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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

21 Juin 2024, 17:14

Y'a beaucoup de trucs très étonnant dans ce dossier, notamment le rôle de Shams qui a fait du matraquage en évoquant le sujet dans absolument tous les podcasts et autres émissions depuis l'élimination des Lakers, alors qu'on sait qu'il a des liens profonds avec Klutch Sports. Leur podcast aussi évidemment est une zone d'ombre, est-ce que tout ça était un plan préparé en amont par le clan LeBron pour le rendre crédible, ect.

Franchement ce dossier pue. Ca ne veut pas dire qu'il ne réussira pas en soit, je le trouve souvent pertinent quand il parle basket, il a une vraie vision tactique, mais débuter sa carrière d'entraineur comme ça, aux Lakers, c'est franchement pas évident. Faut voir à quoi va ressembler son staff. En tout cas LeBron est arrivé à ses fins, comme d'habitude. Ca fait chier.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

21 Juin 2024, 20:02

JJ je le trouve arrogant dans son podcast. On jugera sur pièce mais il ne m'envoie pas du rêve.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

21 Juin 2024, 22:26

Il me tarde vraiment la retraite de LeBron car on arrivera a rien tant qu'il est la, au mieux un abonnement au play-in.
Vivement que la page LeBron Pelinka Davis se tourne.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

24 Juin 2024, 09:50

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Grant Hill sur la décision Joel Embiid de jouer pour Team USA : « Je l'ai poursuivi sans relâche »

Alors que la sélection américaine va entamer sa préparation pour les Jeux Olympiques à Las Vegas le 6 juillet, Grant Hill, le manager général de l'équipe, raconte comment il a construit son effectif et notamment convaincu le pivot de Philadelphie Joel Embiid d'opter pour les États-Unis plutôt que la France.



« LeBron James, Kevin Durant, Stephen Curry... Rarement une équipe américaine n'avait abordé les Jeux Olympiques avec autant de superstars. Après la Dream Team de Barcelone en 1992, puis la Redeem Team de Pékin en 2008, comment doit-on surnommer celle-ci ?
(Rires) Il faut toujours nous trouver des surnoms, n'est-ce pas ? Je vous laisse le faire. Les médias sont plus inventifs que moi. Évidemment qu'il y a beaucoup de talent et de stars dans cette équipe, mais il faudra obtenir des résultats. Et ce n'est pas si facile qu'on le croit. Le jeu FIBA est très difficile. Il faudra avoir du respect et une forme de crainte de nos adversaires. Mais je suis certain que ça va bien se passer. J'ai hâte d'y être.

Vous expliquiez récemment avoir passé près de deux ans à discuter avec les stars de la NBA, notamment LeBron James et Stephen Curry, pour les convaincre de jouer à Paris cet été. Comment avez-vous réussi ce tour de force ?
J'ai commencé à approcher nos joueurs les plus expérimentés au sujet de la Coupe du monde, qui a eu lieu l'été dernier aux Philippines. J'ai rapidement senti qu'il y avait un côté illusoire à essayer de les convaincre. Mais je me devais de leur poser la question. Ça nous a permis d'installer un dialogue par la suite, et ils ont montré un vrai intérêt pour les JO. Quand vous avez des joueurs de ce calibre qui finissent par vous dire oui, c'est plus facile de convaincre les autres. Ils ont tous envie de jouer ensemble.

Vous aviez assisté à la Coupe du monde l'été dernier, où Team USA avait aligné une équipe jeune et été éliminée en demi-finales par l'Allemagne (défaite 113-111). Quelles leçons avez-vous tirées de cette expérience ?
Ça m'a ouvert les yeux. Notre équipe a eu du mal à faire face au côté physique et défensif du jeu FIBA. Les matches sont plus courts, il y a moins de possessions, les règles sont différentes... Chacun des pays développe aussi son propre style, quand le jeu NBA est moins varié. Il nous fallait donc des joueurs avec plus d'expérience internationale pour les JO. On a également cherché des profils défensifs, notamment dans la raquette, avec des gars comme Joel Embiid, Anthony Davis et Bam Adebayo, et d'autres profils plus polyvalents si on doit jouer "plus petit".

