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Re: Faits divers

04 Aoû 2022, 11:52

Darmanin qui annonce l'expulsion d'un imam d'une mosquée où il prêche depuis des années (décennies ?) la haine de la France et du Juif et considère la femme comme du bétail - et à votre avis, qui vient à la rescousse, outre une vingtaine d'autres mosquées (qu'on ferait bien de surveiller du coup) ?

Oui vous avez deviné, LFI, La France Islami... Insoumise. Et ils sont pas les seuls à la NUPES.

Et cette immense conn*sse de Sandrine Rousseau qui dès le premier micro venu trouve le moyen de dire (je cite) : "je ne sais rien de ce que prêche cet imam depuis des années, mais je trouve cette décision parfaitement injuste".

Mais CONN*SSE quand on ne sait rien on fait quoi ? On FERME sa grande gueule de débile profonde. :nawak:

Sans déconner, cette NUPES de mayrde si jamais elle prend trop de pouvoir, je crains le pire.

Re: Faits divers

04 Aoû 2022, 12:30

Faut bien « récompenser » leurs électeurs ….

Re: Faits divers

04 Aoû 2022, 13:28

Un article intitulé Politiser les quartiers : la stratégie communautariste de LFI

Spoiler: montrer
Jean-Luc Mélenchon restera comme le politique qui aura le mieux compris et mis en application la stratégie Terra Nova. Le think tank progressiste actait, en 2011, l’abandon des classes populaires par la gauche afin de la mettre plus en conformité avec « la France de demain ». Ce qui se traduisait par un Grand Remplacement de son électorat traditionnel ouvrier en faveur des jeunes, des diplômés, des femmes et surtout des minorités de moins en moins minoritaires des « quartiers populaires ».

Après avoir obtenu 69 % du vote musulman au premier tour de la présidentielle et, lors de législatives, des scores spectaculaires dans des départements comme la Seine-Saint-Denis, Mélenchon et ses alliés communistes et écologistes peuvent se féliciter d’avoir ainsi récolté les fruits de plusieurs années de racolage électoral à destination de la France diversitaire. L’extrême gauche a également profité du travail de ses autres alliés de circonstance, islamistes et indigénistes, qui labourent consciencieusement le bitume et les cerveaux des anciennes banlieues rouges à l’aide d’une rhétorique victimaire et communautariste.

Les « territoires perdus de la République » ne sont donc pas perdus pour tout le monde. Bien au contraire, ils constituent un véritable vivier électoral pour les barons de la NUPES. Dans la revue Regards, le 3 mai dernier, la députée LFI Clémentine Autain expliquait : « La stratégie insoumise part du principe que les mouvements constitués, les partis de gauche et écologistes ne suffisent pas, même en s’alliant, à susciter l’adhésion massive. Nous avons besoin d’aller chercher dans la société elle-même de nouvelles forces, individuelles et collectives, ainsi que de refonder notre projet sur des bases inédites, avec des termes nouveaux, des formes d’expression nouvelles, pour convaincre et gagner. »

Il faut donc « aller chercher » cet électorat potentiel car il se caractérise encore par un abstentionnisme massif et une désaffection à l’égard de la politique.

Aujourd’hui, l’objectif prioritaire consiste alors à politiser les masses en éveillant leurs consciences, non plus de classe, mais de racisés. L’indigéniste Houria Bouteldja avait intitulé son essai polémique Les Blancs, les Juifs et nous (La fabrique éditions). Tout l’enjeu repose sur la capacité à donner une forme politique à ce « nous ». Ce qui nécessite, comme l’indique Clémentine Autain, de renouveler « le logiciel traditionnel de la gauche, basé sur la lutte des classes ».

C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre les dérapages très contrôlés de Jean-Luc Mélenchon sur les violences policières, l’islamophobie ou la « créolisation ». L’extrême gauche prenant également soin de cultiver une autre thématique très populaire dans les « quartiers » : l’antisionisme.

Raison pour laquelle, Jeremy Corbyn, ancien leader travailliste anglais accusé de complaisances antisémites, a été sollicité au moment des législatives pour soutenir des candidates LFI. Ou encore, le 13 juillet dernier, le dépôt d’une résolution, par 38 députés issus des quatre groupes de gauche, afin que le gouvernement français condamne « l’institutionnalisation par Israël d'un régime d'apartheid à l'encontre du peuple palestinien ».

