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carma a écrit:Au passage, c'est du détail mais Raoult n'est pas infectiologue (le médecin qui soigne les mminfections), il est microbiologiste (le médecin qui interprète les test pour détecter un agent pathogène (virus, bacterie, champignon)).
peezee a écrit:
Mais j'ai une question qui conditionne un peu le degré de "relâchement" qu'on peut se permettre : on sait qu'une bonne partie (j'ai entendu 40 à 50% dernièrement) des gens qui ont été contaminés sont pas ou très peu asymptomatiques. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas se fier à 100% au fait qu'une personne en pleine forme avec qui on est en contact proche ne soit pas contaminée.
D''où la question : les personnes pas ou très peu symptomatiques sont-elles contagieuses ? Si oui, à partir de quel moment et pendant combien de temps après avoir été infectées ? Et avec quel degré de contagiosité, fort moyen ou faible ? Et d'ailleurs, a-t-on la moindre idée de la réponse à ces questions ? (autre que de vagues élucubrations ou avis basés sur 3 cas 1/2 @Perronne)
lolo38 a écrit:Étant encore au chômage partiel, est-ce que ma boîte peut m'imposer de poser mes CP d'été ..?
carma a écrit:Une étude chinoise vient d'être publiée et répond en partie à tes questions. La réponse n'est pas très rassurante, ils estiment que les personnes asymptomatiques sont aussi contagieuses que les symptomatiques. Elle estime la contagiosité de j-5 à J+8 par rapport au début des symptômes (13 jours de contagion en moyenne donc). Le taux d'attaque (de contagion d'autres personnes) est estimé à 17% en intra familial contre 2,4% en dehors.
Gastibelza a écrit:Cela ne manque pas de me rappeler la discussion que nous avions eu avec Bood' sur les sciences sociales et humaines à propos de leur degré de "scientificité". Or, qu'a t-on observé avec cette crise du covid ? Malgré la prise de positions d'éminents savants du monde entier, malgré de nombreuses études, de débats, les grandes questions des traitements sont aussi contestées que certaines théories émises en économie ou en sociologie. Et elles ont souffert de la lutte d'ego et d'enjeux idéologiques flagrants (pêle-mêle : savoir confisqué par les élites, puissance de l'argent et du Big Pharma, disparité des traitements entre pays riches et pays pauvres, parisianisme vs décentralisation,...). Où est la réponse claire et probante qu'une science dite exacte ou pure est censée nous apporter ?
Et si au final, on en concluait que ce qui fait la scientificité d'une discipline, ce n'est pas tant le résultat en lui-même mais la démarche et la rigueur intellectuelle qui conduit à un résultat ?
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