[2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

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Nicolas Batum : « Je n'ai jamais eu honte avec ce maillot sur le dos auparavant, mais là, j'ai honte »

Déjà dans l'analyse du crash de l'équipe de France à Djakarta, éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde, le capitaine des Bleus Nicolas Batum estimait que tout le microcosme du basket français devait se remettre en question à un an des Jeux.



En capitaine de l'équipe de France, Nicolas Batum, visage grave, a pris le temps dimanche soir de peser ses mots au sortir de l'élimination de la Coupe du monde après la défaite contre la Lettonie ce dimanche (86-88). Ils sont lourds de sens. De sous-entendus. Si la responsabilité des joueurs est largement engagée sur le parquet, l'échec des Bleus se situe bien au-delà.

« Tout le monde doit se remettre en question », martelait-il plusieurs fois face à la presse, tout en faisant allusion au micro de beIN Sports aux absences « de certains joueurs » et notamment Thomas Heurtel, suspendu depuis un an et sa signature en Russie. Un appel à l'introspection, collective comme individuelle, qu'il lançait tout en entamant son autocritique après une compétition ratée.

« Comment réagissez-vous à ce résultat et cette élimination ?
C'est une énorme déception. Nous étions venus avec de grosses aspirations. On a laissé tomber beaucoup de gens et nous-mêmes. Il va falloir se parler, on doit voir ce qu'il s'est passé. Tout le monde doit se remettre en question : joueurs, coaches, Fédération. C'est un brutal retour à la réalité pour nous. Le nom "France" veut dire quelque chose. Et on n'a pas fait ce qu'il fallait pour l'incarner ces deux dernières semaines. On va se faire défoncer, mais ça fait partie du sport, ça ira. Nous, les leaders de cette équipe, devons comprendre ce qu'on doit faire de mieux.

La deuxième faute antisportive sifflée contre Nando de Colo (exclu) a-t-elle tout changé ?
C'était LE tournant de ce match. On était devant de neuf points et en plus ils avaient fait faute. En perdant Nando on a perdu notre général sur le terrain. Ça a réveillé leur public. L'énergie a changé de camp. On voit que si on ne se met pas dans le bon état d'esprit, on peut perdre contre n'importe qui.

Votre défense n'a-t-elle pas été un des problèmes principaux sur ce tournoi ?
D'habitude, nous figurons parmi les meilleures équipes au monde dans ce secteur. Ils nous ont passé trois quart-temps à au moins 23 points marqués. Ce n'est pas nous. Je suis le premier responsable, je devais montrer le leadership en défense. On a mené pendant 37 minutes et 53 secondes. On a eu notre chance de gagner (avec le dernier tir). Ça fait quinze ans que je fais partie de cette équipe, j'ai connu la situation inverse. J'ai encore une compétition avec ce maillot, je vais tout donner en tant que leader et capitaine faire bien mieux l'année prochaine.

Est-ce votre plus grosse déception en équipe de France ?
Bien sûr. J'ai connu des défaites douloureuses, mais ce n'est pas la même chose quand tu perds en demies ou en quarts. Là, on n'a même pas passé le premier tour ! J'ai honte. Je n'ai jamais eu honte avec ce maillot sur le dos auparavant, mais là, j'ai honte. Et j'ai peur de rentrer car on a laissé tomber beaucoup de gens. On doit faire en sorte que tout le monde s'investisse et tire dans le même sens. La manière dont on réagira montrera combien on est une bonne équipe.

