Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
05 Avr 2024, 19:55
Kenshi, je comprends ce que tu dis et je suis plutôt d'accord mais pour avoir regarder ses matchs et pas seulement les highlights, je ne le vois jamais demander le ballon et faire quelque chose avec du handle, que ce soit attaquer le cercle ou poster.
Il se fond limite trop dans le collectif, il n'y a qu'en contre attaque ou là, il dévore l'espace et claque des gros dunks 2 mains. J'ai un peu peur du syndrome Boris Diaw, comme Batum, comme Ntilikina, comme Hayes, les mecs quand ils sont entourés d'attaquants égoistes, ils n'imposent pas d'avoir leur nombre de tickets shoot, ils sont trop gentils, trop bien élevés.
Sur le shoot extérieur, c'est bizarre car en proA il est à un médiocre 34.9% sur 25 matchs mais en Eurocup, il est à 49% sur 21 matchs.
06 Avr 2024, 11:42
Ah ça sur la mentalité tu as peut-être raison, dur de se projeter. Giovanni Mariette, le psy trashtalk, a suivi toute sa saison de très près vu qu'il vit juste à coté de la salle de la JL Bourg en Bresse, c'est lui qui a fait le scouting report pour Trashtalk :
https://trashtalk.co/2024/02/22/zacchar ... raft-2024/
06 Avr 2024, 14:23
Information
Oublié en France, livreur Uber Eats puis qualifié au Final Four NCAA : l'épopée de Mohamed Diarra avec NC State
Non retenu en centre de formation en France et un temps livreur Uber Eats après avoir pensé arrêter le basket, Mohamed Diarra dispute à partir de samedi (dans la nuit de samedi à dimanche en France) le Final Four du tournoi universitaire américain avec NC State. Une trajectoire unique.
À peine sorti de l'avion, mercredi à Phoenix, Mohamed Diarra a observé le graal de très près. Une pièce d'or, de bois et de verre - le trophée de champion universitaire (NCAA) - convoitée chaque année par les 351 équipes de Division 1. L'ailier (2,08 m, 23 ans) est à 48 heures d'y poser les doigts avec North Carolina State. « Je serai le deuxième Français après Joakim Noah, c'est ça ? », demande le natif de Montreuil, joint par téléphone. Correct. Mais le double sacre du pivot en 2006 et 2007 n'avait surpris personne en France. Noah était alors attaché à la comète Florida, l'un des meilleurs programmes du pays, et en route vers la draft NBA (9e choix en 2007). La trajectoire de Diarra est aux antipodes de l'ex-joueur de Chicago.
Entre interviews et messages en tout genre, « le téléphone a pas mal chauffé », se marre l'ailier de NC State de retour sur les radars de ce côté-ci de l'Atlantique. « La France et moi, on a fait un bout de chemin ensemble, mais on ne s'entendait pas si bien que ça. C'est aussi de ma faute. J'ai fait des erreurs, mais je n'étais pas beaucoup reconnu. On n'a pas essayé de mettre la lumière sur moi », confie pudiquement Diarra, talent caché de la génération 2001. Inutile de le chercher au milieu des Killian Hayes ou Théo Maledon, champions d'Europe U16 en 2017. Le natif de Montreuil venait à peine de commencer le basket.
Gravelines, Orléans puis... UberEats
« Depuis tout petit, mon oncle voulait que j'essaye le basket, mais j'étais amoureux du foot. Quand j'avais 15 ans, il a tenté une dernière fois sa chance et ça m'a plu. Tout ça, c'est grâce à lui », raconte le Francilien, titulaire avec NC State (6,4 points et 7,8 rebonds de moyenne cette saison). Des débuts tardifs, à l'image des futurs internationaux Moustapha Fall ou Bodian Massa. Mais les deux pivots avaient ensuite franchi les portes d'un centre de formation. Après deux essais à Gravelines (2015-2016) et Orléans (2018-2019), celles-ci sont restées closes pour Diarra.
