peezee, j'éprouve pas de plaisir non, croit moi.
Quand je parlais de politisation, je ne parlais pas de messages ici, rassures-toi. Je voulais dire que cristalliser la discussion sur ce décret relève de la politique. Se focaliser sur des détails de forme sans se soucier de fond, c'est typiquement de la politique. Et c'est ce que font ceux qui parlent de ce sujet dans les médias.
Cette histoire de décret est quand même un micro événement qui ne mérite pas toute cette agitation à mes yeux. Le traitement n'a jamais été autorisé par ce décret en médecine de ville. Ca n'a pourtant pas empêché des médecins généralistes de le prescrire, par la mécanique hors AMM. Je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant. En ce sens, la liberté de prescrire existe toujours. Par contre, ça engage leur responsabilité de manière bien plus importante, et le traitement n'est pas remboursé par la collectivité.
Ceci dit, je suis parfaitement en phase avec les recommandations du HCSP (pas à prescrire à grande échelle, mais poursuivre les études).
Par ailleurs, il semblerait que l'OMS ne se soit pas basé que sur le Lancet, mais aussi sur
ce travail de pharmacovigilance issu de leur rapport, sorti le même jour, et passé un peu inaperçu. J'ai pas encore lu en détail, ça rapporte 160000 effets indésirables cardiaque du traitement dans 130 pays.
dalshim, machine learning, oui j'ai vu, puisque Surgisphere semble être un outil d'optimisation de gestion d'un hopital basé sur ce principe. Ca expliquerait au passage l'ignorance des médecins des centres répertoriés puis-qu’à l'origine c'est un outil d'administratif. Mais ça pose la question de la légitimité du recueil de ces données. Par contre Bigdata, je n'ai pas vu les auteurs en parler. La définition du bigdata, c'est un volume de donné qui dépasse les capacité d'analyse d'un système classique. Or, une base de donnée de 96000 patients, tu peux en extraire ce que tu veux rapidement sur n'importe quel ordinateur. Enfin bon, c'est du détail sémantique.