Vous venez d'évoquer Joel Embiid. Il sort de play-offs compliqués avec Philadelphie, où il a été diminué par une blessure au ménisque et une paralysie partielle du visage. Sera-t-il malgré tout présent avec Team USA cet été ?
Oui, complètement. Il a eu du temps pour se reposer. Tout porte à croire qu'il est de retour en forme, et qu'il sera prêt pour nous aider à gagner le tournoi.

Vous avez discuté pendant plus d'un an avec lui pour le convaincre de représenter les États-Unis plutôt que la France. Quels ont été le contenu et le timing de vos échanges ?
Je l'ai contacté une première fois à l'automne 2022, après avoir appris qu'il avait obtenu la nationalité américaine (le joueur avait décroché un passeport américain à la mi-septembre). Je voulais vraiment qu'il joue pour nous. J'ai essayé de capter son attention en lui présentant ma vision. On a échangé pendant plusieurs mois lors desquels je l'ai poursuivi sans relâche, tout en étant respectueux du fait qu'il ait d'autres options. Il y a eu quelques appels, deux ou trois rencontres et quelques textos. Il m'a posé beaucoup de très bonnes questions, sans pour autant me faire de promesses. Et puis, c'est lui qui a fini par m'appeler le 5 octobre dernier, soit le jour de mon anniversaire, pour me dire qu'il avait choisi de jouer pour les États-Unis.

Quelles questions vous a-t-il posées ?
Des questions variées sur la logistique, l'expérience du programme ou le style de jeu qu'on voulait développer. J'ai compris très tôt que le but n'était pas de le convaincre d'aller aux JO. C'était déjà acté dans sa tête. Il avait même fait ses recherches longtemps à l'avance. Il savait bien avant les autres, par exemple, que la phase de poules aurait lieu à Lille et non à Paris. Mais il lui manquait de savoir pour qui il allait jouer.

Son choix s'est donc porté avant tout sur des critères sportifs ?
Oui, enfin... (Il réfléchit). Vous savez, je ne lui ai jamais mis de revolver sur la tempe ou posé d'ultimatum. Au contraire, je lui ai dit qu'il avait le temps de prendre sa décision, qu'il pourrait même nous donner une réponse seulement un mois avant le début du tournoi. Il a fait son choix l'esprit tranquille. Et on est très content du résultat.

La gestion des ego et des temps de jeu pendant la compétition vous inquiète-t-elle ? Anthony Edwards (Minnesota) a par exemple déjà laissé entendre qu'il espérait être titulaire...
Il y a toujours des inquiétudes quand tu assembles un groupe qui n'a jamais joué ensemble auparavant. Il faut accélérer ce processus qui te mène à devenir une équipe. J'ai confiance en nos gars. Ce sont tous des gagnants. Soit des joueurs qui veulent décrocher à tout prix l'or olympique, soit des joueurs qui y sont déjà parvenus et savent comment faire. On a également un super staff qui va tout faire pour créer cette cohésion.

Craignez-vous une équipe comme la France, qui s'est renforcée avec l'arrivée récente de Victor Wembanyama ?
J'ai beaucoup de respect pour cette équipe. Je pense qu'ils ont une vraie chance de remporter l'or. On sait aussi qu'ils seront très grands et très longs avec "Wemby" et (Rudy) Gobert, mais on aura la chance d'avoir du répondant en face. Il ne faudra pas non plus sous-estimer l'impact pour eux de jouer à domicile, face à leurs supporters. Cette envie et cette passion vont les porter tout au long de la compétition ».


https://www.lequipe.fr/Jo-2024-paris/Ba ... he/1476544

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

24 Juin 2024, 18:32

Dernière mockdraft d'EPSN :
1. Risacher (Atlanta)
2. Sarr (Washington)
12. Salaun (OKC)
30. Dadiet (Boston)

https://www.espn.com/nba/insider/story/ ... l-58-picks

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 14:50

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Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr favoris, la révolution française en marche pour la draft NBA

Un an après Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly, trois jeunes Français, Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr, tous deux favoris pour les deux premières places, ainsi que Tidjane Salaün, devraient être sélectionnés dans le top 10 de la draft NBA mercredi à New York.



Puisque la côte est américaine suffoque depuis quelques jours sous une canicule tenace, avec des températures dépassant les 35 °C à New York, le basket français entreprend une mission humanitaire. Il envoie demain au Barclays Center de Brooklyn, où se prépare la cérémonie de la draft NBA, ses meilleurs experts en climatisation.