Vous avez eu des mots forts à a télévision, en évoquant la fédération...
C'est un échec global. Ça part d'abord de nous, les joueurs. Si on n'applique pas les consignes, personne d'autre ne peut réussir. Il y a beaucoup de choses à revoir. Quand je parle de politique, je ne parle pas de politique d'état. Je parle des alentours. On a amené le basket français tellement haut qu'on ne peut pas se permettre un échec comme ça. Avant, on pouvait se trouver des excuses. Pas maintenant. Ça va commencer par moi : pourquoi je n'ai pas été bon, pourquoi je n'ai pas su réunir mes gars comme j'ai pu le faire ces dernières années et c'est clairement mon plus grand regret. Si on veut faire quelque chose de grand l'année prochaine et ne pas être ridicule encore comme ce soir, tout le monde (il insiste) doit essayer de comprendre ce qu'il a fait de mal ou de bien.

Vous pensez au cas Thomas Heurtel ?
Je n'ai pas précisé, mais il en fait partie (de la remise en question). Quand je parle de politique, je ne parle pas que de Thomas Heurtel. Il y a autre chose... On joue pour ce qui est marqué devant (le maillot), pas derrière.

L'état d'esprit avec lequel vous aviez abordé la compétition était-il le bon ?
Nous étions plus chassés. Peut-être que nous sommes arrivés en ayant un peu moins faim et plus de certitudes. Et c'est ce qui nous a coûté très cher. Il faut réagir, il faut que je trouve pourquoi je n'ai pas réussi à rassembler tout le monde avec le rôle que j'ai, pourquoi je n'ai pas eu plus d'impact. Je sais que je suis plus vieux mais quand même : je ne dois pas laisser tomber mon équipe comme ça.

Vous parlez d'une remise en question à un an des Jeux de Paris. Faut-il s'inquiéter ?
Non. C'est une grosse désillusion, c'est vrai. Mais il ne faut pas oublier pourquoi on est la seule équipe qui a fait trois médailles sur les trois dernières campagnes aussi. À un an d'une échéance aussi important à domicile, il faut comprendre avant qu'il soit trop tard. Pour le pas faire la même erreur et faire quelque chose de grand l'année prochaine. On a encore l'équipe, les soutiens, les coaches, la Fédération pour y arriver. »

https://www.lequipe.fr/Basket/Article/N ... te/1416124

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Les Bleus éliminés, un crash imprévisible à un an des JO de Paris

Au terme d'un match indigne de leur standing face à une Lettonie en lévitation, les Bleus ont été piteusement éliminés de la Coupe du monde et ne verront pas Manille. Un crash imprévisible, sans doute le plus gros de l'histoire des Bleus, à un an des Jeux de Paris.



Ils sont au bord de la ligne de touche, les yeux rougis, le visage dissimulé sous leur maillot bordeaux, retenant leur souffle comme s'ils s'apprêtaient à soulever la Coupe du monde. Menés 38 minutes, les Lettons, en tête de deux points (88-86) à dix secondes du buzzer, sont en position d'éliminer la France. Nando De Colo (0 point) éjecté pour deux fautes antisportives quelques minutes plus tôt, quand le match a basculé (75-66 pour les Bleus, 34e), Evan Fournier (27 points) serré de près, la dernière chance des Bleus repose dans les mains d'un rookie, leur meneur Sylvain Francisco. Son shoot à 3 points peut offrir aux Bleus la victoire et un sursis au buzzer. La trajectoire est belle. Le cuir plonge vers l'arceau, roule autour du cercle. Puis décide de ressortir, scellant le destin des Français, brutalement éliminés d'une Coupe du monde dont ils avaient annoncé briguer la médaille d'or.

Pandemonium sur le parquet et en tribunes, où 2 000 supporters lettons hurlent et sautent, comme ensorcelés. Sur le parquet, les larmes jaillissent. Arturs Zagars, le petit meneur de 23 ans, héros des sélections jeunes de la Lettonie, qui a mis les Bleus au supplice (22 points, 9 dans le dernier quart, un tir à 3 points pour recoller à 79-80, une passe décisive à Rolands Smits - 20 points - à 85-86 et le lancer qui figeait le score à 88-86), est projeté dans les airs par ses coéquipiers.

