Faits divers

D'un coté, je suis complètement d'accord avec vous.

D'un autre, je trouve assez inquiétant qu'une société décide de ce qui est bien ou pas à la place de la démocratie.
Une sacré dérive quand même.

je suis d'accord c'est meme tres tres inquietant, ces gens la on des pouvoirs de faiseurs de rois. dans le cas precis on va pas pleurer que Trump soit banni mais comment et qui decide de qui a le droit de s'exprimer ou pas?

Je capte pas ce débat. Trump a dépassé toutes les limites. Le vrai problème est au contraire la permissivité des GAFA en général (absolument pas l’inverse). Trump a pu en profiter pendant 5 ans et jusqu’à la fin de la dernière campagne avec ses fake news, ses insultes et autres conneries susceptibles de troubler l’ordre public. Le résultat c’est l’attaque du Capitole et 5 morts. Dans un pays où la menace terroriste intérieure numéro un est liée à l’extrême droite.

Se plaint-on qu’en France Dieudonné se soit fait bannir après plusieurs années de provoc abjecte ? Et c’était pas juste YouTube mais jusqu’au ministre de l’intérieur faisant valoir le risque de trouble à l’ordre public pour faire annuler ses spectacles. Dans une démocratie anglo-saxonne ça serait jamais passé.

Si ne pas laisser des dingos extrémistes foutre le bordel ad vitam, c’est être faiseur de rois, alors pourquoi pas. Sauf qu’il faut non plus être naïf. C’est pas Zuckerberg qui a décidé un beau matin de ruiner Trump. Il a suivi un mouvement qui est parti des médias traditionnels, des politiques et d’une bonne partie de la population si ce n’est la majorité.

Il est logique de bannir des gars qui ne respectent pas un minimum les chartes de bonne conduite, en particulier quand ils ont une énorme influence et appellent au soulèvement. Peu importe que ce soit des fondamentalistes de quartiers ou des politicards en smoking. Ça doit sauter. C’est pas parce que Trump est président, riche et people qu’on doit d’un coup s’offusquer d’une entrave à la liberté d’expression. Il a dépassé les bornes, il gicle. S’il restait plus de temps avant la fin de son mandat, son propre cabinet aurait peut-être invoqué le 25ème amendement pour le démettre ou le Congrès lancé une procédure de destitution (que des républicains disent aujourd’hui soutenir...)
Et il n’est pas l’abris de poursuites après le 20 janvier.
Donc l’histoire de ses bans sur les RS c’est du pipi de chat. Le système démocratique traditionnel peut très bien le rayer de la vie politique ou le réhabiliter sans la permission des GAFA. Lui même peut obtenir devant la justice qu’on lui rouvre tel ou tel compte...

Le débat devrait surtout se porter sur le timing des bans. Ça arrive surtout trop tard, dans un souci d’éviter sa victimisation. Certains se demandent encore si ça valait la peine de le bannir tant ça nourrit les complotistes. Mais il arrive un moment où il faut agir. On connaît ce dilemme en France avec les mouvances islamistes et identitaires qui se victimisent à la moindre mesure coercitive.

Ça parle d'un 2e impeachment. Ils préfèrent quand même qu'il démissionne de lui même...

randoulou, il a de la moule encore que ses supporters n’aient pas pété un câble en novembre ou décembre. Les parlementaires l’auraient pas laissé en fonction pendant 2 mois.

Il reste 9 jours. La logique serait de le laisser se barrer par la toute petite porte, dans l’indifférence. En fait s’ils veulent lancer la procédure d’impeachment (qui ne peut pourtant pas aboutir avant le 20) ça serait pour l’aspect symbolique de le griller pour la prochaine primaire républicaine. Si lors du 1er vote à la chambre pas mal de républicains se prononcent pour sa destitution, ça sera encore plus compliqué pour lui dans 3 ans de reprendre la bannière du Grand Old Party.

Bref ça montre à quel point le débat sur les GAFA est très secondaire dans la survie politique de Trump. C’est pas eux qui ont la main. Ils suivent à la remorque le mouvement dégagiste tout comme ils ont suivi le mouvement réactionnaire pendant 4 ans de libération totale de la parole en laissant Trump exciter les foules.