« Après Orléans, j'ai eu des mois compliqués. J'ai pensé arrêter. J'avais 19 ans, je ne pouvais pas rester à ne rien faire et j'ai commencé un mois comme livreur Uber Eats », poursuit Diarra. Un appel transatlantique d'un ami le ramène sur les parquets. Anthony Kabala, neveu de l'ancien pivot All-Star NBA Dikembe Mutombo, lui propose le grand saut vers les États-Unis. Direction la prep school (école privée pré-universitaire) Redemption Christian Academy près de New York. « Je ne voulais pas tout quitter comme ça, mais Redemption, la fac' portait bien son nom : je voulais me racheter. J'avais une bourse, j'étais nourri, logé, blanchi et je n'avais plus qu'à tout casser », rigole l'ailier.
Machine à rebonds, à l'aise ballon en mains, il tape vite dans l'oeil d'universités de Division 1 mais le Covid s'invite. Pas de fin d'année 2020, pas de diplôme et Diarra doit passer par l'échelon du dessous : le Junior College, équivalent d'une D2 universitaire, à Garden City (Kansas). Le natif de Montreuil quitte l'antichambre deux ans plus tard avec brio : 17,8 points et 12,5 rebonds de moyenne avec le statut de joueur numéro 1 de tous les Junior Colleges.
La NBA ? Pas un rêve, « un objectif »
Après une première saison NCAA à Missouri et 14 minutes dans le tournoi national, Diarra met le cap sur North Carolina State. Un programme deux fois titré (1974, 1983) mais maltraité depuis par les géants de sa conférence (l'ACC) : Duke, Virginia, Syracuse, Louisville et North Carolina, 13 titres cumulés depuis 1983. « Je me suis retrouvé dans leur mentalité d'outsiders. Je voulais prouver que NC State existe et moi aussi », martèle Diarra qui tape dans l'oeil de son coach dès l'été dernier. « C'est notre joueur le plus complet. Il pense même qu'il est un meneur », se réjouissait Kevin Keatts. « Je sais que je ne suis pas meneur, à part au playground avec les amis, mais mon oncle a toujours voulu que je sache tout faire : passer, dribbler, tirer (32 % à trois points cette saison) », corrige le Français.
Le conte de fées du printemps a bien failli être mort-né. Mal classé, NC State a obtenu son ticket pour le tournoi national au prix d'une semaine incroyable dans le tournoi final de l'ACC. En cinq jours, le Wolfpack a scalpé Louisville, Syracuse, Duke, Virginia et North Carolina pour obtenir son ticket vers la « March Madness ». Tête de série numéro 11, NC State a déjoué les pronostics sur ses quatre premiers matches jusqu'à écoeurer Duke une nouvelle fois (76-64). Neuf matches couperets disputés par Diarra... en plein Ramadan. « J'y suis habitué depuis des années », balaie l'ailier qui se lève à six heures pour s'alimenter et tenir jusqu'au coucher du soleil.
Un rythme de forçat qui a suscité l'admiration outre-Atlantique. Sur la route d'un improbable titre national, l'avant-dernier obstacle, samedi (dimanche 0h10 en France) prend désormais la forme d'une montagne canadienne. Zach Edey, 222 centimètres et 40 points en quarts avec Purdue pour détruire Tennessee. En finale lundi, le tenant du titre UConn pourrait attendre le Wolfpack au bout d'un week-end sous les projecteurs et l'oeil des scouts NBA. Un rêve pour Mohamed Diarra ? « Non, un objectif. Je me dis que c'est accessible avec mes qualités, avec ma taille. Notre devise ici c'est "Why not us ?" (Pourquoi pas nous ?), donc pourquoi pas moi ? ».
https://www.lequipe.fr/Basket/Article/O ... te/1458707
14 Avr 2024, 20:09
Il reste 5 minutes à jouer, les Pacers ont déjà mis 150 points à Atlanta, au calme.
Il y a quand même de ces passoires dans la NBA actuelle...
14 Avr 2024, 22:56
Les playoffs à l'Est risquent d'être assez particuliers avec une partie du tableau des enfers (Bucks-Pacers et Knicks contre Playoffs Miami ou les Sixers avec Embiid) et de l'autre côté, les Celtics qui joueront le second qualifié en playin (peut être compliqué quand même) et Cavs-Magic.