De là-haut, il ne voit sans doute pas les Français, six pieds sous terre, encore en train d'essayer de comprendre ce qui vient de leur arriver. Une élimination inimaginable, incompréhensible, imprévisible il y a encore vingt-quatre heures malgré la claque initiale infligée par le Canada (65-95, vendredi). Un fiasco total, sans doute le plus gros de l'histoire du basket français au regard des ambitions exprimées et du pedigree de cette équipe, vice-championne olympique, d'Europe et troisième du dernier Mondial. Comme un écho aux footballeurs champions du monde en 1998 qui s'étaient crashés quatre ans plus tard au premier tour d'une Coupe du monde disputée en Asie, en Corée du sud et au Japon.

« On a pris une gifle sur ce tournoi. Est-ce que j'arrive à y croire ? Oui et non, je ne sais pas..., soufflait l'arrière Evan Fournier, déboussolé. Mais ce qu'on a montré, c'est ce qu'on vaut. Il faut une grosse remise en question. Car chaque année a son histoire. » L'équipe de France va désormais jouer les places 17 à 32 alors qu'elle n'avait jamais terminé un tournoi international auquel elle a pris part au-delà de la 13e place, à l'exception de la première apparition du basket aux JO, en 1936 (19e), et pas quitté une phase finale au premier tour depuis le Mondial 1986.

« C'est un cauchemar », lâchait Vincent Collet, sélectionneur aux sept médailles en conférence de presse, avant de convenir en zone mixte : « Oui, c'est l'un des plus gros échecs de l'histoire du basket français. Surtout avec ce qu'on pensait être devenus. Mais on ne peut pas être performants à ce niveau si on n'a pas l'humilité pour se battre. Cela n'empêche pas l'ambition. Et bien sûr qu'il faut aussi du talent. Mais ce qu'on a pu faire ces dernières années n'était pas bâti uniquement autour du talent. Le croire serait une erreur fondamentale. C'était un travail de chaque instant pour être une grande équipe. Là, clairement, on n'en a pas été une. »

Face à l'opiniâtre Lettonie, qui disputait son premier Mondial avec la passion et la témérité des jouvenceaux malgré l'absence de trois éléments majeurs (Kristaps Porzingis, Janis Strelnieks, Rihards Lomasz), la France s'est laissée entraîner et fourvoyée dans un match au rythme trop rapide, loin de son identité perdue (53-49 à la pause). « On n'a jamais dominé le monde avec notre attaque, rappelait le sélectionneur. Nos médailles, ces dernières années, c'était la défense. »

Ce qui ne l'exempte pas, ni lui ni son staff, de tout reproche. Les responsabilités de cette contre-performance majeure seront, comme l'exhortait à la sortie un capitaine en colère, Nicolas Batum, à chercher à tous les étages. Les entraîneurs de l'équipe de France ont eu beau avertir, préparer, travailler d'arrache-pied, ils ont été incapables de mettre leurs soldats en ordre de marche ou de leur transmettre le bon message. Les joueurs, de leur côté, n'ont pas su s'unir autour d'un même objectif malgré les grands discours et le groupe qui « vit bien ».

La préparation à la Coupe du monde fut-elle inepte - « une farce », lâche un joueur -, entre des déplacements trop nombreux, en bus ou de nuit en avion, qui n'ont pas optimisé la récupération, tandis que les adversaires retenus (Venezuela, Tunisie, Japon...) étaient loin du niveau requis. À un an de JO que le basket français rêvait comme une apothéose, le timing pouvait difficilement être plus terrible. « C'est clairement un pas en arrière par rapport à ce qu'on essayait de construire, soupirait Collet. Qu'est-ce que cette défaite signifie ? Je ne le sais pas, il faut qu'on l'analyse. Mais ce qui est indispensable, c'est la remise en question. On doit réfléchir à ce dont on a besoin pour redevenir nous-mêmes. »

Lui, son staff et ses joueurs auront beaucoup plus de temps pour le faire, dans les jours et semaines à venir, qu'ils ne l'avaient imaginé à leur arrivée en Asie.

https://www.lequipe.fr/Basket/Article/L ... is/1416159

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Après le fiasco de la Coupe du monde, quelle équipe de France pour les JO de Paris ?