Je capte pas ce débat. Trump a dépassé toutes les limites. Le vrai problème est au contraire la permissivité des GAFA en général (absolument pas l’inverse). Trump a pu en profiter pendant 5 ans et jusqu’à la fin de la dernière campagne avec ses fake news, ses insultes et autres conneries susceptibles de troubler l’ordre public. Le résultat c’est l’attaque du Capitole et 5 morts. Dans un pays où la menace terroriste intérieure numéro un est liée à l’extrême droite.

Se plaint-on qu’en France Dieudonné se soit fait bannir après plusieurs années de provoc abjecte ? Et c’était pas juste YouTube mais jusqu’au ministre de l’intérieur faisant valoir le risque de trouble à l’ordre public pour faire annuler ses spectacles. Dans une démocratie anglo-saxonne ça serait jamais passé.

Si ne pas laisser des dingos extrémistes foutre le bordel ad vitam, c’est être faiseur de rois, alors pourquoi pas. Sauf qu’il faut non plus être naïf. C’est pas Zuckerberg qui a décidé un beau matin de ruiner Trump. Il a suivi un mouvement qui est parti des médias traditionnels, des politiques et d’une bonne partie de la population si ce n’est la majorité.

Il est logique de bannir des gars qui ne respectent pas un minimum les chartes de bonne conduite, en particulier quand ils ont une énorme influence et appellent au soulèvement. Peu importe que ce soit des fondamentalistes de quartiers ou des politicards en smoking. Ça doit sauter. C’est pas parce que Trump est président, riche et people qu’on doit d’un coup s’offusquer d’une entrave à la liberté d’expression. Il a dépassé les bornes, il gicle. S’il restait plus de temps avant la fin de son mandat, son propre cabinet aurait peut-être invoqué le 25ème amendement pour le démettre ou le Congrès lancé une procédure de destitution (que des républicains disent aujourd’hui soutenir...)
Et il n’est pas l’abris de poursuites après le 20 janvier.
Donc l’histoire de ses bans sur les RS c’est du pipi de chat. Le système démocratique traditionnel peut très bien le rayer de la vie politique ou le réhabiliter sans la permission des GAFA. Lui même peut obtenir devant la justice qu’on lui rouvre tel ou tel compte...

Le débat devrait surtout se porter sur le timing des bans. Ça arrive surtout trop tard, dans un souci d’éviter sa victimisation. Certains se demandent encore si ça valait la peine de le bannir tant ça nourrit les complotistes. Mais il arrive un moment où il faut agir. On connaît ce dilemme en France avec les mouvances islamistes et identitaires qui se victimisent à la moindre mesure coercitive.

Parfaitement d'accord avec toi, en ajoutant ceci : c'est justement parce que Trump est Président des Etats-Unis que ses incitations à la haine, son complotisme, ses appels à l'émeute, voire à la révolution, sont condamnables.

Contrairement à l'américain moyen, Trump dispose d'un service de presse, d'un accès privilégié à l'ensemble des médias traditionnels. Que Twitter le bannisse le prive de son moyen d'expression préféré mais pas de toute forme d'expression.

Cette émeute n'était pas si scandaleuse que ça. Perso, ça m'a permis de découvrir par le gars ci-dessous le wotanisme, défini par Wikipédia comme une forme d'idéologie politique marginale sur fond de religiosité identitaire néo-paganiste germanique, intrinsèquement raciste, antisémite et néonazie. Le mot wotanisme provient du nom du dieu Wotan, la principale divinité du panthéon germanique.

Vous croyez que ça peut prendre un mouvement comme ça dans l'Ardèche ou la Meuse ? Je suis en pleine phase de réo-orientation professionnelle/ personnelle.

Puisqu'on te dit que les autres sont méchants aussi, donc on ne peut pas critiquer Poutine, futur prix Nobel de la paix pour l'Ossétie du sud et j'en passe.