À l'approche du rituel annuel, les prévisionnistes US annoncent même une mini-tornade bleue puisque Zaccharie Risacher (Bourg en 2023-2024) et Alexandre Sarr (Perth, Australie), tout juste 19 ans, pourraient être choisis dans cet ordre par Atlanta et Washington, les deux vainqueurs de la loterie désignant les premiers choix 2024.

Le Choletais Tidjane Salaün, qui fêtera ses 19 ans en août, pourrait lui aussi intégrer le top 10 alors que la cote du quasi-inconnu Pacôme Dadiet (18 ans, Ulm, Allemagne) est en forte hausse ces dernières semaines pour occuper un strapontin de fin de premier tour.

La densité des générations 2004 et 2005

Un an tout pile après la sensation Victor Wembanyama (20 ans), numéro 1 devenu « rookie » de l'année et la révélation Bilal Coulibaly (7e, 19 ans) passé en force après seulement une grosse demi-saison professionnelle aux côtés de « Wemby » aux Mets 92, les premiers rangs de la draft, chasse gardée du réservoir US pendant des décennies, s'apprêtent à devenir possession française pour la deuxième année de suite.

Au-delà de la densité des générations 2004 et 2005, guettées depuis plusieurs années, ce bouleversement des rapports de force parmi les meilleurs prospects mondiaux, harponnés dès leur majorité, est le fruit d'un terreau de mieux en mieux labouré.

« Le système de formation française est arrivé à maturité, avec un brassage à deux têtes, entre les structures fédérales (Pôle France à l'INSEP) et les centres de formation des clubs professionnels. L'intégration chez les pros sur le terrain est plus précoce, les clubs font des efforts dans les structures d'entraînement, pour la préparation physique avec des entraîneurs dédiés comme pour Victor Wembanyama aux Mets 92 et Risacher à la JL Bourg », observe Guillaume Vizade, l'ex-entraîneur de la JA Vichy (Pro B) désormais au Mans (Betclic Élite) et champion d'Europe à la tête des Bleuets (U20) l'an dernier. « Les générations actuelles sont pros avant l'heure et déterminées dans leur objectif, elles ne sont pas simplement dans le rêve », ajoute-t-il.

La réputation du made in France ne date pas d'hier. Depuis 1997, 24 Bleus, en très large majorité formés dans l'Hexagone, ont été draftés au premier tour, un record hors USA. Mais le mouvement s'accélère depuis 2016 et, surtout, occupe la première assiette -les 14 premiers choix- censée fournir à la grande Ligue ses futurs leaders, All-Stars ou joueurs majeurs des franchises. Cela ne garantit rien pour autant. Les échecs sportifs -Guerschon Yabusele, Frank Ntilikina, Sekou Doumbouya, Killian Hayes ont tous quitté la NBA- démontrent que le terrain restera le juge de paix du destin des « Bachelors » français 2024.

Quelle que soit leur position à la cérémonie mercredi soir, jugée moins fournie en grands talents que les années précédentes, l'impact en NBA de Zaccharie Risacher (2,06m) ou d'Alexandre Sarr (2,13m) ne sera pas aussi immédiat, probablement, que celui des précédents lauréats, Victor Wembanyama (San Antonio, 2023), Paolo Banchero (Orlando, numéro 1 en 2022), Cade Cunningham (Detroit, 2021) et Anthony Edwards (Minnesota, 2020).

Mais leur profil physique et leur expérience parmi les pros -finaliste de l'Eurocoupe pour le premier, première rotation en NBL australienne pour le second- forment une carapace dont ne disposent pas les jeunes Américains au même âge.

La compétitivité des Coupes européennes a depuis quelques années supplanté celle des meilleures équipes NCAA. « Les Américains admettent eux-mêmes que leur formation universitaire est en baisse », signale Philippe Sudre, le directeur du centre de formation de feu les Metropolitans 92, qui a accompagné la mise sur orbite de Bilal Coulibaly l'an dernier.

Les lycées US livrent aux « colleges » des joueurs encore immatures, loin pour beaucoup, de la crème des joueurs internationaux du même âge qui s'entraînent et jouent avec des pros confirmés, à longueur de saisons.

« Je ne suis pas sûr pour autant que la France aura des tops 10 tous les ans », modère Nicolas Mathieu, l'un des trois recruteurs français employés officiellement par une franchise NBA (Portland), pour détecter les jeunes talents internationaux.

