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Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

14 Aoû 2023, 12:16

Le groupe vit bien. :pong:

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

15 Aoû 2023, 13:44

Cecco a écrit:La cérémonie d'intronisation de TP au Hall of Fame, c'est surréaliste quand on a connu le basket français des 90's. On était juste ravi d'avoir un français en NBA et maintenant, on en a un au pinacle du basket mondial.

Ravi aussi pour Pop', ça a l'air d'être une personne incroyable.

Totalement.
Avec le recul on a oublié mais quand Olivier Saint-Jean a été drafté au 11ème choix en 1997, c'était énorme.
Jamais on aurait cru ca possible. Un Français en NBA? Les gens se racontaient les légendes telles que Hervé Dubuisson qui avait fait un camp d'entrainement avec les Nets dans les eighties mais c'était un peu tout. Le Basket Français ne pesait pas beaucoup dans le monde et un Français en NBA fallait pas rêver.
Alors je vous laisse imaginer le coté improbable du parcours de Tony Parker. Son palmarès est exceptionnel. Il lui manque juste une médaille sur un tournoi mondial avec l'EDF sinon il a absolument tout gagné.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

21 Aoû 2023, 08:01

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Potentiel et lacunes : bilan d'avant Coupe du monde pour les Bleus

Battus par l'Australie en conclusion de leur préparation à la Coupe du monde dimanche, les Français ont livré un match riche en enseignements avant le départ pour Djakarta, mardi, et la rencontre capitale contre le Canada vendredi.



Les Bleus ne finiront pas pour la première fois invaincus en préparation sous l'ère Vincent Collet. Le sélectionneur français (60 ans), qui s'apprête à diriger sa treizième phase finale, a vu dimanche ses ouailles s'incliner sur le fil face à l'Australie (78-74). Et si on ne peut se satisfaire d'une défaite, celle-ci portait en elle certaines vertus. Après six rencontres face à des adversaires tantôt faibles (Tunisie, Venezuela), tantôt décevants (Lituanie), les Français avaient besoin de cette piqûre de rappel. Pour rester en alerte avant le grand jour face au dangereux Canada, vendredi, en ouverture de la Coupe du monde (25 août-10 septembre). En ce sens, le révélateur Boomers (surnom de l'équipe d'Australie) a permis de jauger le potentiel des Bleus comme leurs lacunes. Passage en revue avant le grand départ, demain, pour Djakarta.

LESSORT, NEW KID ON THE BLOCK

Jusqu'à la dernière minute, Vincent Collet a craint de le voir rester à quai. Mathias Lessort, enquiquiné par la cheville droite, disputera bien la Coupe du monde. La fumée blanche - entendez le feu vert du Panathinaïkos, son nouveau club - est arrivée jusqu'aux abords de l'Ariake Arena, hier. L'explosif pivot de petite taille (2,06 m, 27 ans), désigné dans le cinq référence de l'Euroligue après une saison énorme avec le Partizan Belgrade (12 points, 7,1 rebonds), n'a pas disputé une seconde en préparation avec les Bleus. Mais le sélectionneur a accueilli l'annonce du retour du médaillé de bronze du Mondial 2019 dès mardi en Indonésie avec soulagement.

« Son club avait plusieurs fois repoussé son accord. Il s'est entraîné toute la semaine avec mon ancien club (Boulogne-Levallois), et donc Laurent Foirest (le nouveau coach de l'équipe, adjoint chez les Bleus, revenu en France pour préparer la saison avec les Mets). C'est une grande satisfaction. Il sera un atout important, complémentaire de Rudy Gobert et Moustapha Fall, avec sa polyvalence à l'intérieur, sa vitesse qui lui permettra de défendre sur les postes quatre, son explosivité. »

Yoan Makoundou et Vincent Poirier ont eux été remerciés et quittent le groupe France.

DE COLO - BATUM, LA TOURNÉE DES PATRONS

Leur retour a bouleversé le jeu des Bleus, bancal et instable à l'Eurobasket l'an passé. « Ce qu'ils changent ? À part tout, vous voulez dire ? », sourit Rudy Gobert au sujet de Nicolas Batum et Nando De Colo, capitaine et maestro retrouvés après un été de pause internationale, qui avaient fait la leçon à la Lituanie à Orléans le 9 août (90-72). « C'est un peu plus facile quand ils sont là », avait euphémisé le sélectionneur.