Dans ce monde, il n'y a pas que des gentils. Poutine n'est pas un enfant de cœur mais il n'est certainement pas le seul. Ça ne veut pas dire qu'on va le nobeliser comme Obama bien sûr.
Il y a ce qui se dit et ce qui se fait.
Voici une petite liste d'événements qui ont été reconnus par les gouvernements et états impliqués

https://arretsurinfo.ch/les-gouvernemen ... -banniere/

On peut tuer des opposants partout. On va accabler nos "ennemis" (Russie, Chine) qui sont bien sûr des grands méchants et peut-être mettre sous le tapis ce que nous faisons.
Poutine sera président jusqu'en 2024. Il sera resté 12 ans au pouvoir depuis la modification de la constitution par Medvedev qui a fait passer le mandat de 4 à 6 ans renouvelable une fois. Il a été président avant Medvedev et assuré l'intérim après Eltsine. Ça fait donc en tout 17 ou 18 ans.
Nous on a gardé Tonton 14 ans... S'il n'avait pas été malade on l'aurait peut-être gardé 21 ans
. En tout cas ça nous aurait évité Chirac et le retour dans l'otan, le mandat présidentiel à 5 ans et la suppression de la conscription qui, à mon avis, a été une bévue.

hares, non, dans les démocraties occidentales, le pouvoir ne tue pas des opposants. Il y a eu des coups tordus, des trucs vraiment pas clairs avec des officines plus ou mois liées avec des proches du pouvoir, mais non il n'y a pas de politique d'élimination quasi-systématique.

Idem pour les élections. Bien sûr qu'il y a des fraudes. Mais c'est souvent localisé et si Mitterand est resté au pouvoir pendant 14 ans, ce n'est pas par un contrôle illégal des urnes.

De la même manière que s'il y a corruption en France, ça ne signifie pas pour autant qu'il y existe un clan au pouvoir qui se constitue dans l'impunité générale une fortune sur le dos des citoyens.

Ce que tu fais, c'est prendre en exemple les zones d'ombre de la république pour la mettre au même niveau que le régime poutinien. C'est de la malhonnêteté intellectuelle dans la mesure où en Russie, ces zones d'ombre sont institutionnalisées par le pouvoir, elles lui sont liées comme mode de fonctionnement. C'est juste la différence entre un état de droit où presse et opposants peuvent dénoncer les magouilles de Mitterand, Chirac et consorts et le pouvoir poutinien où il n'y a AUCUN contre-pouvoir.

Le contre-pouvoir de Poutine c'est la constitution. S'il va au-delà de 2024, on pourra classer la Russie dans les républiques bananières.
Lors de sa réélection a-t-on bourré les urnes ? Je ne suis pas russe et je ne vis pas en Russie mais les russes sont-ils malheureux ? Ont-ils honte de leur pays ? Veulent-ils voir quelqu'un d'autre au Kremlin? Il faut peut être enquêter là-dessus...
Je pense que le peuple russe a suffisamment démontré sa capacité à se lever et à se révolter. Poutine connaît bien son peuple, s'il abuse, il pourrait très bien se faire éjecter.
Je crois qu'il faut avoir confiance aux peuples. En général, ils savent très bien montrer à ceux qui les dirigent les limites à ne pas dépasser.

hares, il n'y a pas d'élections libres en Russie. La presse est muselée, l'opposition doit recevoir la validation du Kremlin pour exister et les opposants trop virulents persécutés. Les enquêtes ont lieu depuis des décennies à ce sujet. Il suffit de croiser le sources rien que pour le dernier référendum :

- Le Monde

- L'Express

Et il y a des mobilisation citoyennes comme le montre cet exemple ou cet autre.

Sauf que contrairement à la France, tu risques gros en défiant le Kremlin.

C’est un peu lunaire votre discussion non ?

Trump chassé de Twitter : « Ruffin, sérieux, ta gueule »

Samedi, je publiais un Tweet pointant Tweeter, estimant « scandaleux » que Donald Trump soit évincé de ce réseau social. Ca soulevait une vague d’indignations, et même parmi mes amis : « Tu vaux mieux que ça mon cher François » (Keyvan), « Pas ça, Ruffin , pas aujourd’hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait » (Mr Ianou), « Putain je croyais que toi au moins tu n'étais pas con. J'ai honte » (Katia)…
Vous savez, y a des fois où l’on doute, et où ces critiques viennent élargir la brèche en vous, vous miner de l’intérieur. Et d’autres fois, où vous êtes solide sur votre principe, sûr de votre conviction, et où la solitude, où déplaire, même à ses fans, ne vous gêne pas trop. C’est mon cas, en ce moment, je me sens tranquille avec moi-même : en vingt années de journalisme, et un paquet de procès, j’ai eu le temps de réfléchir à la liberté de parole.
Je vais lister, ici, les objections qui me sont faites – et y répondre en plus de 240 signes.

