par iamaseb » 26 Oct 2018, 09:17
Tu fais peut être déjà assez, à ton niveau.
Quand je dis que c'est le citoyen qui est garant de la démocratie, j'entend la somme des citoyens. On va pas sortir une cape et se transformer en super citoyen.
Visiblement, tu te sens concerné sur pas mal de domaine et tu agis en conséquence. La seule leçon de morale que je pourrais dire ici, c'est : Sois en fier, et profites de la vie et de tes proches.
Personne n'est parfait, on a tous individuellement des faiblesses... Et l'objectif n'est pas de gommer cela. On fait ce qu'on peut, avec ce qu'on est. Alors oui, faut essayer de s'améliorer, sinon c'est la dégringolade, mais on doit pas être un saint pour autant.
Le problème aujourd'hui est politique. C'est au niveau de l'organisation de la société qu'il faut changer les choses. Il faut donc, qu'à notre petit niveau individuel, nous ayons une petite influence sur la politique. Et donc, si on fait la somme, une grande influence.
C'est pourquoi moi, je débat politique, et si possible, pas sur les individus ou les familles politiques. Je discute du fond sur une base je l'espère cartésienne. Chacun ses valeurs, je changerai pas les valeurs. Par contre, si de façon rationnelle on démontre que tel argument ou concept ne produit pas les effets désiré, alors on avance.
Je pense démontrer que le discours économique des Macron et compagnie est du foutage du gueule, ou à tout du moins, qu'il n'est pas juste. Sur cette base je l'espère rationnelle, j'invite chacun à s'approprier le raisonnement politique. C'est-à-dire de ne pas subir les mots croissances, compétitivité comme des vérités absolu, mais de voir l'incohérence qu'il y a derrière l'utilisation de ces mots, de ces concepts.
La grande majorité de la population ne débat pas de ces sujets. Elle n'a pas une réflexion critique sur ces discours et le non sens qu'ils portent. En conséquence, elle ne sanctionne pas politiquement ceux qui les tiennent. Et donc, in fine, elle n'influence pas l'évolution de la société.
Si demain, dès que Macron emploi le mot croissance, il est de suite discrédité parce qu'on considère la recherche de la croissance comme une hérésie, j'ai bon espoir que politiquement il y a des choses qui peuvent évoluer. En tout cas davantage de probabilité.
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.