Pour aboutir, la politisation des masses ne peut cependant se réduire à quelques déclarations lancées du haut des bancs de l’Assemblée nationale. Comme l’indique Clémentine Autain, « nous devons combiner intelligemment notre engagement dans et hors des institutions ».

Le Figaro s’est récemment fait l’écho d’une nouvelle forme d’activisme utilisée par LFI, le « Community organizing ». D’après Libération, une méthode importée des États-Unis consistant à « aller chercher les colères » dans les quartiers populaires afin d’encourager des « mobilisations citoyennes » autour d’une ou plusieurs revendications. Et contribuer ainsi « à la politisation des classes populaires par la lutte », comme l’expliquait, en 2021, Julien Talpin, chercheur et membre de l’Institut qui a formé les militants de LFI. Or, il se trouve qu’une des premières organisations à avoir utilisé cette méthode en France est Alliance citoyenne, association grenobloise qui est à l’origine des actions d’agit-prop en faveur de l’autorisation du burkini dans les piscines.

On comprend mieux alors cette stratégie clientéliste qui ne consiste pas tant à « aller chercher la colère » mais bien, plutôt, à la fabriquer à partir d’une rhétorique victimaire fondée sur le ressentiment et la désignation de cibles. Puis à l’instrumentaliser médiatiquement afin d’en retirer le maximum de bénéfices politiques.

Frédéric Lassez, pour Boulevard Voltaire

Re: Faits divers

04 Aoû 2022, 20:56

Information
La présence du chef d’Al-Qaida en plein Kaboul a révélé la proximité persistante entre les nouveaux maîtres de l’Afghanistan et l’organisation terroriste, au mépris des engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale.

Le quartier de Sherpur, dans le centre de Kaboul, est inaccessible depuis mardi 2 août, au matin. Quelques heures plus tôt, le président américain, Joe Biden, s’est félicité d’une opération ayant tué le chef d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, lors d’une frappe de drone, survenue dimanche 31 juillet, vers 6 heures du matin, heure de Kaboul. Lundi soir, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a mis les nouveaux maîtres de Kaboul au pied du mur, ajoutant qu’en « hébergeant » cet homme, les talibans avaient « grossièrement violé l’accord de Doha ».

Conclu en 2020, dans le but d’un retrait total des Américains de l’Afghanistan, cet accord oblige les talibans à faire en sorte que le territoire afghan ne redevienne pas un refuge pour les terroristes. La présence du bras droit de Ben Laden en plein centre de Kaboul souligne l’isolement prolongé des talibans dans le monde alors que ces derniers sont à la recherche d’une reconnaissance internationale, à quelques jours du premier anniversaire de leur retour au pouvoir, le 15 août.

Mardi 2 août, sur la route principale qui mène là où a eu lieu la frappe, quelques militaires talibans, guettant tout passage, sont sur les nerfs. « Montez dans votre voiture et barrez-vous d’ici ! », lancent-ils aux journalistes, en brandissant leurs armes. Dans les rues aux alentours de la maison ciblée, des talibans en civil surveillent la situation. Les commerçants, eux, préfèrent dire qu’ils n’étaient pas présents au moment de l’attaque. « J’ai entendu des explosions dimanche matin, mais j’étais chez moi. Nous n’en savons pas plus », dit un jeune homme travaillant dans une épicerie. Quelques heures plus tôt, des combattants talibans étaient allés voir l’un de ses collègues, pour lui poser des questions sur ce qu’il avait pu constater le jour de la frappe.

Voisin du chef de la police des talibans

A Kaboul, le quartier cossu de Sherpur est connu pour ses villas à plusieurs étages et aux façades ostentatoires. Ces vingt dernières années, il abritait de hauts dirigeants de l’ancien régime, des sièges d’organisation humanitaire internationale et le bureau de certains médias. Après la chute de Kaboul, le 15 août 2021, des chefs talibans se sont installés dans les villas abandonnées. La maison ciblée, le 31 juillet, était notamment proche de celle du chef de la police des talibans de Kaboul, Mawli Hamza.