1. « Les nôtres d’abord »

Mister : « Je vois régulièrement des comptes de militants censurés par Twitter, rien de nouveau. Réagir là dessus quand c’est Trump qui saute c’est très très nul quand même. »

J’ai déjà réagi, publié des posts, à plusieurs reprises, suis même intervenu à la tribune de l’Assemblée, quand des gens proches de nous se virent censurés : les manifestants Alternatiba au G7 de Biarritz, le Gilet jaune Eric Drouet, ou ma propre page Facebook qui connut quelques jours de gel.
Mais justement : avec Donald Trump, c’est l’occasion, non pas de défendre une personne, un groupe, mais de poser le principe.
Quel est ce principe ? Si l’on estime qu’un homme doit être réduit au silence, c’est au peuple, à sa justice, à ses représentants d’en décider. Pas à une firme privée.

Alors, Lucie : « Vous savez que la liberté d’expression n’est pas sans limite, rassurez-moi ? », je le sais, je les accepte, mais c’est au peuple, aux tribunaux, ou aux représentants, de fixer ces limites. Pas à une firme privée.
Alors, Glimmer : « "notre liberté d'expression" c'est la liberté d'expression de nazis ? OK », s’il met en danger son pays, s’il est « nazi », c’est à son peuple, à ses tribunaux, à ses représentants, d’en juger. Pas à une firme privée.
Alors, Patrick, dont je vois que tu es de la France insoumise : « A un moment faut que ça s'arrête. Il a aussi les boutons nucléaires. Gafa ou pas on ne va pas faire la fine bouche », eh bien si, je vais faire la fine bouche : je ne laisse pas ça à une firme privée.

Je suis démocrate, vraiment, sérieusement, je crois.
Et non firmocrate. Ou ploutocrate.
Et l’on pourra faire de Trump le pire méchant, « Ku Klux Klan », « Hitler » et compagnie, on pourra me traiter d’ « abruti », de « connard » et pire encore, je ne démordrai pas de ce principe : la liberté d’expression, le pouvoir de censure, ne doivent pas être laissés entre les mains d’une firme privée. Et même, le combat contre ces horreurs, ce néo-fascisme, suprématiste blanc, doit être populaire, politique, et non délégué à une firme privé.

2. « C’est privé, Twitter est maître chez lui »

Nicolas Vivant : « Vous êtes chez Twitter, c'est privé, ils font ce qu'ils veulent. » C’est l’argument le plus courant, le plus partagé, et il signe, à mon sens, une immense résignation, une gigantesque soumission.

D’abord, il faut dire la dépendance de la démocratie à ces réseaux. On peut le regretter, on peut le déplorer, et je le regrette, et je le déplore, mais c’est un fait : qu’on coupe à un élu, à un représentant, Twitter et Facebook, et c’est sa mort politique. Terminé. Kaputt. C’est pas avec des communiqués de presse qu’il va s’en tirer. Malgré mon amour du papier, la distribution de tracts sur les marchés ne remplacera pas cette force de frappe numérique. Ces firmes disposent donc d’un grand pouvoir, ce qui – comme dirait Spiderman – implique de grandes responsabilités.

« Espaces privés », ensuite, ne signifient pas que le propriétaire puisse y faire régner sa loi. Même si c’est chez vous, vous n’avez pas le droit de battre vos enfants, vous devez déposer un permis de construire avant une extension, etc. Les lois de la République s’appliquent, même chez vous.
Dès lors, c’est une bataille à mener : refuser « l’auto-régulation » de ces firmes, et leur imposer notre régulation, nos règles, devant une instance externe.

Enfin, nous sommes confrontés ici non pas à des « médias » mais à des « réseaux », qui plus est quasiment en situation de monopole. Des réseaux, comme le sont l’eau, le gaz, l’électricité… Imagine-t-on que, demain, on vous coupe soudain l’eau, le gaz, l’électricité, l’eau, et vous sous prétexte que « c’est privé », que c’est Veolia, Engie, Enedis, vous devriez subir sans réagir ? Accepter d’en être privé ?

