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sillicate a écrit:C'est interessant qu'un Poutine qui semble glorifier dans son roman national l'époque soviétique soit adoré par les fachos. Le gars a su aussi se mettre en scène, créer le mythe d'un chef fort, et les gus aiment les chefs forts. Il y a aussi le soutien financier aux partis d'extrême-droite (pourquoi ? prce qu'ils sont contre la construction européenne ? parce qu'ils sont réac et très conservateurs sociétalement parlant comme lui ? parce qu'il a cherché à créer des liens pour prendre le contrôle de l'Europe dans l'avenir ?). Etc.
superolive a écrit:Tellement de bon rôles, et de bonnes pièces ...
Je l'ai kiffé ce mec. Et je suis très surpris par le fait que ce mec était finalement un artiste vraiment populaire..
Tous mes potes sont tristes ce soir, et çà dit les mêmes choses sur les micro trottoirs des chaines d'info..et ici..
Remind a écrit:Rocca, si tu regardes bien, tous les rôles dont tu parles ("Mes meilleurs copains", "Cuisine et Dépendances", "Un air de famille"), il y joue des rôles profondément humains et complexes, à savoir des hommes qui doivent composer avec leur névrose.
Dans "Un air de famille" que j'ai revu hier soir, le premier regard sur son personnage c'est celui d'un macho sexiste connard, dont le projet professionnel est complètement raté (un bar qui vivote), qui maltraite son employé avec son consentement, et qui se fait larguer par sa femme. Plus le film avance, plus tu te rends compte que c'est un mec limité intellectuellement, qui a un bon fond mais qui a vrillé en raison d'une éducation castratrice et d'un manque cruel de confiance en lui. Tu finis par le plaindre et l'aimer, malgré ses accès de colère permanents. Bacri est tout simplement énorme à rendre accessible cette complexité. Je pense qu'au final les gens s'identifiaient à cela et l'aimaient profondément. C'était mon cas.
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