Intelligence, fluidité, rythme, mouvement de la balle. Leur présence transfigure la mécanique française. Économisé face au Japon, seulement utilisé 13 minutes contre l'Australie, Batum n'a pas pu rayonner comme en début de préparation dans son registre multicarte - défense de fer, rebonds, passes... « C'était volontaire. Il était le joueur le plus utilisé les cinq premiers matches », explique Collet, qui avait aussi besoin de lancer certains éléments du banc avant la compétition, à l'image du remplaçant de Frank Ntilikina arrivé tardivement, Isaïa Cordinier (12 points hier). De Colo, meneur titulaire, a lui brillé face au Japon (88-70, 14 points 3 passes en 19 minutes) avant un match plus délicat contre l'Australie (6 points, 4 passes, 3 balles perdues).

TROUS DANS LA RAQUETTE

Faiblesse « structurelle » des Français, identifiée depuis le début de la préparation, le rebond offensif continue d'obnubiler Vincent Collet et son staff. Et pour cause, alors qu'on pensait avoir tout vu (17 secondes chances concédées au Monténégro, 14 au Japon), les Bleus ont livré leur pire performance dans ce domaine contre l'Australie en lâchant 20 ballons sous leur cercle. Une gabegie incompréhensible alors que le secteur intérieur des Boomers est dépourvu de joueurs de très grande taille, contrairement à la France.

« Dommage, on gâche notre beau travail en défense en ne concrétisant pas par la prise du rebond », remarque Isaïa Cordinier. « Ce sont des choses qui se corrigent, c'est une responsabilité individuelle, ajoute Evan Fournier. Moi le premier, mais aussi Guerschon (Yabusele), Nando (De Colo)... On doit tous être concentrés, faire les écrans de retard. » Que la France ne s'incline que de 4 points face à l'Australie en ayant concédé 20 rebonds offensifs et perdu 22 ballons en dit néanmoins long sur le potentiel de ces Bleus... à condition de retrouver de la rigueur. « Xavier Cooks (6 prises) est venu en prendre plusieurs fois sur la tête de nos intérieurs, constate Collet. Leurs arrières en ont récupéré aussi. On a un déficit dans ce secteur. Notre comportement était meilleur malgré tout, c'est le paradoxe. »

BANC : DES RELAIS À STABILISER

Qui pour relayer le cinq majeur de l'escouade bleue, parfaitement identifié - celui qui a conquis l'argent olympique à Tokyo, De Colo, Fournier, Batum, Yabusele, Gobert - ? Plusieurs remplaçants se sont illustrés au fil de la préparation. Reste à trouver stabilité et régularité. Sans Thomas Heurtel (contrat en Russie), les Bleus manquent d'un meneur remplaçant rompu aux joutes internationales, ce que n'est pas (encore) Sylvain Francisco. La blessure de Frank Ntilikina prive le sélectionneur d'un autre élément d'expérience qui s'était parfaitement réintégré. Yakuba Ouattara et Isaïa Cordinier, comme Francisco, disputent leur première phase finale, tandis qu'Elie Okobo (3/10 hier), après un Eurobasket moyen, doit encore prouver qu'il peut se montrer aussi productif qu'à Monaco au plus haut niveau mondial. Quant à l'ex Manceau Terry Tarpey, révélation du dernier Euro, il ne bénéficie plus de l'effet de surprise.

« C'est un point d'interrogation, abonde le sélectionneur. On a beaucoup de qualité, mais on doit faire de la régulation. L'Australie va permettre de montrer des choses à ces jeunes, surtout ce qu'il ne faut pas faire. Leur premier travail est de stabiliser l'avance construite par le cinq majeur, pas de chercher à faire grandir l'écart, ils doivent user les adversaires. Là on a été gourmands sur plusieurs situations. On doit être plus rigoureux. »

Un prérequis si la France veut se donner les moyens de ses ambitions de médaille d'or.


https://www.lequipe.fr/Basket/Article/P ... us/1414744

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 07:33

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 07:35

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France, États-Unis, Allemagne... Les favoris de la Coupe du monde 2023

La Coupe du monde de basket commence vendredi en Asie avec huit groupes répartis entre les Philippines, l'Indonésie et le Japon, jusqu'au 10 septembre et la finale à Manille. Qui succédera à l'Espagne, sacrée en Chine en 2019 ? Tour d'horizon des prétendants à l'or.