Sortie de la Coupe du monde, l'équipe de France se tourne désormais vers l'échéance olympique de l'été prochain, où sa composition pourrait être différente avec le retour attendu de Victor Wembanyama et l'épilogue de plusieurs dossiers.



Thomas Heurtel, Victor Wembanyama et Joel Embiid, des solutions pour l'été prochain ? (L'Équipe)

Le compte à rebours s'est lancé plus tôt que prévu. Sortie hier de la Coupe de monde, l'équipe de France se dirige maintenant vers un autre défi : briller aux Jeux Olympiques (26 juillet-11 août), dans onze mois à Paris (le premier tour aura lieu à Lille). Une échéance à laquelle les 12 joueurs appelés pour le Mondial rêvent de participer. Mais plusieurs dossiers pourraient transformer l'escouade sur la ligne de départ.

Porte fermée pour Heurtel ?

Thomas Heurtel connaîtra-t-il une 100e sélection en équipe de France ? Le meneur du Zénith Saint-Pétersbourg (1,89 m, 34 ans, 99 capes) est exclu en application d'une décision fédérale privant de sélection les joueurs sous contrat avec un club russe dans le contexte de la guerre en Ukraine. Mais après la désillusion de dimanche, Nicolas Batum a relancé le débat. « Quand on se prive de certains joueurs... », a glissé le capitaine des Bleus au micro de beIN Sports, sans nommer son coéquipier champion d'Europe 2013, très précieux lors de l'Euro 2022 (10,4 points, 7,1 passes).

L'été prochain, Wembanyama devrait bouleverser la hiérarchie établie dans le secteur intérieur, où Guerschon Yabusele et Rudy Gobert forment la doublette titulaire depuis les JO 2021. L'ancien joueur de Boulogne-Levallois pourrait ne pas incarner seul la nouvelle génération. Les ailiers Ousmane Dieng (2,05 m, 20 ans, Oklahoma City), convoqué comme partenaire d'entraînement avant de décliner sur blessure, et Bilal Coulibaly (1,99 m, 19 ans, Washington) peuvent aussi toquer à la porte en cas de saison NBA réussie.

L'épilogue du dossier Embiid

Son nom revient tel un serpent de mer depuis le 13 juillet 2022, date où Joel Embiid a obtenu la nationalité française. Le pivot de Philadelphie (2,13 m, 29 ans), MVP en titre de la saison régulière NBA, a décliné la sélection pour l'Euro 2022 (blessé) et la Coupe du monde (mariage), mais Collet lui a laissé la porte ouverte pour les JO. Son éventuelle arrivée en bleu pourrait se faire au détriment de Moustapha Fall ou Mathias Lessort. « Mais il ne sait toujours pas s'il a envie de jouer pour une sélection », rappelait le manager général des Bleus, Boris Diaw, le 28 juin. Car Embiid peut toujours rejoindre le Cameroun, son pays natal, qui disputera un tournoi de qualification olympique début juillet, et les États-Unis dont il a obtenu la nationalité en septembre 2022.

https://www.lequipe.fr/Basket/Article/A ... is/1416156

Collet n'est-il remis en cause par personne ?

Par tous les suiveurs de l'Edf. Il n'a jamais eu la côte, malgré les excellents résultats. Donc là, tout le monde lui tombe dessus et réclame sa tête, sauf la presse.
Il reste 3 matchs à faire (le dernier de cette poule puis les matchs de classement de 17 à 32). Je pense que le débat va se faire après.

Les favoris sont vite tombés

"Le Canada : 3 étoiles" mdr les connaisseurs
Qu'est-ce qu'ils sont nuls ces "journalistes" de l'Equipe, des pitres pareils c'est quelque chose

Collet n'est-il remis en cause par personne ?