Dimanche matin, après que la nouvelle de l’explosion a été diffusée par les internautes, les autorités talibanes ont tenté de minimiser l’incident en expliquant qu’« une maison vide » avait été ciblée par une roquette, sans déplorer de victimes. Finalement, mardi, après l’annonce américaine, le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a montré du doigt les Etats-Unis qui, par cette frappe, ont violé l’accord de Doha. « Cette frappe, a-t-il expliqué dans un communiqué, est la répétition des actions vaines de ces derniers vingt ans », référence à la guerre qu’ont menée les Etats-Unis contre les talibans, entre 2001 et 2021.

Tout au long de la journée de mardi, Zabihullah Mujahid a préféré publier les comptes rendus de différents ministères afghans sur leurs réalisations, un an après avoir accédé au pouvoir. Mercredi matin, ni le porte-parole ni aucun autre officiel de l’« émirat islamique d’Afghanistan » n’avait encore confirmé la mort de celui qui est considéré comme le cerveau du 11-Septembre.

Selon un haut responsable du renseignement américain, cité par l’agence Associated Press, la maison où se trouvait Al-Zawahiri appartenait à un proche du chef taliban Sirajuddin Haqqani. Ce dernier est le ministre de l’intérieur du régime et la tête du réseau Haqqani, qui a commis certaines des pires violences au cours de ces deux dernières décennies.

Malaise dans les rangs talibans

Depuis la frappe, des rumeurs évoquent un malaise dans les rangs des talibans, en particulier entre ce puissant réseau et d’autres personnalités talibanes. Que les liens entre Al-Qaida et les talibans persistent n’est pas une surprise. En juillet, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a été informé par des experts qu’Al-Qaida jouissait d’une plus grande liberté en Afghanistan sous les talibans, mais que ce groupe se limitait à conseiller et à soutenir les nouveaux dirigeants du pays. Selon ce même rapport, les combattants d’Al-Qaida, dont le nombre serait estimé entre 180 et 400, sont représentés « au niveau individuel » parmi les unités de combat des talibans.

Ces experts jugent cependant peu probable qu’Al-Qaida cherche à mener des attaques directes en dehors de l’Afghanistan, « en raison de son manque de capacités logistiques et de ses réticences à mettre en péril ses gains récents », comme avoir un refuge sûr et des ressources améliorées. Il n’empêche qu’au cours du premier semestre de 2022 Ayman Al-Zawahiri a multiplié les messages vidéo et audio, répétant qu’Al-Qaida pourrait rivaliser avec l’organisation Etat islamique pour prendre la tête d’un mouvement terroriste mondial.

Pour Asfandyar Mir, expert à l’Institut américain pour la paix, la mort d’Ayman Al-Zawahiri, tué par une frappe américaine, est « un revers massif pour l’engagement américano-taliban ». « Les prémices du dialogue des Etats-Unis et d’autres acteurs internationaux avec les talibans étaient basées sur le fait qu’au moins une grande partie de ce groupe voulait tourner la page par rapport à leurs choix d’avant le 11-Septembre. La frappe – et la présence d’Al-Zawahiri à Kaboul – ébranle profondément cette hypothèse, rendant presque impossible, pour les Etats-Unis et les autres acteurs, de croire les talibans sur n’importe quelle question », explique l’expert.

Pour les talibans, les conséquences de cette affaire sont de taille. Les Etats-Unis et leurs alliés ont cessé, depuis la chute de Kaboul, d’envoyer des milliards de dollars de fonds de développement aux nouveaux maîtres du pays, alors que ce même argent maintenait le précédent gouvernement à flot. Sept milliards de dollars (6,88 milliards d’euros) des avoirs nationaux de Kaboul sont toujours gelés aux Etats-Unis et environ 2,6 milliards de dollars bloqués en Europe, essentiellement au Royaume-Uni. Pendant ce temps, des millions d’Afghans sont plongés dans l’une des pires crises humanitaires au monde. La présence, aujourd’hui avérée, d’Ayman Al-Zawahiri dans le cœur de l’Afghanistan vient compliquer davantage encore, pour les talibans, la quête d’une reconnaissance internationale.

Le Monde

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 01:07

Faire confiance à des terroristes fanatiques arriérés
Sont cons aussi ces ricains :lol:

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 12:41

Information
Plus de 100 communes sans eau potable avec la sécheresse en France

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 12:45

Qu'ils se lavent au lait d'ânesse.