★★★★☆
France
Montée sur le podium mondial, olympique puis européen ces quatre dernières années, l'équipe de France tourne autour du Graal : un deuxième titre international après l'Euro 2013. « L'objectif, c'est la médaille d'or », clamait le pivot Rudy Gobert dès le rassemblement à Pau fin juillet. Une terre promise que les retours de Nando De Colo et Nicolas Batum doivent permettre d'atteindre.

Avec six victoires et un court revers contre l'Australie (74-78), la préparation a été prometteuse, avec un jeu offensif léché et altruiste aperçu notamment contre la Lituanie à Orléans (90-72). « On aimerait donner raison à tous ceux qui pensent qu'on peut être champions », ajoute Vincent Collet, qui a conduit ses troupes sur la troisième marche du podium mondial en 2014 comme en 2019. Les Bleus pourront tester leurs ambitions d'entrée avec un choc, vendredi, contre le Canada.

États-Unis
Cette année encore, les superstars NBA ont décliné l'invitation à porter le maillot national. La donne sera peut-être différente l'été prochain, aux Jeux Olympiques de Paris, dernière échéance majeure pour toute une génération (Curry, Durant, James...). En attendant, Steve Kerr, nouveau coach du Team USA après la fin de bail de Gregg Popovich sur l'or olympique à Tokyo en 2021, a constitué un staff XXL (Erik Spoelstra, Tyronn Lue) aux manettes d'une jeune équipe.

Côté pile, aucun des 12 Américains présents aux Philippines n'a joué une seule compétition FIBA chez les seniors. Côté face, le potentiel de la cuvée 2023 est largement supérieur à son homologue 2019, battue dès les quarts de finale par la France (79-89). Anthony Edwards s'est imposé en préparation comme un leader indiscutable, soutenu par des lieutenants All-Stars (Tyrese Haliburton, Jaren Jackson Jr). De quoi rappeler la jeune équipe de 2014 qui avait marché sur le Mondial espagnol.

★★★☆☆
Allemagne
Troisième de l'Euro 2022, à domicile, l'Allemagne avait proposé le plus beau jeu offensif de la compétition sur la route d'un rêve de médaille d'or, brisé par l'Espagne en demi-finales (91-96). Dennis Schröder et ses coéquipiers misent sur la continuité pour décrocher une nouvelle breloque mondiale, 21 ans après l'argent de la génération Dirk Nowitzki en 2002. Le virevoltant meneur à la mèche blonde est mieux entouré que jamais avec l'explosion de Franz Wagner (Orlando) et le retour de Daniel Theis à l'intérieur.

Les joueurs de Gordon Herbert ont même été les plus proches de scalper les États-Unis en préparation (91-99). Placés dans le groupe E avec l'Australie, la Finlande et le Japon, ils n'auront pas droit à l'erreur d'entrée.

Australie
Choc de générations chez les « Boomers ». La vieille garde emmenée par Patty Mills et Joe Ingles (35 ans tous les deux), médaillée de bronze des Jeux Olympiques de Tokyo, a été rejointe par Josh Giddey (20 ans). Le meneur d'Oklahoma City, décisif pour faire plier les Bleus le 20 août en préparation (78-74) est attendu comme l'une des futures stars du basket international.

Bien fournie à l'aile (Thybulle, Green...), l'Australie partage avec les Bleus l'atout expérience du plus haut niveau FIBA. Seul bémol : le forfait de Jock Landale l'a privée de son pivot titulaire avant le début du Mondial.

Canada
Enfin ! Après des années à débattre d'hypothétiques résultats si leurs stars NBA décidaient d'enfiler la tunique nationale, les supporters canadiens ont été exaucés. Shai Gilgeous-Alexander - membre du cinq de l'année en NBA (31 points de moyenne avec Oklahoma City) - guide une escouade de 7 « NBAers », le deuxième plus gros contingent derrière les Etats-Unis, où l'on retrouve notamment un autre scoreur (RJ Barrett), et deux défenseurs aguerris (Luguentz Dort et Dillon Brooks).

L'absence de Jamal Murray, champion NBA avec Denver, a été le principal coup dur de l'été au pays de la feuille d'érable mais installe clairement « SGA » dans le rôle de leader tout-puissant. Principal talon d'Achille : un manque d'expérience collective à tous les étages avec un coach (Jordi Fernandez) nommé en juin.