Nolan Traoré (18 ans) attendu en 2025

Un autre phénomène bleu, blanc, rouge, est en approche, pourtant. Le meneur de jeu Nolan Traoré (1,91m), tout juste dix-huit ans, est annoncé aux toutes premières positions de la draft 2025. Et bonne nouvelle pour la Ligue nationale (LNB), le jeune homme s'est engagé une saison avec Saint-Quentin, dont il a pris les commandes du jeu en fin de saison régulière et en play-offs, après avoir quitté le Pôle France (Nationale 1, 3e niveau) quelques semaines avant la fin de son cursus, avec l'assentiment fédéral. Il a décidé de rester au pays malgré des offres du monde entier, de l'Australie à la NCAA.

Traoré sera le Wembanyama, le Coulibaly, le Risacher ou le Salaün de la saison française 2024-2025, aux côtés de Noah Penda (Le Mans, 19 ans), Mohamed Diawara (Cholet, 19 ans) et quelques autres, qui ont retiré leur nom à la draft 2024 pour mieux assurer leur place l'an prochain, après avoir fait le grand saut de la Pro B à l'élite.

« Nos tops 10 montrent aux générations suivantes que c'est bien de finir sa formation en France avec des coaches qui leur donnent des responsabilités », soutient Philippe Sudre. « Cela les motive, ça devient contagieux », se réjouit Guillaume Vizade. Cela peut même faire rêver l'Amérique.


https://www.lequipe.fr/Basket/Article/Z ... es/1477196

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 14:58

Kenshi a écrit:Dernière mockdraft d'EPSN :
1. Risacher (Atlanta)
2. Sarr (Washington)
12. Salaun (OKC)
30. Dadiet (Boston)

connais pas (en bon basketix, logique), quel type de joueur, vient de quelle équipe ?

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 15:04

peezee, ailier qui joue à Ulm en Allemagne.
Le report d'ESPN à son sujet :
Information
Strengths: Dadiet is a big, strong and extremely young wing who finished his season in Germany on a positive note, scoring efficiently and prolifically on a per-minute basis as an 18-year-old against high-level competition.

Weaknesses: Just an average athlete, ball handler, passer and defender, he will need to become a more consistent 3-point shooter to carve out a consistent role in the NBA.

The verdict: Dadiet has good scoring instincts finishing around the rim and hitting 3-pointers, both with his feet set and pulling up off the dribble. He has plenty of room to continue to improve as one of the youngest prospects in this class?

Scout's take: Dadiet has excellent size for a wing at 6-foot-9 and good scoring instincts for both finishing around the rim and making shots with his feet set and pulling up off the dribble. He found ways to score relatively prolifically this season going up against a high-level competition with good efficiency, making notable strides as the season moved on. He's one of the youngest prospects in this draft, turning 19 on July 27.


Sinon sur Trashtalk et Envergure
https://www.envergure.co/prospect/4000/pacome-dadiet
https://trashtalk.co/2024/06/07/profil- ... -la-draft/

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 15:16

Sinon The Athletic explique que Caruso a failli se retrouver à Sacramento contre le 13e pick des Kings. Comment c'est possible que Chicago ait songé une seconde a accepter un trade pareil :shock:

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 15:23

Kenshi, thanxx a bunch ! :D

Très jeune joueur donc, "pour le banc" initialement je suppose.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Juin 2024, 17:16

peezee a écrit:
Kenshi a écrit:Dernière mockdraft d'EPSN :
1. Risacher (Atlanta)
2. Sarr (Washington)
12. Salaun (OKC)
30. Dadiet (Boston)

connais pas (en bon basketix, logique), quel type de joueur, vient de quelle équipe ?

Formé au Paris Basketball et il a signé à Ulm en Allemagne à l'été 2022. Une saison avec la réserve en 3ème division allemande et puis cette année la découverte de la première division et de l'Eurocup avec l'équipe 1.
Sur Pacome Dadiet, je vais être assez honnête, il ne m'a jamais envoyé du rêve avec les EDF de jeunes.
Autant Sarr, Risacher et Salaun, je me disais ouais il y'a gros potentiel autant Dadiet je me demandais ce que les scouts lui trouvaient. Il avait du talent mais pas l'impact des trois autres encore que Salaun est plutôt un late bloomer.
Cette saison Dadiet était surtout un joueur de complément avec Ulm mais il a montré qu'il avait du talent balle en main et pour se créer son shoot. Il a peut être même plus de créativité qu'un Risacher ou Salaun. Par contre il n'a pas la défense et le shoot du fiston Risacher. Dadiet est grand et athlétique mais il aurait gagné selon moi à faire une saison de plus à Ulm et surtout faire le Championnat d'Europe U20 avec les Bleus cet été comme Noah Penda.