Spoiler: montrer

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 12:54

Bah ça va, on est pratiquement à la fin de l'été là... Ah, oups, pas du tout.

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 14:06

Information
Risque de nouveau conflit entre l'Arménie et l' Azerbaïdjan

Les forces azéries ont progressé dans l'enclave séparatiste du Haut-Karabakh, en violation des accords qui avaient mis fin à la guerre entre Bakou et Erevan à l'automne 2020.

Comme si la situation n'était pas déjà assez compliquée en Europe : la guerre menace de nouveau entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Bakou a affirmé s'être emparé mercredi soir de plusieurs positions dans l'enclave séparatiste du Haut-Karabakh, soutenue par l'Arménie. Plus de lamoitié de ce territoire avait déjà été repris par l'Azerbaïdjan à l'issue d'une guerre perdue par l'Arménie à l'automne 2020, qui avait fait 6.500 morts. Les combats de mercredi ont fait officiellement trois morts, deux parmi les séparatistes et un chez les Azéris.

Le Haut-Karabakh était une enclave, peuplée très majoritairement d'Arméniens depuis des siècles, rattachée à l'Azerbaïdjan au début de l'URSS, en 1920, mais qui avait fait sécession dans les années 1990 à l'occasion du démantèlement de l'empire soviétique, à l'issue d'un conflit qui avait fait 30.000 morts. Depuis lors, Bakou ruminait sa revanche.

Moscou et Ankara dans les coulisses

Ce nouvel accès de fièvre est d'autant plus préoccupant que l'Arménie est soutenue diplomatiquement, quoiqu'assez peu sur le plan militaire, par la Russie, tandis que l'Azerbaïdjan bénéficie de l'aide de la Turquie. Aide illustrée par la fourniture de drones, qui ont détruit des blindés de séparatistes, mercredi. Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, doit rencontrer, ce vendredi à Sotchi, dans le sud de la Russie, son homologue russe, Vladimir Poutine, pour des entretiens qui devaient porter initialement sur l'Ukraine.

Les analystes prêtent à l'Azerbaïdjan la volonté de resserrer encore l'étau sur l'enclave, qui n'est plus reliée à l'Arménie, à des fins vitales d'approvisionnements, que par l'étroit corridor de Latchin. Ce dernier est sécurisé par des forces russes selon l'accord de cessez-le-feu. S'emparer de nouvelles positions permettrait aussi à l'Azerbaïdjan de prendre des gages et améliorer les rapports de force dans le cadre des pourparlers pour la signature d'un traité de paix qui ont lieu depuis plusieurs mois entre ces deux ex-républiques soviétiques, avec la médiation de l'UE. L'Azerbaïdjan peut estimer avoir d'autant plus le terrain dégagé pour de nouvelles offensives que le parrain de l'Arménie, la Russie, est engluée en ce moment en Ukraine.

Le Kremlin, qui a parrainé le cessez-le-feu et déployé une force de maintien de la paix au Karabakh, a accusé les forces azerbaïdjanaises d'avoir violé la trêve dans la zone de Saribaba. Moscou, qui considère la région du Caucase comme son pré carré, prend des « mesures pour stabiliser la situation », a ajouté le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Washington s'est dit « profondément préoccupé ». Le dirigeant des séparatistes du Nagorny Karabakh, Arayik Haroutiounian, a signé mercredi un décret proclamant une mobilisation militaire partielle dans ce territoire.

L'accord de cessez-le-feu a été vécu comme une humiliation en Arménie, où plusieurs partis d'opposition réclament depuis la démission du Premier ministre, Nikol Pachinian, qu'ils accusent d'avoir fait trop de concessions à Bakou. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés le mois dernier en Géorgie pour leurs premiers pourparlers directs depuis la fin de la guerre de 2020. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, s'est entretenu à Bruxelles en avril et en mai avec Nikol Pachinian. Ce dernier a rappelé à leurs responsabilités, jeudi, les forces d'interposition russes déployées au Haut-Karabakh, leur demandant d'empêcher toute intrusion azérie au-delà de la « ligne de contact » entre les séparatistes et les soldats azéris.