Perso , je pense que cela fait trop longtemps qu il est à la tête de le quipe.

Je ne dis pas qu il n est pas bon ou qu il n à pas le niveau loin de la , mais on se repose sur le même sélectionneur et les mêmes joueurs depuis maintenant trop de temps. De Colo , Fournier , Gobert, à un moment donner ce n est pas forcément normal qu ils fassent encore partie du 5 majeur à l heure actuelle.

Je ne critique pas leur niveau bien évidemment, quoique , je n ai jamais compris la hype sur Gobert que je trouve très limité, mais si derrière ça ne suis pas et que les nouveaux ne rentrent jamais ou sont tout simplement moins bons , ce n est pas normal.

Sur DeColo, je pense qu'il devrait être sixième homme idéalement.
Batum joue en club ailier fort. Je pense que c'est une erreur de l'avoir remis 3. Il n'a plus les cannes.
Mais Collet a fait ça car sans Heurtel, il ne voyait aucun meneur avec les épaules et il n'y a pas non plus de 3 qu'il voyait au niveau : TLC n'a même pas été sélectionné sans que cela n'émeuve quiconque.

Pour Fournier, c'est actuellement notre meilleur attaquant mais on lui a trop demandé.

Gobert, on s'est habitué et les attaques adverses travaillent énormément pour s'adapter à lui (ils essaient de le faire sortir haut) mais c'est un monstre quand même, on n'a jamais eu un pivot aussi dominant en France. A ses débuts, il avait même dégouté les Gasol. Les équipes adverses se sont adaptées et je trouve que Guerson est un peu honteux en défense. Comme DeColo de 34 ans et Fournier ne sont pas des gros défenseurs, on s'est fait trouer.

Bon ils ont évité de justesse une défaite honteuse contre le Liban.
A noté ce temps mort de l'espace où Vincent Collet dézingue Elie Okobo devant tout le monde.

Clair je viens de voir ça.

Le " de toute façon, Élie n a pas envie de jouer" .... Trash.

De toute façon, ça se sentait depuis le début que l ambiance n était pas au beau fixe

J'ai trouvé ca totalement déplacé. Je veux bien qu'un coach rentre dans le lard de ses joueurs quand ca va pas mais il rentre dans le lard de tout le monde. Il vise pas une personne gratuitement comme ca. Ou alors il le défonce en privé, sur la séance vidéo par exemple.
Surtout que Okobo n'était pas pire que les autres. En tout cas pas moins que Nicolas Batum qui envoyait des briques à ce moment là.
Au final, Okobo a été celui qui a relancé la machine dans le quatrième quart-temps et permis à l'équipe de gagner le match. On dira que le coup de gueule a fait de l'effet, je trouve ca malaisant de faire ca devant tout le monde en plus de cette manière froide, presque dédaigneuse.

Collet est pas irréprochable non plus comme ses joueurs dans ce Mondial. Mais quelques joueurs se sont vus trop beaux trop vite.

Espérons surtout que ça leur serve de leçon pour les JO.

J'ai trouvé ca totalement déplacé. Je veux bien qu'un coach rentre dans le lard de ses joueurs quand ca va pas mais il rentre dans le lard de tout le monde. Il vise pas une personne gratuitement comme ca. Ou alors il le défonce en privé, sur la séance vidéo par exemple.
Surtout que Okobo n'était pas pire que les autres. En tout cas pas moins que Nicolas Batum qui envoyait des briques à ce moment là.
Au final, Okobo a été celui qui a relancé la machine dans le quatrième quart-temps et permis à l'équipe de gagner le match. On dira que le coup de gueule a fait de l'effet, je trouve ca malaisant de faire ca devant tout le monde en plus de cette manière froide, presque dédaigneuse.