Moi de toute façon, celui que je trouve vraiment sous coté, c'est Melvin Ajinca. Lui quand il a réglé son shoot, c'est une bête sur le terrain. Ca coffre le meilleur scoreur adverse et ca va te mettre des gros tirs à trois points en sortie d'écran ou des midrange jumpers après un step back. Zacharie Perrin et lui étaient AMHA les deux meilleurs joueurs de la Coupe du Monde U19 l'an dernier et nettement au dessus de Sarr et Risacher par exemple.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

26 Juin 2024, 09:01

Premier gros trade de l'intersaison avec Mikal Bridges aux Knicks contre Bogdanovic et une tonne de tours de draft.

Bon trade je trouve pour les 2 équipes. Niveau Knicks, c'est vraiment un joueur qui correspond à l'identité de l'équipe donc bon choix.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

26 Juin 2024, 09:42

Les Knicks se renforcent à court terme, même si avec Hart et Anunoby, à l'aile ils étaient loin d'être nu.

Par contre, ils ont fait une croix sur la draft de fou. Quatre premiers tours de Draft non protégés (2025, 2027, 2029, 2031), d’un premier tour de Draft protégé (2025, via les Bucks), et d’un second tour de Draft (2025).

Après depuis 15 ans, à part Porzingis et dans une moindre mesure RJ Barret et Mitchell Robinson, la draft ne leur a rien apporté de probant. Ils bénéficient de la marque Knicks pour attirer les joueurs.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

26 Juin 2024, 11:16

Oh, ils ont quand même réussi à sortir quelques assets de la draft: Quickley, Barrett, Robinson, McBride, Porzingis...

C'est juste que t'as l'opportunité d'avoir un coeur d'effectif compétitif Brunson/Bridges/Anunoby et les autres nova boys avec 27 ans de moyenne d'âge. Tu vises à être bon pour les 5 prochaines années donc tu anticipes de perdre des tours de draft autour de la 25e place, c'est pas un drame.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

26 Juin 2024, 11:19

La Villanova Connection prend encore plus d'ampleur à NY, j'adore cette histoire, ça rend cette équipe des Knicks tellement à part et sympa à suivre. Faut prolonger Anunoby, voir ce qu'il se passe avec Randle, et l'équipe est quand même sacrément solide.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

27 Juin 2024, 07:44

Superbe draft pour nos tops et le basket français. Félicitations à eux !

Moins épatés par leurs destinations quant à leurs futurs cette première année.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

27 Juin 2024, 10:20

Le numéro 6 est aussi français

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

27 Juin 2024, 13:36

C'est super pour le Basket Francais. Après le plus dur reste à venir.
Je trouve que Risacher et Sarr sont bien tombés. Atlanta a Trae Young et Dejounte Murray donc ca va décharger Risacher de la pression de devoir créer en attaque. Il va pouvoir se développer tranquillement.
Sarr va avoir du temps de jeu à Washington plus qu'à Atlanta où c'était plus bouché dessous. Et puis il va rejoindre Bilal Coulibaly c'est bien ca.

Par contre ouais Tidjane Salaun, lui il est mal tombé. Charlotte c'est bouché sur les ailes avec Brandon Miller, Miles Bridges et Grant Williams. On l'attendait tous en 8 à San Antonio et ca aurait été beaucoup mieux.
Dadiet pour moi aurait du rester un an de plus en Europe. Les Knicks c'est chiant parce que ca tourne peu et c'est surtout bouché de chez bouché sur les ailes. Mikal Bridges vient d'arriver, OG Anunoby a resigné. De toute façon fin de premier tour, tu vas casser du banc en NBA sur tes premières saisons.
Quelque part Melvin Ajinca pourrait s'en sortir mieux en étant drafté au second tour. Mais pareil Melvin aurait gagné à faire une saison de plus à Saint-Quentin.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

27 Juin 2024, 16:32

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Zaccharie Risacher, la consécration d'un esthète du beau jeu lors de la draft NBA

L'ailier Zaccharie Risacher a été choisi mercredi par Atlanta comme numéro 1 de la draft NBA et a donc succédé à Victor Wembanyama dans une cérémonie au cours de laquelle trois Français ont pris place dans le Top 6. Un cru historique et la mise en lumière d'un joueur altruiste et aux multiples talents.