Pas que Cavs ou Magic soient mauvais, bien au contraire, mais ils ont un gros manque d'expérience à ce niveau.
15 Avr 2024, 10:03
Cecco, Je vois que tu ne mentionne même pas les Taureaux à l'Est brillamment admis au play-in, un oubli surement
15 Avr 2024, 10:08
Dimeco63, je parlais des playoffs, pas du playin et je crains que pour les Bulls, leur fin de saison ne se limite au playin...
Après, ils ont réussi à relativement sauver leur saison et hier ils font un bon match. Maintenant il faut progresser et c'est là où ils bloquent depuis plusieurs années. Il va falloir faire des choix à un moment.
15 Avr 2024, 14:54
Se taper les Sixers ou le Heat au premier tour des PO quand t'as fait la régulière des Celtics, ça fout les boules quand même. Pareil à l'Ouest d'ailleurs, le Thunder qui arrache la première place pour se retrouver potentiellement face aux Lakers ou Warriors, c'est pas le rêve.
Clippers / Mavs ça peut être une série de fou.
15 Avr 2024, 15:51
Là où j'hallucine, c'est sur les Cavs qui lâchent volontairement le match contre les Hornets, tout ça pour être sûr de jouer le Magic.
C'est la preuve d'un manque d'ambition flagrant : ils préfèrent être certain de passer le 1er tour, quitte à se faire démolir par les Celtics au second.
Du côté des Knicks (que je connais le mieux), il va falloir s'arracher des le 1er tour mais c'est les playoffs, sans Randle, il y a des circonstances atténuantes... Je préférerais jouer le Heat que les 76ers au choix.
15 Avr 2024, 17:54
Je pense très sincèrement que c'est mieux pour les Knicks d'aborder ces PO sans Randle. D'abord parce qu'il est à chier en PO, il ne sait absolument pas gérer ce tempo plus lent et ce jeu sur demi terrain, et il force comme un porc, il devient un poids pour le jeu offensif de son équipe. Ensuite parce que si les Knicks veulent le trader cet été, c'est mieux pour eux qu'il n'affiche pas une fois de plus ses limites dans l'exercice, y'aura peut être moyen d'escroquer une équipe grace à ses stats en régulière.
Les Cavs dur de comprendre ouais. A la limite la seule possibilité que j'imagine, c'est leur volonté de passer un tour pour essayer de convaincre Donovan Mitchell de signer une extension cet été. Parce que d'après ce que j'ai lu et entendu d'insiders, pour le moment il ne veut pas entendre parler d'une prolongation, donc pourrait être sur le marché cet été.
15 Avr 2024, 19:12
Kenshi, je suis d'accord avec toi sur Randle en partie. Je ne lui ferais pas confiance en playoffs et il faut le trader mais en attendant, Brunson supporte un poids démesuré.
Je suis convaincu que les Knicks devraient resigner Hartenstein et en profiter pour faire un package Randle/Mitchell Robinson, je suis sûr que ça pourrait intéresser du monde.
16 Avr 2024, 10:29
Sur les Français, Sékou a fait un retour tonitruant en proA : sur ses 8 matchs joués, il a la meilleure évaluation de la ligue ex-aequo avec un ricain.
Risacher dévisse dans les drafts suite à ses 2 derniers mois médiocres.
En NBA, Cissoko a pu montrer avec les Spurs que c'est un bon joueur (peut être pas pour faire carrière en NBA mais à minima un joueur qui peut faire une belle carrière en Europe.
Pareil pour Sarr(le frère ainé) et Dieng qui ont perfé et gagné le titre avec l'équipe GLeague d'OKC.
Ces 3 joueurs sont un peu absents des radars mais s'ils jouaient en Europe, ils postuleraient sans aucun doute à l'EDF B, celle qui joue les matchs de qualification.
17 Avr 2024, 10:10
La sélection des USA pour les JO... peut-on parler d'une Dream Team ?
17 Avr 2024, 12:50
Oui et non. A l'époque de la dream team, les joueurs ricains étaient 3 niveaux au dessus. C'est fini. Ils peuvent mettre LBJ et toute la bande, tout le monde va essayer de les taper. Ils sont hyper favoris mais le jeu FIBA, c'est pas leur tasse de thé. Et les 5 (bientôt 6) derniers MVP ne sont pas ricains.