On n'y est pas, on ne sait pas comment cela se passe et la TV a capté cette pique, il y en a eu peut-être d'autres pour d'autres joueurs.
Je pense que Collet est aussi au bord du cracage, dans ces situations où tu sens que le bateau est à 2 doigts de couler, tous ceux qui traînent des pieds tu ne peux parfois juste plus.
On voit d'ailleurs qu'ils ont du se parler à la mi temps car il l'a remis en seconde.

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Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports : « Pas question » de changer les règles sur les joueurs évoluant en Russie



Interrogée sur RTL mardi, deux jours après l'élimination de l'équipe de France de basket dès le premier tour de la Coupe du monde, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a affirmé que le statut en sélection des joueurs évoluant en Russie n'allait pas évoluer.

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, a affirmé mardi sur RTL qu'il n'était « pas question » de remettre en cause les règles concernant les joueurs évoluant en Russie, depuis l'invasion de l'Ukraine. « Le sujet, ce n'est absolument pas de remettre en cause des décisions relatives à la Russie qui sont dictées par la volonté que nous avons, au niveau du ministère mais aussi niveau du quai d'Orsay, au niveau de la fédération, de protéger la sécurité des athlètes, d'avoir une forme d'éthique et de cohérence », a-t-elle dit deux jours après le fiasco au Mondial de basket des Français, éliminés à l'issue du premier tour.

« On a besoin de tout le monde », avait déclaré Nicolas Batum, le capitaine des Bleus, en référence notamment à Thomas Heurtel, le meneur de l'équipe finaliste de l'Euro 2022 et des Jeux Olympiques 2021, suspendu par la Fédération après avoir rejoint le Zénith Saint-Pétersbourg, à l'encontre des règles édictées par la FFBB, qui interdit à tout joueur évoluant pour un club russe pour porter le maillot bleu. Son rappel, pour lequel militent depuis plusieurs mois les cadres de l'équipe de France alors qu'il a prolongé son bail avec le Zénith jusqu'en 2025, a de nouveau été réclamé par Batum dimanche.

« Un Thomas Heurtel savait en connaissance de cause que s'il partait jouer en Russie, il ne sera pas sélectionnable, il a pris quand même cette décision, a ajouté la ministre. Je retiens que dans les débriefs, cette thématique n'est pas revenue. On a déjà, à effectifs constants, des basketteurs exceptionnels. »

La position des différentes fédérations sportives françaises pas uniforme

La position des différentes fédérations sportives françaises n'est pas uniforme en la matière. Si le hockeyeur Stéphane Da Costa est privé d'équipe de France car il évolue sous les couleurs d'un club russe, ce n'est pas le cas du volleyeur Jenia Grebennikov. Le champion olympique de Tokyo, d'origine russe, évolue depuis l'été 2021 au Zénith Saint-Pétersbourg, ce qui ne l'empêche pas de faire partie des quatorze joueurs français retenus pour l'Euro, qu'ils entameront mercredi.

Interrogée lundi sur ce sujet en marge d'un déplacement consacré aux Jeux paralympiques, Oudéa-Castéra avait dit à quelques journalistes dont l'AFP qu'elle allait « échanger avec Jean-Pierre Siutat (président de la Fédération française de basket) et Vincent Collet », le sélectionneur.

Elle ne s'était en revanche pas prononcée sur le fait de savoir si les sportifs évoluant dans le Championnat russe devaient être réintégrés. « J'évoquerai ces points avec eux » (Siutat et Collet), avait-elle éludé. « J'ai débriefé hier avec le président de la fédération », a-t-elle confirmé mardi « et j'échangerai dans les heures ou les jours à venir avec Vincent Collet, on s'est raté hier », a-t-elle dit.

https://www.lequipe.fr/Basket/Actualite ... ie/1416454

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Face au Liban, Okobo a changé de visage après le tacle de Collet

Piqué au vif par Vincent Collet lors d'un temps mort, l'arrière de Monaco s'est métamorphosé en deuxième mi-temps pour guider les Bleus vers la victoire.