« C'est la France frère », a vite réagi Victor Wembanyama sur les réseaux sociaux en accompagnant son message de trois drapeaux tricolores.

Adam Silver, le commissioner de la NBA, venait de boucler son Grand Prix de France en annonçant le choix de Charlotte de sélectionner le Choletais Tidjane Salaün à la sixième place. Presque la plus grosse surprise d'une nuit bleue qui a placé trois joueurs nés en 2005 dans le top 6, dont le duo gagnant constitué de Zaccharie Risacher (Atlanta) et Alexandre Sarr (Washington).

Après la conquête de l'Ouest par Victor Wembanyama (San Antonio) l'an dernier, la France envahit cette année la Conférence Est. En fin de cérémonie, l'arrière-ailier Pacôme Dadiet (25e) est même venu ajouter New York à la nouvelle carte de France, pour compléter une liste record de quatre joueurs choisis au premier tour.

Zaccharie Risacher (2,06 m, 19 ans) en sera le porte-drapeau à Atlanta. Le fils de Stéphane Risacher, ancien international, médaillé d'argent aux JO 2000, était annoncé lauréat depuis quelques semaines. Alors, comme il l'a confié aux médias lors de la longue tournée des caméras qui suit la remise du Bachelor 2024, il s' « y était préparé ».

Quelques jours après la miraculeuse loterie (3 % de chances) ayant offert le premier choix à une franchise loin d'être la plus faible de la ligue cette saison (36 victoires et une place en play-in), le staff sportif au grand complet des Hawks, coach, manager général et assistant s'était déplacé il y a un mois à Bourg-en-Bresse, nid de l'ailier né à Malaga. « J'avais fait des work-outs (tests et entretiens) pour eux et ça s'était bien passé. Mais la beauté de la draft, c'est que jusqu'à la dernière seconde on ne sait pas où on va atterrir. C'est la seule ville que je connais aux USA, j'y avais fait un stage (dans un centre de performance géré par son agent, Doug Neustadt) de dix jours il y a deux ans et de nouveau cette année », souriait le jeune homme qui avait également séduit Washington et San Antonio.

Il débutera sa carrière NBA en octobre prochain à Atlanta, imitant Boris Diaw (2003-2005), dont il partage le même agent. La Géorgie n'avait pas souri au futur champion NBA, peu apprécié de l'entraîneur de l'époque. Mais Quin Snyder, qui dirige les Hawks, a une parfaite connaissance du jeu international et des qualités all around (polyvalent) de Risacher.

« C'est une bonne draft, un club sérieux, un coach compétent, dans un bon environnement, qui a gagné pas mal de matches la saison dernière, et qui a tout pour construire et grandir », se félicitait Stéphane Risacher (51 ans), encore un peu secoué par l'émotion, sur la route qui emmenait la troupe - une trentaine de proches et de membres de la famille - vers la nuit new-yorkaise.

Un contrat de 12 millions de dollars la saison prochaine

Le gros lot 2024 - Zaccharie Risacher devrait toucher un contrat autour de douze millions de dollars (environ 11,2 M€) la première saison - n'est pas là par hasard. Le très haut niveau lui est promis depuis ses premiers pas. « Le basket est dans son disque dur, c'est son univers depuis toujours ; il a appris à marcher avec un ballon, tout petit, il avait des qualités de motricité peu communes », se souvient l'ancien ailier du PSG-Racing, Olympiakos ou Malaga.

Papa Risacher a aussi été son éducateur sportif, son coach, son prof de vie, son mentor. Zaccharie l'a longuement étreint au moment où on l'appelait sur scène. Sandrine Risacher, sa mère, travaille dans la production télé autour du basket, entre autres, depuis une vingtaine d'années. Et Aïnhoa, sa soeur cadette (16 ans), pourrait être sa jumelle. Elle est déjà MVP de l'Euro U16, remportée par la France l'an dernier, et figure parmi les toutes meilleures joueuses mondiales de sa classe d'âge. La famille est fusionnelle. Elle sera réunie sur les plages martiniquaises fin juillet, après le Mondial U17 disputé par Aïnhoa au Mexique et la ligue d'été de Zaccharie avec les Hawks.