★★☆☆☆
Espagne
Arrosé de champagne par ses joueurs en finale de l'Euro à Berlin (88-76 contre la France), Sergio Scariolo avait rappelé à l'assistance que la Roja n'était même pas citée dans le top 8 (!) des favoris de la compétition avant le début des hostilités. Un an plus tard, le piège est identique. Ricky Rubio, MVP du Mondial 2019, tout comme Lorenzo Brown, le meneur naturalisé MVP officieux de l'Euro 2022, sont forfaits, et la mène revient au jeune Juan Nunez (19 ans). Mais l'ex-prodige du Real Madrid est entouré à merveille avec l'ossature de l'équipe championne du monde et d'Europe (les frères Hernangomez, Fernandez...), qui maîtrise sur le bout des doigts une identité de jeu récitée depuis les équipes de jeunes.

L'Espagne a aussi hérité d'un groupe abordable (Brésil, Côte-d'Ivoire, Iran) qui pourrait lui permettre d'accumuler les victoires avant de croiser la France et le Canada.

★☆☆☆☆
Slovénie
Sur la ligne de départ, Luka Doncic est la principale (l'unique ?) superstar de cette Coupe du monde, en l'absence des cadors américains, de Nikola Jokic ou de Giannis Antetokounmpo. Le meneur slovène apparaît affûté comme rarement pour laver l'affront de l'Euro 2022 et cette élimination en quarts de finale contre la Pologne (87-90). Mais le reste de l'équipage slovène a moins fière allure qu'en 2021 ou 2022.

Le précieux ailier Vlatko Cancar s'est rompu les ligaments croisés d'un genou en préparation et Goran Dragic a pris une deuxième retraite internationale. Autant de responsabilités en plus sur les épaules de Doncic qui devra empiler les cartons dont il a le secret comme ces 47 points passés à la France l'été dernier, pour rêver du podium.

Serbie
Mondial 2019 décevant, absence aux Jeux Olympiques 2021, crash en huitièmes de finale de l'Euro 2022 (86-94 contre l'Italie) malgré Nikola Jokic. La Serbie enchaîne les désillusions depuis quatre ans. Svetislav Pesic doit, en plus, se passer de Jokic, MVP de la finale NBA avec Denver au bout de play-offs étincelants, et Vasilije Micic, vainqueur de l'Euroligue en 2021 et 2022 avec l'Efes Istanbul. Mais sans ses deux stars, le technicien serbe garde sous la main un collectif rompu aux joutes FIBA (Bogdanovic, Milutinov, Guduric...). Autre atout dans sa manche : un parcours ultra-favorable avec un choc contre l'Italie pour éviter - sauf surprise - les États-Unis en quarts de finale.


https://www.lequipe.fr/Basket/Article/F ... 23/1415483

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 09:37

Pour les bookmakers, on est derrière le Canada.

Je viens de faire déplacer à lundi un meeting pour pouvoir matter ce match de la muerte d'entré.
Ceux qui ne suivent pas trop la NBA, le Canada a sur le papier du très très lourd à l'extérieur.

Perso, pour avoir aussi regarder l'Asvel cette saison, je ne suis pas serein avec Nando en principal meneur. Il perd un nombre de ballons très important, soit par des prises de risques trop fortes à la passe, soit sur des press très bien faites.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 14:46

L'arbitrage du Porto Rico est pour le moins étonnant

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 15:52

Et vas y comment on se fait démolir :ptdr: :ptdr: :ptdr:

:corde:

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 15:53

1ere MT :
- Rudy ne fait pas la dif, il fait ses mauvais choix habituels (faute bête, perte de balle en attaque dès qu'il y a un contact). Il ne changera jamais.
- Guerson a contre-temps, inutile.
- Cordinier pas inspiré (très naif). Je pense qu'il faut mettre Tarpey
- Nando s'est vite éteint

Heureusement que Fournier est en feu tout en sobriété, que Batum en défense est là et que le joker Lessort a été très bon.

3QT : explosion en vol.
On est soft de chez soft, en attaque comme défense, Rudy fait pitié. On se contente de shooter très mal à 3 pts, personne n'attaque le cercle. Une honte.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:03

Question bête : ça sert à quelque chose, un temps mort à 7' de la fin et -24 points ?

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:08

Et celui là à 3m avec 29 pts ?? :mrgreen: :mrgreen:

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:09

Blague à part, aucune défense en seconte MT, tout à contre-temps, une attaque horrible..

Pour moi Nando n'est pas un vrai meneur, c'est un SG, pareil pour Okobo.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:11

Heureusement qu'on est favoris.