Les Echos

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 17:44

Information
Château, limousines et diététiciens : un voyage en Europe dans l’opulence pour MBS



Quatre ans après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le prince héritier a voyagé « comme un roi » en France et en Grèce

L’héritier du trône saoudien, revenu dans l’Union européenne la semaine dernière après quatre ans d’interruption forcée, a rattrapé le temps perdu sans lésiner sur les dépenses.

Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, s’est rendu mardi 26 juillet en Grèce et jeudi 28 en France pour la première fois depuis sa mise à l’écart de la scène internationale, en octobre 2018 à la suite du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi par des agents saoudiens à Istanbul.

À Athènes, qui abrite de somptueuses structures de marbre millénaires dédiées aux anciens dieux et rois, le prince héritier n’a rien laissé au hasard en matière d’opulence et de détails.

Il a atterri mardi dans la capitale grecque avec une délégation de 700 personnes arrivées à bord de sept avions, selon un article du média local iefimerida.

L’un des avions est resté vide pour les cas d’urgence tandis qu’un autre a été converti en hôpital de fortune.

Le personnel de sécurité du prince héritier comprendrait 185 membres de sa garde rapprochée, dont 70 chargés de vérifier les voitures et les lieux.

Les Saoudiens ont employé les services de 350 limousines. Et pour disposer d’autant de véhicules, il a fallu les importer de Bulgarie et d’Allemagne.

Dîner d’État au musée de l’Acropole

La plupart des membres de la délégation ont séjourné au Four Seasons (groupe hôtelier de luxe) à Vouliagméni sur le littoral athénien, où ils ont apporté leurs propres vaisselle, couverts et linge de lit pour s’assurer que le craintif prince héritier n’ait pas à utiliser quelque chose qui lui était inconnu.

Les responsables des vêtements, des chaussures et des effets personnels du dirigeant se sont présentés à l’hôtel avec 180 valises.

Vingt personnes étaient en charge du régime alimentaire du prince héritier : il aurait refusé toute nourriture à l’extérieur de l’hôtel, à l’exception d’un dîner d’État au musée de l’Acropole.

Les accords commerciaux ont été signés au musée, ce que le gouvernement grec a confirmé n’avoir jamais fait auparavant

« L’imposant entourage de Mohammed ben Salmane et ses dépenses somptueuses en véhicules et chambres d’hôtel montrent qu’il voyage maintenant en tant que roi d’Arabie saoudite, pas seulement en tant que prince héritier », commente à Middle East Eye Andreas Krieg, professeur adjoint au département d’études de la défense du King’s College de Londres.

L’autocrate du Golfe était l’invité d’honneur d’une réception privée à l’Acropole d’Athènes, berceau de la démocratie il y a 2 500 ans.

Il est resté longtemps au sommet de la colline, admirant les sculptures détaillées du Parthénon, de l’Érechthéion et des Propylées, selon le média grec Tovima.

La soirée s’est achevée au musée de l’Acropole, où le prince héritier a eu droit à des gamopilafo (plat de riz cuit dans un bouillon de viande traditionnellement servi lors des mariages), des dolmades (feuilles de vigne farcies au riz, aux céréales ou à la viande) et de l’agneau crétois, rapporte Tovima.

Le dessert était un kataïfi, une pâtisserie traditionnelle cuisinée avec une garniture de noix populaire au Moyen-Orient, aussi appelée knafeh, dont tous les invités auraient convenu qu’il s’agissait d’une « friandise purement grecque ».

Mis à part le faste et le luxe, ce voyage présentait un aspect commercial. Quelque dix-sept accords bilatéraux ont été signés dans plusieurs secteurs, notamment l’énergie, la défense, l’alimentation et la culture. L’un des accords, d’une valeur d’environ un milliard de dollars, portait sur un système de câble de données sous-marin.

Les accords ont été signés au musée, ce que le gouvernement grec a confirmé n’avoir jamais fait auparavant.

Château construit par un cousin de Khashoggi

La visite a eu lieu quelques jours seulement après que le président américain Joe Biden a rencontré le prince héritier en Arabie saoudite, où il a cherché à recalibrer les liens de Washington avec Riyad, à augmenter la production de pétrole et à prendre des mesures pour intégrer davantage Israël dans la région.