« Entendre son nom, réagir à la bonne nouvelle avec ses proches, sa famille est quelque chose que je n'oublierai jamais. Tu essaies de faire abstraction des caméras, ton coeur bat à 200 à l'heure et quand tu entends ton nom et que tu tombes dans les bras de ta famille, tu ne réalises pas tout de suite », souriait le meilleur jeune des saisons d'Eurocoupe et de Betclic Élite.

Il franchit les étapes sans forcer sa nature, sans déguisement. Il y a un an, il quittait l'Asvel, où l'avait conduit son enfance dans la périphérie lyonnaise, après la carrière de son père. Comme Wembanyama avant lui. En un an, le club de Tony Parker a perdu deux numéros un de la draft NBA, faute d'un management à la hauteur. Zaccharie avait des offres d'universités NCAA, d'Allemagne (Ulm) et d'Australie, les programmes de développement de référence. Il a choisi Bourg à une heure de Lyon, pour la proximité, la tranquillité et la confiance du clan envers la JL et son coach Frédéric Fauthoux. « J'ai été responsabilisé et considéré dans une équipe qui gagnait des matches. Je n'étais pas juste un prospect et cela m'a fait réaliser que je pouvais faire de jolies choses individuelles et collectives », souligne-t-il.

Zaccharie Risacher filait tôt ce jeudi matin en jet vers Atlanta avec son coach individuel Anthony Brossard, son noyau familial et une pancarte de numéro 1 dans le dos. Mais aussi avec une folle envie de réussir en respectant ses valeurs de jeu, altruistes, multiformes, sans esbroufe ni fausses promesses. Celles d'un esthète qui va devoir s'endurcir pour résister au choc. « Je ne vais pas changer du jour au lendemain. Je dois faire ce que je sais faire, pas me laisser faire », promet le nouveau faucon d'Atlanta.


https://www.lequipe.fr/Basket/Article/Z ... ba/1477829

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

27 Juin 2024, 16:34

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Prépa en Californie, première approche de Washington... comment Sarr a préparé la draft NBA

Sélectionné en 2e place de la draft NBA, Alexandre Sarr va donc rejoindre Washington. En mai, nous avions suivi le jeune intérieur français (19 ans) durant sa préparation en Californie, où les Wizards étaient également venus l'observer discrètement. Avant de nouer un contact plus sérieux, jusqu'au dénouement de mercredi.



Le rendez-vous est donné au Page Youth Center de Santa Barbara, en Californie, un gymnase municipal désuet en bord de route. Loin, très loin de l'image de carte postale de la ville avec sa plage et ses palmiers. À l'intérieur, deux terrains de basket coupés en deux par un rideau. D'un côté, un groupe de seniors profite d'une séance de yoga, de l'autre, des futures stars NBA enchaînent les paniers dans l'anonymat le plus complet.

« Ici, il n'y a pas de distraction. On est loin des grandes villes comme San Francisco ou Los Angeles. Ça permet de se concentrer sur le travail », explique Packie Turner, entraîneur spécialiste du shoot ayant notamment travaillé avec Stephen Curry à Golden State. C'est ici qu'Alexandre Sarr, sélectionné en 2e position par Washington mercredi, a préparé la draft, après une saison prometteuse avec Perth, en Australie. À Santa Barbara, le jeune intérieur français (19 ans) a rejoint les autres talents de l'agence américaine WME, mastodonte représenté par le très influent Bill Duffy.

En cette matinée du 10 mai, le natif de Bordeaux répète inlassablement cinq exercices de tirs. Des enchaînements qu'il devra reproduire trois jours plus tard au Combine NBA à Chicago, une semaine de tests physiques et techniques face aux recruteurs de la grande ligue américaine. Un rendez-vous désormais obligatoire pour tous les prospects inscrits à la draft et qui force les joueurs les plus attendus comme Alexandre Sarr à se dévoiler aux yeux du grand public. « Ils pensent que tu es incapable de shooter. Montre-leur ! », lui hurle Packie Turner pour le motiver. « Ça fait deux ans que je travaille avec lui. Sa progression a été phénoménale. Il a une mobilité exceptionnelle pour sa taille (2,16 m) et une bonne touche de balle. Il peut devenir une force des deux côtés du terrain », détaille l'entraîneur de 36 ans, casquette noire vissée sur la tête.

