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JPP REVIENS a écrit:On retombe dans le traditionnel prisme franco-français du 100% méthodologique. Quand les traitements sont évalués, on a parfois l'impression que cela compte moins de savoir si le patient a été sauvé ou pas mais bien quel est le design précis de l'étude.
A titre personnel, je pense qu’il faut tout tenter quitte à avoir quelques morts iatrogènes.
En tout cas, c’est ce que j’aimerais qu’on fasse sur moi et c’est ce que je ferai à mes patients.
L’Evidence Based Medicine doit s’effacer en temps de crise ( ou plus exactement se dérouler en parallèle et ne plus être le dogme unique et absolu).
Ce n’est que mon avis.
JPP REVIENS a écrit:Complètement d'accord avec toi sur l'evidence based medicine en temps de crise, surtout avec un profil de traitement relativement connu...
« Le président nous a demandé de regarder de plus près à ce médicament. Nous voulons faire cela en mettant en place un essai clinique étendu et pragmatique pour recueillir ces informations et répondre à toutes les questions qui se posent », a dit son chef Stephen Hahn.
Il a souligné que si la FDA était prête à « abattre des barrières » pour accélérer les innovations, elle avait aussi la « responsabilité » de « garantir que les produits sont sûrs et efficaces ».
jarlandine a écrit:Plusieurs témoignages, dont une asthmatique testée positive au Corona et soignée par Raoult , se disent presque guéris après une semaine de son traitement, tant mieux si ça peut aider des personnes , volontaires au demeurant et servir à des études .
Sinon, des cliniques et hôpitaux privés , qui se sont organisés pour recevoir des atteints , disent que pendant que le public est débordé, ils en sont à peine à 30% de leurs capacités , le 15 ne dirigeant pas les urgences vers eux
Deon Mayer, auteur de "L'Année du Lion", roman qui parlait déjà d'un coronavirus qui dévaste la population humaine. Marianne PayotArticle Abonné
L'écrivain sud-africain a dépeint dans L'Année du Lion (2017) un monde dévasté par une pandémie de coronavirus. Même s'il avait espéré que son livre serve de sonnette d'alarme, il constate que seule une crise éveille les consciences.
"Comment raconter la Fièvre ? (...) On voit les actualités à la télé et on les entend à la radio, et on pense, non, ils vont l'arrêter avant que la chose n'arrive chez nous (...) Tu te dis nous vivons à l'époque de la science, ils trouveront sûrement une solution (...) Jusqu'à ce que l'Angleterre et les Etats-Unis annulent les vols et déclarent un état d'urgence (...) Et puis le virus est là et on pense, il va falloir qu'ils se grouillent, et pour la première fois, on a vraiment la trouille." Ces phrases semblent familières ? Elles ne sont pas issues d'un témoignage face à l'épidémie actuelle de Covid-19, mais proviennent des pages du roman de Deon Meyer, L'Année du Lion, paru en France en 2017. Prophétique, à tout le moins. Un coronavirus - issu, a priori, d'une chauve-souris ayant contaminé un homme séropositif en Afrique tropicale, mais les choses sont un peu plus compliquées - y dévaste la population humaine avec un taux de mortalité de 95 %, et contraint les survivants à tenter de reposer les bases d'un embryon de civilisation. Comment et avec quels espoirs, quels travers, constituent les enjeux du récit magistral de Deon Meyer.
Gastibelza a écrit:JPP REVIENS, gob, j'entends vos argument mais ne serait-ce pas prendre le risque de faire encore plus de dégâts que de négliger la rigueur méthodologique?
Et faut-il généraliser le port des masques ?
C'est difficile à évaluer. On sait qu'ils sont importants pour les personnels de soin, car ce sont les rares personnes qui ont vraiment des rapports très, très proches avec les malades lorsqu'ils les auscultent, parfois à 20 cm de leur visage. On ne sait pas très bien jusqu'où volent les virus. Mais certainement pas à plus d'un mètre. Donc, au-delà de cette distance, ça n'a peut-être pas beaucoup de sens de porter un masque. En tout cas, c'est vers les hôpitaux qu'il faut envoyer en priorité ces masques pour mettre les soignants à l'abri. En Italie et en Chine, une partie extrêmement importante de malades s'est révélée au final être des personnels de soins.
Je vois surtout qu'il y a des médecins qui m'écrivent du monde entier tous les jours pour savoir comment on traite des maladies avec l'hydroxychloroquine. J'ai reçu des appels du Massachusetts General Hospital et de la Mayo Clinic de Londres. Les deux plus grands spécialistes mondiaux, l'un des maladies infectieuses, l'autre des traitements antibiotiques, m'ont contacté pour me demander des détails sur la manière de mettre en place ce traitement. Et même Donald Trump a tweeté sur les résultats de nos essais. Il n'y a que dans ce pays qu'on ne sait pas très bien qui je suis ! Ce n'est pas parce que l'on n'habite pas à l'intérieur du périphérique parisien qu'on ne fait pas de science. Ce pays est devenu Versailles au XVIIIe siècle !
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