« Ce voyage en Europe est le signe d’une confiance nouvellement acquise, avec laquelle MBS revient sur la scène mondiale après la visite encourageante de Biden », ajoute Andreas Krieg.

« Le fait que Biden donne l’accolade à MBS, privilégiant la realpolitik plutôt que les valeurs, semble avoir signalé aux autres dirigeants occidentaux qu’il est acceptable de faire de même. »

« Biden donnant l’accolade à MBS, privilégiant la realpolitik plutôt que les valeurs, semble avoir signalé aux autres dirigeants occidentaux qu’il est acceptable de faire de même »

- Andreas Krieg, King’s College de Londres

C’est toujours dans l’opulence la plus totale que le prince héritier s’est rendu en France jeudi.

Il a séjourné au château Louis XIV, à Louveciennes dans les Yvelines près de Paris, décrit par le magazine Fortune comme la maison la plus chère du monde, avant de rencontrer le président Emmanuel Macron.

Le château a été vendu à un acheteur mystère pour 300 millions de dollars en 2015 et, bien que son propriétaire se cache derrière des sociétés écran, les conseillers de la famille royale ont confirmé au New York Times que Mohammed ben Salmane était son propriétaire ultime.

Ironie du sort, cette propriété de luxe a été construite en 2009 par Emad Khashoggi, un cousin du journaliste assassiné.

« Je suis scandalisée et outrée que le bourreau de mon fiancé soit reçu en grande pompe à l’Élysée. C’est une honte ! », a tweeté la fiancée de Jamal Khashoggi, Hatice Cengiz.

Macron a salué le prince avec une longue poignée de main sur le perron de l’Élysée à Paris jeudi, contrastant avec le check avec Biden une semaine plus tôt.

L’Élysée a déclaré vendredi que les deux dirigeants avaient convenu d’« atténuer les effets » de la guerre en Ukraine lors de leur dîner de travail.

La veille, à la suite de critiques de militants, un haut conseiller avait déclaré que le président français soulèverait la question des droits de l’homme avec le prince héritier.

« L’ère de l’ostracisation post-Khashoggi est clairement révolue », conclut Andreas Krieg. « Les dirigeants occidentaux sont heureux d’élargir le fossé entre le discours en matière de droits de l’homme et de valeurs libérales et les actes de normalisation de leurs relations avec les régimes autoritaires. »


https://www.middleeasteye.net/fr/actu-e ... ulence-mbs

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 18:02

Du coup, Macron en a-t-il profité pour vendre l'OM comme Sarkozy avait vendu le PSG?

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 18:03

Je vois même pas pourquoi on s'en émoustille après Kadhafi, Assad et le Qatar.

Re: Faits divers

05 Aoû 2022, 21:40

Mais attention aux méchants chinois avec les Ouïghours.

Re: Faits divers

06 Aoû 2022, 15:01

Information
Etats-Unis : l'Indiana vote l'interdiction de l'avortement.
Le texte voté interdit le recours à l'interruption volontaire de grossesse, à quelques exceptions près.

Les Talibans américains regagnent du terrain!

Re: Faits divers

06 Aoû 2022, 16:04

Tant que les mâles auront le pouvoir pour gérer la vie des femelles l' âge des cavernes subsistera !
Ils riront moins le jour où les femelles feront de tous des eunuques à coup de scalpels .....

Re: Faits divers

06 Aoû 2022, 19:32

jarlandine a écrit:Tant que les mâles auront le pouvoir pour gérer la vie des femelles l' âge des cavernes subsistera !
Ils riront moins le jour où les femelles feront de tous des eunuques à coup de scalpels .....


Pas vraiment sûr que ce soit un problème de dominance des mâles concernant cette question là.
Les plus extremistes, se sont souvent les femmes, il y a qu'a voir a la cour suprême ou la plus timbrée sur la question est Amy Barrett

Re: Faits divers

07 Aoû 2022, 11:27

Pas sur que tu comprennes le principe d'une société dominé par le patriarcat.

Rien a voir avec le fait que "certaines femmes sont des extremistes"

Re: Faits divers

08 Aoû 2022, 21:07

Re: Faits divers

09 Aoû 2022, 12:10

Fallait s'y attendre vu que Ramsey a marqué ce weekend redaface2

Re: Faits divers

12 Aoû 2022, 18:02

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