Il n’y a aucune évidence au : « puisque c’est privé, on doit se taire. »

3. « Depuis longtemps »

TheCap_Ace note, et avec lui plein d’autres : « Son compte Twitter a violé le règlement de Twitter des dizaines de fois au cours de son mandat. N'importe qui aurait vu son compte ban depuis longtemps. C'est ça qui est scandaleux en fait. »

Mais justement, alors : pourquoi son éviction intervient maintenant ? Justement parce qu’il n’a plus le pouvoir, parce qu’il devient un opposant, parce qu’il est lâché par les siens, parce qu’il n’est presque plus rien.
Lorsqu’il régnait sur la Maison blanche, à quelques escarmouches près, Twitter, Facebook et compagnie l’ont laissé délirer, voire monter sa semi-insurrection. Maintenant qu’il est fini, les firmes se retroussent les manches et retrouvent leur courage. Elles qui, au passage, ailleurs sur la planète, ne ferment les comptes d’aucun pouvoir en place, aussi autoritaire soit-il.

4. « Peur pour vous ? »

MaryLaFée : « pourquoi vous avez peur de ne plus pouvoir critiquer!!? »

Oui, en effet, j’en ai peur, pourquoi le nier ? Je m’efforce d’exprimer une pensée propre, parfois inconvenante, malséante, marginale, et j’ai sans doute plus à craindre que d’autres, à la pensée conforme, ces purges numériques, sans procès, sans défense, par un tribunal invisible.
D’autant que je vois une différence de taille entre ce tribunal et les vrais, que j’ai un peu trop assidûment fréquentés pour mes reportages (sept procès, principalement pour « diffamation », une condamnation) : les magistrats jugent un acte, un écrit, des passages d’un article ou d’un livre. Chez Twitter, c’est l’homme qui est jugé, évincé.
Alors qu’on pourrait imaginer des modérations, sur les comptes sensibles : que les messages, par exemple, ne s’affichent pas aussitôt, mais fassent rapidement l’objet d’une lecture juridique, soit par la plate-forme elle-même, soit par une instance indépendante.

***

Je ne pleure pas sur Donald Trump.
Bien sûr, je m’en fous.
Mais quand je me suis réveillé, ce samedi matin, et que j’ai entendu les journalistes annoncer la nouvelle, comme ça, platement, banalement, « Twitter a décidé la fermeture de son compte », et que, derrière, les invités commentaient « ah bah oui c’est normal », comme un ça va de soi, sans discussion, sans question, ça m’a inquiété.
Car évidemment, c’est symbolique : s’ils peuvent, en quelques heures, sans le moindre débat, sans protestation, couper les réseaux du président américain, demain, ils se sentiront les coudées encore plus franches à l’égard du commun, de vous, de moi. De tous les opposants. De tous les inféodés aux seigneurs numériques.

Tu sais, des dérives autoritaires, on en voit partout. Je ne minimise pas ce qui se passe en Russie. La répression fait partie de l'arsenal de beaucoup de gouvernements, y compris le notre. Je suis d'accord pour dire qu'il n'y a sûrement pas la même liberté de la presse ou les mêmes libertés tout court.
Il appartient au peuple et à lui seul de faire ce qu'il faut s'il n'est pas content de son sort. Je ne sais pas si les russes peuvent lire toute la presse étrangère, pour autant que je sache, il me semble que ça leur est possible. Pour les chinois c'est plus compliqué. Russes et chinois voyagent beaucoup pourtant. Pourquoi ne nous envient-ils pas plus que ça ?
Nous ne sommes ni russes, ni chinois, ni arabes, ni africains.
Je vois tout simplement qu'ici, en Afrique, les gens ne fonctionnent pas comme nous. Ça c'est sûr... Notre modèle n'est pas le leur, même si l'attraction des anciennes puissances coloniales reste très forte.

Les chinois qui voyagent sont autorisés par le régime à le faire.
Ils ne peuvent pas sortir de leur pays comme bon leur semble.

C’est un peu lunaire votre discussion non ?

Il y en a un ici qui a des idées un peu lunaires et "idéalisées" (si je peux me permettre) du régime de Poutine.


Pour rappel, il a quand même fait changer la constitution pour avoir un semblant de légalité pour sa réelection.

Tu sais, des dérives autoritaires, on en voit partout. Je ne minimise pas ce qui se passe en Russie. La répression fait partie de l'arsenal de beaucoup de gouvernements, y compris le notre. Je suis d'accord pour dire qu'il n'y a sûrement pas la même liberté de la presse ou les mêmes libertés tout court.
Il appartient au peuple et à lui seul de faire ce qu'il faut s'il n'est pas content de son sort. Je ne sais pas si les russes peuvent lire toute la presse étrangère, pour autant que je sache, il me semble que ça leur est possible.