« Sylvain, détends-toi, n'écoute pas Élie. Il ne veut pas jouer mais ne fais pas comme lui s'il te plaît, joue à fond. » En s'adressant à son meneur Sylvain Francisco en plein temps mort au milieu du deuxième quart, alors que la France était menée par le Liban (25-35, 15e), Vincent Collet a tancé Élie Okobo.

La séquence, diffusée par beIN Sports, a fait rapidement le tour de la planète basket, traduite en plusieurs langues sur les réseaux sociaux. Elle incarnait alors l'extrême malaise ressenti, aussi bien vis-à-vis du début de match des Français, décevant, que des performances de l'arrière sur le terrain depuis le début de la compétition, indignes de ce rendez-vous majeur.

Fantomatique depuis le début du Mondial, apathique en défense face au Canada, le champion de France avec Monaco cette année touchait alors le fond. Prostré sur le banc, serviette sur la tête, il observait ensuite les Bleus se démener tant bien que mal.

« Son comportement ne me satisfaisait pas, expliquait ensuite le sélectionneur. Les deux premiers matches (contre le Canada et la Lettonie) c'est autre chose, on en reparlera. Ces moments-là ne font plaisir à personne mais on est là, donc il faut en profiter pour montrer un autre visage. Et puis faire des choses qu'il n'avait pas pu faire. »

La pique, réitérée à la mi-temps dans la confidentialité du vestiaire, fut du plus bel effet. De retour sur le parquet à deux minutes de la fin du troisième quart, Okobo (25 ans) ne quittait plus les planches. Et enchaînait, enfin, les actions de qualité. Autant pour son propre compte (12 points, tous inscrits dans le dernier quart) que pour ses partenaires (5 passes), qui l'encourageaient au gré de ses coups d'éclat.

« Élie a vraiment eu une grosse réaction, appréciait son capitaine Nicolas Batum. Je suis content pour lui, qui souffrait dernièrement. On a essayé de le remettre en place, Vincent lui a parlé directement et moi aussi. » « Je suis content qu'il ait été un des artisans de la victoire à la fin, reprenait le technicien. Et surtout qu'il ait montré un visage beaucoup plus enthousiaste et conquérant. »

Preuve du renouveau de l'ancien joueur de Pau, ces « pistolets » - formés avec ses doigts - brandis alors qu'il gisait au sol dans la foulée d'un panier plus faute. Une action de surcroît essentielle afin de maintenir l'adversaire à distance (74-68, 37e). Puis, tout un symbole, la partie s'achevait sur une interception d'Okobo, sa deuxième du soir, alors qu'il avait longtemps failli dans l'exercice défensif.

« Je ne voulais pas me prendre la tête, et montrer que je suis toujours un joueur de basket », écourtait, regard redevenu indéchiffrable, le principal intéressé. Primordial, alors que Collet confirmait que ceux qui prétendront à un rôle sur le banc aux Jeux de Paris jouaient déjà un peu leur place à Djakarta.

Idem lors de l'unique fenêtre internationale programmée en février prochain (face à la Croatie puis en Bosnie) : « C'est l'occasion de montrer des choses. C'est aussi pour ça le temps mort, et même à la mi-temps. Tout compte. On observe les attitudes dans un groupe, sur qui on peut compter. » Il était donc largement temps pour Okobo de sortir du rang.

« Grâce » aux deux matches de classement encore à négocier (contre l'Iran et un adversaire à déterminer entre le Brésil et la Côte d'Ivoire), il aura encore deux occasions de se mettre en valeur.

https://www.lequipe.fr/Basket/Article/F ... et/1416527

Sur DeColo, je pense qu'il devrait être sixième homme idéalement.
Batum joue en club ailier fort. Je pense que c'est une erreur de l'avoir remis 3. Il n'a plus les cannes.
Mais Collet a fait ça car sans Heurtel, il ne voyait aucun meneur avec les épaules et il n'y a pas non plus de 3 qu'il voyait au niveau : TLC n'a même pas été sélectionné sans que cela n'émeuve quiconque.

