Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
Règles du forum
Répondre

Re: Faits divers

10 Oct 2018, 23:29

Re: Faits divers

10 Oct 2018, 23:36

Betsamee a écrit:merci de pas comparer un artiste comme le grand Charles avec Johnny


La comparaison fiscale me paraît un poil pertinente...

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 03:12

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 10:51

ca va passer sans probleme vous croyez ?

Au vu des relations amicales entre les states et l'arabie saoudite ?

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 11:19

gob, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_du_Quincy

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 12:55

Bien sûr que ça passera sans problème. Comme la Chine qui fait disparaitre le directeur d'Interpol.

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 12:58

Bibpanda a écrit:gob, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_du_Quincy


Fake :trump:

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 19:53

https://www.lesechos.fr/19/11/2013/LesE ... samour.htm
Information
Le réchauffement des relations entre l'Iran et les Etats-Unis est un défi inquiétant pour Riyad, déjà engagé dans une guerre par procuration avec Téhéran en Syrie.

« Des divergences tactiques et non pas stratégiques. " Le roi d'Arabie saoudite, Abdallah, et John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, ont tenté récemment de dissiper les impressions d'une rupture entre les deux alliés. Mais est-ce suffisant alors que le récent dégel entre les Etats-Unis et l'Iran apparaît comme un menaçant défi pour le royaume wahhabite ? Entre les deux partenaires, la crise actuelle n'est certes pas comparable au choc pétrolier de 1973, en pleine guerre du Kippour, lorsque le royaume et les autres pays de l'Opep avaient décidé un embargo sur les livraisons de pétrole pour punir les Occidentaux de leur soutien à Israël. On n'ira pas non plus jusqu'à prédire la fin du pacte dit du « Quincy », scellé à bord du croiseur « USS Quincy » par le roi Ibn Séoud et Franklin Roosevelt de retour de Yalta, en 1945. Ce pacte, qui a été renouvelé en 2005 pour soixante ans par le président George W. Bush, prévoit, dans ses grandes lignes, que les Etats-Unis assurent la stabilité du royaume et, en contrepartie, que l'Arabie saoudite garantisse l'approvisionnement énergétique de l'Amérique. Mais, comme le souligne Frederic Wehrey, de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, « la diplomatie saoudienne est entrée dans une période d'incertitudes et de difficultés ». Pour manifester son mécontentement vis-à-vis de Washington, Riyad a même refusé de siéger comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.

Il faut dire que les sujets de discorde, souvent étroitement liés entre eux, se sont multipliés. Le premier concerne la Syrie et le brutal retournement du président Barack Obama, qui a abandonné son projet de lancer des frappes préventives contre des installations militaires du régime de Bachar Al Assad et a, en revanche, accepté le plan russe d'un désarmement chimique de la Syrie. Or Riyad n'a cessé de soutenir une fraction de la rébellion syrienne avec, comme objectifs, le renversement de Bachar et l'affaiblissement des branches syriennes des Frères musulmans et d'Al Qaida. Dans ce pays, la monarchie joue sur un double registre en encourageant des groupes opposés aux Frères (soutenus en revanche par le Qatar), tout en étant favorable à l'arrivée d'un pouvoir fort à Damas, capable de maintenir l'appareil sécuritaire syrien et d'éliminer le cercle des fidèles du président syrien.

Le deuxième sujet d'irritation est lié aux hésitations de Barack Obama vis-à-vis de l'Egypte après le coup d'Etat militaire du 3 juillet contre le président élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans. Riyad, qui redoute l'influence idéologique de la confrérie sur sa propre opposition, reproche à Washington de ne pas avoir soutenu le nouvel homme fort du Caire, le général Al Sissi. Alors que les Etats-Unis ont décidé de réduire leur aide militaire accordée à l'Egypte depuis le traité de paix israélo-égyptien de 1979, l'Arabie saoudite a en revanche renforcé ses financements au gouvernement intérimaire. On ne peut s'y tromper : la monarchie s'est profondément sentie menacée par les printemps arabes, dont les conséquences se sont fait sentir sur son propre territoire.

Mais le principal risque pour la relation américano-saoudienne réside dans un rapprochement de Washington avec Téhéran après l'élection de Hassan Rohani à la présidence. Si ce dégel se confirmait par une levée des sanctions, l'Iran pourrait reprendre toute sa place comme puissance régionale, déséquilibrant le rapport de force avec le royaume wahhabite. En outre, qu'un accord intervienne ou pas sur le nucléaire, l'Iran, qui a enrichi de l'uranium jusqu'à 20 % (186 kilos) et a développé plus de 19.000 centrifugeuses, est proche du seuil du développement d'une bombe nucléaire. Même si Téhéran n'a cessé officiellement d'affirmer que ses intentions ne sont que civiles, cette capacité est considérée comme une menace par l'Arabie saoudite. En 2003, déjà, la chute du régime de Saddam Hussein en Irak, ennemi juré du régime des mollahs, avait constitué pour ce dernier un cadeau stratégique inespéré.