Chaque tir du Français est filmé et décortiqué par des caméras qui envoient les résultats en temps réel sur une tablette tactile. Les deux hommes peuvent ainsi analyser l'évolution de son tir au fil des semaines. « Il est passé de 39 à 45 % de réussite à trois points en tête de raquette depuis un mois. Il est également à + 9 % ligne de fond », explique Turner, sur un écran où l'on peut aussi lire : « nombre de tirs total : 16 637 ». « Sa mécanique est belle, le ballon sort très bien de sa main. C'est ce qui me fait dire qu'il va devenir un bon shooteur, poursuit son coach. Mais il doit encore apprendre à utiliser ses jambes, et à avoir un meilleur ancrage du bassin ».

Changement de décor en début d'après-midi. Alexandre Sarr nous a donné rendez-vous à P3, une salle de sport aménagée dans un vieux bâtiment aux poutres apparentes dans le centre-ville. Un établissement bourré de technologies fondé par Marcus Elliott, docteur en science du sport formé à Harvard. « Je m'y entraîne tous les jours, sauf le dimanche. Je pense que j'ai déjà le corps pour pouvoir jouer en NBA, mais on peut toujours être plus costaud », commente le Tricolore, dont les sauts verticaux et latéraux sont analysés par un ordinateur.

« On travaille avec beaucoup de joueurs et de franchises NBA, ce qui nous permet d'avoir une base de données de près de 5000 profils comme base de comparaison, explique Eric Leidersdof, un des employés du lieu. La qualité de mouvement d'Alex est ce qui le différencie le plus des autres intérieurs que nous avons étudiés jusqu'ici. Il fait mieux que 82 % d'entre eux sur le saut vertical, et fait partie des tous meilleurs sur les déplacements verticaux. » Le résultat de deux ans de travail entre les deux salles de P3 à Santa Barbara et Atlanta, où Alexandre Sarr a résidé lorsqu'il participait au programme Overtime Élite, entre 2021 et 2023.

À Santa Barbara, Alexandre Sarr a été rejoint par ses parents et son grand frère Olivier, 25 ans, intérieur d'Oklahoma City en NBA et en convalescence après une blessure à un pied. « WME s'occupe de toute la logistique, que ce soit pour nous loger en famille, pour les transports ou me dire quels vêtements porter au Combine. Je n'ai plus qu'à me concentrer sur le basket », apprécie le jeune intérieur, également passé par le centre de formation du Real Madrid en 2019.

Avec les Wizards, l'intérêt est vite devenu mutuel

Officiellement, aucune équipe NBA n'était autorisée à entrer en contact avec Alexandre Sarr avant le Combine. Cela n'a pas empêché certains représentants des Washington Wizards de venir observer discrètement la pépite française à Santa Barbara. L'intérêt est vite devenu mutuel lorsque la franchise a obtenu le deuxième choix de la draft le 13 mai. Dans les semaines qui ont suivi, le joueur s'est rendu dans la capitale américaine pour un essai mais a refusé d'aller s'entraîner avec Atlanta, qui avait pourtant décroché le premier choix. « Je fais confiance à mon agent. Je n'entrerais pas plus dans les détails », avait justifié Alexandre Sarr mardi, veille de draft.

Une stratégie assumée par Bill Duffy, qui représente les intérêts des deux frères Sarr ainsi que ceux de plusieurs stars comme Luka Doncic (Dallas) et Anthony Edwards (Minnesota). « L'objectif n'est pas forcément d'être numéro un. On cherche avant tout le meilleur environnement possible pour Alexandre, nous expliquait-il il y a quelques semaines, citant l'exemple de l'intérieur Chet Holmgren, drafté en numéro deux par Oklahoma City en 2022. Son profil est très recherché. Je peux vous dire qu'il sera aussi bon qu'il le décidera dans cette Ligue. » Ce sera donc aux Wizards, équipe où Sarr nous a confié vouloir « avoir un impact sur le jeu », et sa hâte d'ajouter son savoir-faire à un effectif jeune et en pleine reconstruction.


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