boodream a écrit:Pour la Commission Européenne, je ne fais que m'amuser de recommandations qui viennent d'être données. Elles existent, je ne me prononce pas sur autre chose.
Tu peux tout à fais me reprocher de ne pas avoir l'intelligence d'être giscardien, pas de ne pas te lire
Je ne fais que reprendre tes mots sur la non approche comptable de La Sécu qui "le veut bien". L'exemple Iphone aussi, il vient d'une des explications que tu avais fournies sur le coût des médicaments.3. Les "consommateurs" du médicament. Lorsqu'Apple sort un Iphone à 1200 euros, ça ne choque personne (car si la santé doit être gratuite, l'achat "plaisir" d'un produit hors de prix non innovant fabriqué en Asie du Sud est gêne moins). Pourtant, l'Iphone a une cible commerciale extrêmement importante, se montant en centaines de millions de consommateurs potentiels. Pour le médicament, le Business Model est très différent puisque, par définition, seuls les malades vont l'utiliser.
Tout ce qui n'est pas libéral n'est forcément irrationnel, lyrique, ou caricatural. On dirait Zemmour qui discrédite les femmes et leur approche "trop émotive". Je ne vois pas en quoi c'est plus subtil que de tout renvoyer au méchant capitalisme démoniaque.
On en a déjà parlé, du coup tu sais très bien que je suis largement pour une optimisation des dépenses publiques. Mais c'est plus facile de caricaturer l'autre, j'imagine.
Cette citation est totalement hors contexte et hors sujet puisque, justement, j'expliquais la structure du coût d'un médicament pour un laboratoire pharmaceutique, donc une entreprise privée qui se finance grâce aux produits qu'elle vend.
Je ne vois absolument pas le rapport avec notre discussion actuelle sur la rationalisation des dépenses de Sécurité Sociale. Pour être dans le même registre, je pourrais sans doute retrouver une citation de toi disant que tel joueur de foot est trop cher par rapport à ses prestations sur le terrain et j'en conclurais : "Boodream, toi aussi tu donnes un prix à la vie humaine, c'est scandaleux !".
Je pense, avec tout le respect (réel) que j'ai pour toi, que ton énorme raccourci visant à immédiatement bondir sur le registre émotionnel de "l'humain et la santé n'ont pas de prix" lorsque je parle d'optimisation de la dépense publique est assez convenu, un peu hors sujet et honnêtement pas très utile.
Ca peut éventuellement faire gagner le point Godwin du bon sentiment, mais je ne pense pas que ce soit le genre de récompense dont tu serais fier.
Dernier point : mon raisonnement sur le sujet n'a absolument rien de libéral. Parler de dépenses publiques et d'investissements en matière de santé par l'Etat ne me semble pas vraiment relever d'une logique de marchés.
Ton contre-argument "We are the World, we are the people" n'était même pas d'ordre économique, donc là encore, je ne vois pas exactement où tu veux en venir.