Pour Fournier, c'est actuellement notre meilleur attaquant mais on lui a trop demandé.

Gobert, on s'est habitué et les attaques adverses travaillent énormément pour s'adapter à lui (ils essaient de le faire sortir haut) mais c'est un monstre quand même, on n'a jamais eu un pivot aussi dominant en France. A ses débuts, il avait même dégouté les Gasol. Les équipes adverses se sont adaptées et je trouve que Guerson est un peu honteux en défense. Comme DeColo de 34 ans et Fournier ne sont pas des gros défenseurs, on s'est fait trouer.

Y’a clairement une forme de routine dans la sélection de collet qui est dérangeante .

TLC c’est un bon exemple de mec pas pris sans vraie raison . Kyllian Hayes a quand même montré de belles choses par intermittence en NBA , tourné à quasi 7 assist , est moins limité qu’un francisco par exemple . Et après on entend qu’on a pas de meneur gestionnaire capable de défendre (bah on le sélectionne pas quoi )

Le vivier de joueur est quand même très profond , mais ça fait des années que collet ne touche à rien .

Je l’ai jamais trouvé mauvais , jamais trouvé excellent non plus , mais là il a tout simplement fait son temps , même si j’imagine que le virer à un an des JO doit pas être évident .

J'avais trouvé des places vraiment pas chères ppur Miami Denver le 13 Mars , j étais chaud patate pour partir 1 semaine en famille la bas.

Sauf que je me suis rendu compte que c était pendant la période du Spring Break.....

Donc je vais les revendre

Sur DeColo, je pense qu'il devrait être sixième homme idéalement.
Batum joue en club ailier fort. Je pense que c'est une erreur de l'avoir remis 3. Il n'a plus les cannes.
Mais Collet a fait ça car sans Heurtel, il ne voyait aucun meneur avec les épaules et il n'y a pas non plus de 3 qu'il voyait au niveau : TLC n'a même pas été sélectionné sans que cela n'émeuve quiconque.

Pour Fournier, c'est actuellement notre meilleur attaquant mais on lui a trop demandé.

Gobert, on s'est habitué et les attaques adverses travaillent énormément pour s'adapter à lui (ils essaient de le faire sortir haut) mais c'est un monstre quand même, on n'a jamais eu un pivot aussi dominant en France. A ses débuts, il avait même dégouté les Gasol. Les équipes adverses se sont adaptées et je trouve que Guerson est un peu honteux en défense. Comme DeColo de 34 ans et Fournier ne sont pas des gros défenseurs, on s'est fait trouer.

Y’a clairement une forme de routine dans la sélection de collet qui est dérangeante .

TLC c’est un bon exemple de mec pas pris sans vraie raison . Kyllian Hayes a quand même montré de belles choses par intermittence en NBA , tourné à quasi 7 assist , est moins limité qu’un francisco par exemple . Et après on entend qu’on a pas de meneur gestionnaire capable de défendre (bah on le sélectionne pas quoi )

Le vivier de joueur est quand même très profond , mais ça fait des années que collet ne touche à rien .

Je l’ai jamais trouvé mauvais , jamais trouvé excellent non plus , mais là il a tout simplement fait son temps , même si j’imagine que le virer à un an des JO doit pas être évident .

Surtout que Collet a accepté de ne pas prendre de club à la demande de la FFBB pour préparer les jeux.

La FIBA c'est spécial quand même. Rudy déclare à la TV "Ils ont aussi eu des coups de sifflet de l’espace d’un arbitre qui est nul à chier" et il n'a même pas eu une remontrance.
En NBA, amende, au football, suspension.

Demi-finales qui vont être sympa à suivre aujourd'hui:
Canada-Serbie
USA-Allemagne