Klay qui fait le 0/10 au match décisif, si c'est pas le bout du chemin...
17 Avr 2024, 17:37
320cds, je compare pas à celle de 92 mais c'est difficile pour eux d'envoyer mieux que l'armada qui va faire le voyage à Paris cet été.
En meneur, à la limite, un Brunson ou Irving à la place de Holiday ou Haliburton et encore...
Je trouve ça cool que les USA (enfin surtout les joueurs) jouent le jeu et envoient la meilleure équipe possible contrairement à ce qui se passe souvent aux championnats du monde.
C'est pas la Dream Team de 92 (qui sera jamais égalée) mais je m'attendais pas à voir une si grosse équipe. Et je vois pas qui peut les arrêter... Même en fiba, aucune équipe n'est aussi complète, que ça soit le 5 ou les remplaçants. La gueule du banc fait peur quand même !
17 Avr 2024, 20:44
Ma curiosité pour les JO, c'est surtout de voir comment on va réussir à associer Gobert et Wemby.
En règles FIBA, on pourrait avoir une dissuasion incroyable dans la raquette si on réussit à orchestrer ça.
Côté US, c'est beaucoup trop fort pour espérer lutter.
19 Avr 2024, 14:05
Dégouté de ne pas voir Jimmy Butler en playoffs. Triste aussi pour Zion et les Pels, surtout vu la saison qu'il avait claqué, même s'ils sortent du play-in lui ne devrait pas revenir.
20 Avr 2024, 08:37
J’ai pris le NBA pass pour les PO. Hier dernier tour du Play In.
Chicago – Miami. Pffou, les 5 font peine à voir, Chicago c’est Doyanosu, Carrusso, White, De Rozan et Vucevic. 4 guards et Vucevic. Leur jeu est très pauvre, pas vraiment de PG, De Rozan qui fait du De Rozan (beaucoup de mid range), de temps en temps la balle à l’intérieur à Vucevic mais un pivot qui aime plutôt le face up, et sinon, énormément de passage de balle en fer à cheval pour un 3 points. Evidemment cela a fait de la merde. Lavine et P.Williams (+ Ball bien sur) étant out pour blessure.
En face, Miami doit faire sans Butler et ça ne fait pas rêver non plus mais 1) ils ont des joueurs sur chaque poste, ce qui permet un jeu beaucoup plus varié, 2) ils ont une profondeur de banc bien meilleur.
Bref, Miami a gagné surtout grace à l’indigence offensive des Bulls. A noter que le public est toujours à 1000 lieues de l’Europe, à 11-11, même pas la moitié des places étaient remplies, ils viennent au spectacle bouffer et boire.
NO – Kings était plus intéressant pendant 3 QT. Il manquait Zion d’un côté mais paradoxalement ce sont les absences de Huerter et Monk côté Sacramento qui a fait le plus de mal. NO a beaucoup plus de solutions (Mc Collum, Ingram, Valenciunas bien sur mais aussi beaucoup de mecs capables de scorer 10 pts ou plus). Là il manquait des relais côté Sacramento offensivement et Valenciunas était difficile à gérer physiquement pour Sabonis.
A noter que Vezenkov qui a tout déchiré ses 2 dernières années d’Euroleague avec l’Olympiakos, parait inadapté au jeu NBA.
20 Avr 2024, 15:26
Game 1 Heat@Celtics mm jour et mm heure que TFC-OM...
Game 2 mm jour (mer. 24) mais après la fin de OM-Nice.
Pas la plus simple équipe à jouer le Heat, mais ça
doit, enfin devrait passer pour les C's.
20 Avr 2024, 15:48
Le Heat sans Butler c'est quand même pas la même équipe du tout. Y'a toujours cette identité qui font qu'ils ne lâchent rien et restent pénibles à jouer mais franchement Boston est 5 classes au dessus. Dans l'ensemble les Celtics ont un boulevard jusqu'aux Finales, je vois absolument personne à l'Est capable de les gêner réellement. A l'Ouest par contre ça risque d'être plus sanglant.
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