Rocca a écrit:La perte de goût est complète ? Quelle idée de merde
Tu parles de l'effet Covid ou de l'effet Matchs de l'OM?
Modérateur: Modérateurs
Rocca a écrit:La perte de goût est complète ? Quelle idée de merde
fourcroy a écrit:JPP REVIENS, et c'est redevenu normal ?
JPP REVIENS a écrit:fourcroy a écrit:Il me semble que la réponse figure dans l'article : l'effet placebo étant manifeste, un traitement inefficace est plus efficace que pas de traitement du tout (sauf, évidemment, s'il est nocif). Ce principe, qui me semble évident, est à la base des traitements en double aveugle, sauf si je n'ai rien compris.
Par ailleurs, l'article conclut (à tort ou à raison) à l'efficacité, médiocre, mais réelle, de l'HCQ.
C'est une analyse que l'on retrouve régulièrement, notamment chez des partisans de l'hydroxychloroquine. Sans aller jusqu'à dire que tu te trompes, je suis en désaccord :
1. Il n'y a pas aucun traitement. Les gens qui sont hospitalisés reçoivent des traitements. Aucun traitement médicamenteux de fond 100% efficace et approuvé par les autorités, mais des traitements tout de même, qui se sont d'ailleurs améliorés au fur et à mesure de la crise. L'oxygénation est un traitement, par exemple.
2. "Mieux vaut un traitement inefficace que pas de traitement du tout". Au delà de mon point précédent, non, ce point n'est pas toujours vrai. Par exemple, et hors scope COVID , mieux vaut parfois un système immunitaire qui fonctionne tout seul que de donner des antibiotiques pour une infection virale par exemple. Sans parler des effets secondaires que peut avoir n'importe quel médicament, qui plus est hors de son périmètre d'Autorisation de Mise sur le Marché.
3. Pour en revenir à mon post précédent : les médecins ne sont pas interdits d'administrer de l'hydroxychloroquine à leurs patients. Je le répète, la liberté de prescription s'applique, et un médecin peut, en son âme et conscience (voire en désespoir de cause), tenter tout traitement qui lui paraît opportun pour sauver son patient (c'est valable pour le COVID comme pour n'importe quelle pathologie). Il y a en revanche une différence nette entre cette liberté individuelle de prescription, et une autorité qui validerait, sans preuve manifeste, tout type de traitement pour une pathologie.
fourcroy a écrit:Je ne sais pas si tu te trompes, mais nous sommes en effet en désaccord.
1. & 2. Tu as certainement raison sur le point 1, mais le 2 est discutable car l'étude qu'a postée ce complotiste de 320cds ne dit pas seulement que rien ne démontre l'inefficacité de l'HCQ ; elle avance que de nombreuses études valident une certaine efficacité de l'HCQ et dément complètement, comme le fait Raoult, qu'elle ait des effets secondaires graves, contrairement à une molécule concurrente.
Pour résumer, certaines études disent que l'HCQ ne sert à rien, d'autres qu'elle a une certaine efficacité, médiocre, mais réelle, et aucune qu'elle est dangereuse, contrairement à ce qui est affirmé par certains. Cette dernière rumeur, à ce que j'ai compris, prend sa source dans l'article scandaleux du Lancet.
3. Je ne sais pas ce qu'il en est, mais si tu écoutes la vidéo de Raoult en réaction à la décision de l'ANSM, ce n'est pas ce qu'il dit.
Comme je l'ai déjà mentionné, je ne suis pas une groupie du camarade Raoult et je n'ai pas les moyens de déterminer qui a raison dans ces controverses. Je suis gêné aux entournures par ce qui me semble relever d'un manque de prudence de beaucoup de ceux qui balayent son point de vue d'un revers de main. Affirmer que l'HCQ n'a aucun effet et que c'est certain, notamment, me semble manquer de prudence. Le seul à qui je reconnais ce droit est Carma.
JPP REVIENS a écrit:Tu es un peu malhonnête mon cher Fourcroy.
J'ai démarré ma réponse au comptable complotiste en indiquant que je ne me prononcerais pas sur le fond des études cliniques citées dans la vidéo car : pour en parler, en bien ou en mal, il faut s'y plonger, les lire, les analyser et les comprendre. Je suis en mesure de globalement les comprendre, jusqu'à un certain point, mais ne me sens pas l'expertise scientifique ou médicale suffisante pour les balayer d'un revers de main ou les valider les yeux fermés.
Je suis d'ailleurs, par réciprocité, toujours étonné de constater que le sujet de l'hydroxychloroquine revienne si souvent sur le tapis, à chaque contre-étude péruvienne positive publiée dans Mickey Magazine, alors que des études internationales menées sur des milliers de patients sont balayées d'un revers de main au nom de la collusion "Big Pharma / Lobbys".
(Le 24 octobre)JPP REVIENS a écrit:Plusieurs traitements ont été testés à grande échelle : aucun ne fonctionne. On peut même dire que l'hydroxychloroquine ne fonctionne même pas DU TOUT.
Je dis simplement que si les études se contredisent c’est qu’il y a controverse et donc pas de vérité absolue.
Les polémiques s’enchaînent autour de l’hydroxychloroquine et du professeur Didier Raoult. La controverse a tourné à la mascarade avec l’avertissement de la revue scientifique britannique The Lancet (lire aussi encadré), qui vient de mettre en doute les conclusions de l’étude qu’elle a pourtant publiée il y a trois semaines et qui condamnait la molécule...
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