut également rappeler que les personnes ayant reçu un vaccin Pfizer en phase 1 et 2 sont vaccinés depuis plus d’un an. Donc nous avons du recul. La pharmacovigilance existe et est capable de voir des effets indésirables sévères post vaccination s’il y en a. Après un an (les premiers volontaires ayant reçu le vaccin au printemps 2020), nous pouvons désormais affirmer que ceux-ci sont très rares pour les vaccins ARNm.
Bibpanda a écrit:J''argumente mais personne ne les lit.
On doit pas parlé la même langue, le même français...
Bibpanda a écrit:
Tiens l'avis d'un virologue.
Bibpanda a écrit:Le cancer et un virus ont le même mode d'action , c'est nouveau.
Abstract
Coronavirus disease 2019 (COVID-19) includes the cardiovascular complications in addition to respiratory disease. SARS-CoV-2 infection impairs endothelial function and induces vascular inflammation, leading to endotheliitis. SARS-CoV-2 infection relies on the binding of Spike glycoprotein (S protein) to angiotensin converting enzyme 2 (ACE2) in the host cells. We show here that S protein alone can damage vascular endothelial cells (ECs) in vitro and in vivo, manifested by impaired mitochondrial function, decreased ACE2 expression and eNOS activity, and increased glycolysis. The underlying mechanism involves S protein downregulation of AMPK and upregulation of MDM2, causing ACE2 destabilization. Thus, the S protein-exerted vascular endothelial damage via ACE2 downregulation overrides the decreased virus infectivity.
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 42 invités