Ton propos est complètement contradictoire.

S'il n'y a pas la même liberté de la presse ou les mêmes libertés tout court en Russie qu'ailleurs, c'est qu'il ne s'agit pas d'une dérive autoritaire mais d'un système voulu pour fonctionner ainsi. Ce n'est pas conjoncturel : le régime policier est propre au modèle voulu par Poutine.

Et s'il n'y a ni liberté d'expression, ni liberté tout court, non, le peuple ne peut faire ce qu'il faut pour changer de régime. Ou alors, il lui faudra le faire au prix de son sang. Comme lors des révolutions arabes. C'est quand même un raisonnement étrange de partir du principe que si le peuple ne se révolte pas, c'est qu'il est au fond content de son sort.

Tu préconises quoi alors ? Demander à l'oncle Sam de faire le boulot ?
C'est sûr que libérer les peuples de la tyrannie avec des bombes de 500 kg, c'est efficace... Lol.
On peut le faire chez ceux avec qui on ne risque rien, mais pour la Russie, la Chine ou la Corée du Nord c'est impossible.
Si les russes, les chinois veulent se libérer, il faudra bien qu'ils le fassent sans l'aide de quiconque. Ça m'étonnerait que ça se passe bien.
Pour la Russie, on n'est quand même plus en URSS. il y a du mieux. En Chine, on n'est plus sous Mao.
Nous avons un référentiel très différent je pense. Le modèle occidental s'exporte mal.
Les USA et l'Europe consomment 50% des ressources de la planète pour seulement 12% de la population mondiale. A vouloir dupliquer ce modèle partout, on n'ira pas très loin.

L'impeachment que les démocrates veulent lancer, et qui n'aura certainement pas le temps d’être conclu avant le 20 janvier et sa "passation de pouvoir" , n'est pas du tout que symbolique.

Si la démarche va au bout, Trump perdra tous les avantages du statut des ex-président, et surtout il sera rendu inéligible

Oui, c'est bien le but. Il est à noter d'ailleurs que nombre de Républicains sont favorables à cela. En remportant la primaire, Trump avait fait un véritable gold up au sein du GOP, en s'appuyant sur une base militante qui a dépassé le socle électoral traditionnel du parti. Les centristes et les faucons interventionnistes vont vraisemblablement vouloir se débarrasser de lui.

alexduke, pour l’heure on en est à une procédure symbolique puisqu’elle ne peut a priori pas mener à une destitution d’ici son départ (par rapport aux parlementaires qui communiquent sur la dangerosité de le laisser au pouvoir).
En revanche oui ils peuvent continuer de le poursuivre après le 20 janvier avec le résultat de le déchoir de ses droits d’ex président. Outre la symbolique ça mettait un terme légal à sa carrière politique.

Mais n’est dit qu’une fois sa présidence soldée, les républicains et même certains démocrates ne veuillent pas passer à autre chose. Ne pas aller plus loin ou ne pas obtenir les 2/3 au Congrès serait une forme d’amnistie indirecte. N’importe qui d’autre en resterait grillé mais lui serait capable de transformer ça en victoire et nouveau blanc seing donc ils ont plutôt intérêt à aller au bout.

Gastibelza, et ils ont intérêt à se débarrasser de lui rapidement, parce que sinon il va leur pourrir la vie pendant 4 ans...

Cette émeute n'était pas si scandaleuse que ça. Perso, ça m'a permis de découvrir par le gars ci-dessous le wotanisme, défini par Wikipédia comme une forme d'idéologie politique marginale sur fond de religiosité identitaire néo-paganiste germanique, intrinsèquement raciste, antisémite et néonazie. Le mot wotanisme provient du nom du dieu Wotan, la principale divinité du panthéon germanique.

Vous croyez que ça peut prendre un mouvement comme ça dans l'Ardèche ou la Meuse ? Je suis en pleine phase de réo-orientation professionnelle/ personnelle.

Trop tard, dans le DIois il y a surement déjà des Wiccans. Pour l'Ardèche, si tu veux y avoir du pouvoir, tue un sanglier à mains nues, dépose le sur la place d'un village le dimanche midi en criant "Moi Chef maintenant !", et les créatures humanoïdes de ce département t'accepteront comme leur nouveau mâle alpha.