La France vient de marquer 4 points. Le Canada demande un temps mort.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:13

Avec le recul, je présente mes excuses au nom de tous les fans de basket Français qui ont maudit des années Donovan Mitchell pour ignorer superbement Rudy en attaque à Utah.

C'est vraiment une blague, il explose à chaque contact, il tente des petits lay-up petit bras, qu'il rate 4 fois sur 5. Qu'il arrête de shooter à 3 pts à l'entrainement.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:17

J'avais hésité à l'écrire mais je ne sentais pas défensivement ce quatuor De Colo/Fournier/Batum/Yabusele.

La défense était l'ADN de notre équipe, mais c'est pas magique. Si on ne met pas les joueurs défensifs, on explose.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:30

Quel naufrage.
Les Bleus se sont fait manger dans l'impact physique. Il faut dire que les arbitres avaient décidé de laisser le Canada distribuer les claques sur les porteurs de balle de l'EDF. Il y'a un paquet de fautes non sifflées en première mi-temps sur les mecs qui défendaient sur NDC.
Mais après quelle pauvreté dans le jeu sans déconner. Le jeu sans ballon est pitoyable, si on peut dire qu'il y'ait du jeu sans ballon. Ils continuent de donner le ballon à Gobert en haut, c'est pas bon, c'est pas son jeu. Yabusele qui demande poste bas, ca marche pas, c'est trop lisible et Guerschon c'est pas Sabonis le mec. Les joueurs ont la trouille d'attaquer le cercle à part Fournier qui est toujours irréprochable dans l'attitude et le combat.
Et puis aucune réaction, à aucun moment ils sont rentrés dans le lard des Canadiens.

Franchement, je sais pas quoi dire, ca ressemble pas à cette équipe. Il y'a un truc qui s'est passé backstage parce qu' être aussi amorphe en deuxième mi temps c'est du jamais vu.
Et le pire c'est que le Canada n'a pas fait son meilleur match en attaque.
Je vais écouter les déclarations parce que c'est vraiment étonnant.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 16:37

Okobo : 19mn Eval -2
Yabusele : 20mn Eval 4. Sans déconner 2 rebonds et 4pts à 25%
Batum : 24mn Eval 5 .. 3blocks ok mais 0/3 et 4rbs

Gobert qui perd 4 ballons, va chercher 0 LF !!

A part Fournier (et encore, il a abusé à 3pts) je ne sauve personne. De qui ils avaient peur à l'intérieur bordel pour ne pas attaquer ? Les Canadiens n'ont fait que 2 contres..

Moi qui suis l'edf depuis les premiers pas de Yann Bonato, j'ai la haine. Aucune couille.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 19:43

Dingue de se manger un tel écart final quand ils ont mené fut un temps (dans les 30 points au tableau d'affichage).

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 20:16

Avec un poil de recul, notre base c'est Fournier qui sort d'une saison blanche, De Colo et Batum 34 ans. Notre banc n'est pas du tout du même niveau. Les Canadiens sont plus jeunes et avec des rotations d'un autre niveau.

Je pense qu'il y a eu aussi une part d'incapacité à tenir le rythme pour certains cadres, les Canadiens ont fait ce que faisait la France pendant des années, quand on avait une équipe d'athlètes, une défense étouffante.

Après, SGA, c'est all-NBA first team 2023, c'est un monstre.

Re: [2019-2020] Basket : NBA, Pro A, Europe...

25 Aoû 2023, 21:26

Faut pas voir cette équipe du Canada plus forte qu'elle ne l'est.
Elle est nettement moins forte que Team USA à Tokyo et même en 2019.
Alors oui ils ont mis une grosse pression défensive sur le porteur et sur les remontées d'écrans. Oui les arbitres ont fermé les yeux sur des fautes évidentes. Mais jamais on avait vu l'EDF exploser de la sorte face à Team USA y compris face à Durant en état de grâce.
Même une Slovénie qui joue un tout autre basket sur demi terrain que le Canada avec un Doncic magique, n'a pas autant bousculé l'EDF.

Là c'est tout le monde qui a explosé. Même des mecs comme Gobert, Yabu, Lessort, Ouattara sur ses quelques minutes ont été bouffés physiquement.
C'est pour ca que c'est plus inquiétant.
C'est la première fois que je vois l'EDF aussi absente sur cette deuxième mi-temps.
Modifié en dernier par guts64 le 26 Aoû 2023, 13:11, modifié 1 fois.
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