Pour nombre d'experts, il ne s'agit pas simplement d'une rivalité religieuse entre un Iran chiite et une Arabie saoudite sunnite. Après tout, « les Iraniens sont chiites depuis seulement cinq cents ans. Perses depuis des millénaires ", soulignait un responsable du Conseil de coopération du Golfe, cité par Jon Alterman, du Center for Strategic and International Studies, dans une étude sur le défi iranien. En Syrie, les deux puissances se livrent à une guerre par procuration avec, face aux groupes encouragés par Riyad, des conseillers militaires iraniens et des combattants du Hezbollah libanais soutenant Bachar Al Assad, issu lui-même de la minorité alaouite (une branche du chiisme).

Du côté américain - essentiellement dans l'opinion publique -, il y a une forte suspicion depuis le 11 septembre 2001 à l'égard des Saoudiens. Parmi les 19 kamikazes qui ont attaqué des symboles américains ce jour-là, il y en avait 15 d'origine saoudienne. A cela s'ajoute la volonté des Etats-Unis de basculer le gros de leurs forces navales vers l'Asie-Pacifique face à la Chine, qui pourrait éloigner l'Amérique de son rôle de puissance protectrice des pays du Golfe; surtout si, grâce au gaz de schiste, elle devient indépendante du pétrole du Moyen-Orient. Reste que l'Arabie saoudite, consciente de sa faiblesse, a toujours recherché dans son histoire un grand protecteur extérieur. L'Europe, empêtrée dans sa crise, ne peut jouer ce rôle et la Chine n'a pas la volonté de prendre le relais. Il n'est pas dit que Washington ait intérêt à abandonner totalement son allié saoudien. Après soixante-huit ans de mariage d'intérêt, le divorce serait complexe...

Les points à retenir

En vertu du pacte du Quincy, renouvelé en 2005 pour soixante ans, les Etats-Unis sont censés assurer la stabilité de l'Arabie saoudite.

En contrepartie, cette dernière s'est engagée à garantir l'approvisionnement énergétique de Washington.

Mais, de la Syrie à l'Iran en passant par l'Egypte, les sujets de friction se sont multipliés ces derniers mois entre les deux partenaires.
Editorialiste aux « Echos » Jacques Hubert-Rodier

Re: Faits divers

11 Oct 2018, 22:13

sillicate a écrit:Bien sûr que ça passera sans problème. Comme la Chine qui fait disparaitre le directeur d'Interpol.


Mais on vous dit qu'i la démissionné !!!

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 15:15

Information
La Chine reconnaît l'existence de camps de détention pour musulmans

Après avoir nié l'enfermement d'environ un million de citoyens du Xinjiang, les autorités cherchent à lui donner une base légale.

13 octobre 2018 à 08:56
Vue satellitaire des camps de «rééducation» des Ouïghours, dans la région du Xinjiang. Photo DR
Détention

Par Laurence Defranoux —
L'actu Libé, tous les matins.
Durant des mois, Pékin a nié avec force l’existence des camps secrets de détention de musulmans au Xinjiang, malgré l’accumulation de preuves récoltées par des ONG et des médias étrangers. Mais cette semaine, le Parti communiste chinois a brusquement changé de discours et tenté de justifier l’enfermement d’environ un million de citoyens, majoritairement issus de l’ethnie ouïghoure, en proposant des amendements à la loi «anti-extrémisme». Ces nouveaux textes cherchent à donner un cadre légal à l’utilisation de «centres de formation professionnelle» pour «éduquer et transformer» les personnes influencées par une idéologie extrémiste et leur offrir des «opportunités d’emploi».

Quelle est la réalité de ces camps ?

Depuis le printemps 2017, le pouvoir chinois a développé l’internement à grande échelle de citoyens musulmans de la province du Turkestan oriental (ou Xinjiang). Selon de multiples témoignages et enquêtes, environ 10% de la population musulmane de la région serait détenue dans des dizaines de centres de détention extrajudiciaires, visibles sur des images satellites. Sous prétexte de lutte antiterroriste, les autorités arrêtent arbitrairement des citoyens de tout âge. La plupart disparaissent sans donner de nouvelles, enfermés sans limite de durée dans des cellules surpeuplées, soumis à un endoctrinement politique intensif, centré sur l’apprentissage par cœur des «pensées de Xi Jinping», le président chinois.

Sur quelle base se font ces arrestations ?

Toute marque de conviction religieuse, de respect de la tradition locale ou de liens avec l’étranger peut être considérée comme signe de «radicalisation» ou de «sympathie terroriste». Dans une région soumise à un contrôle policier de type totalitaire, la liste des infractions qui sont susceptibles d’envoyer un habitant derrière les barreaux est kafkaïenne. Par exemple : ne pas boire d’alcool ou fumer, utiliser la messagerie Whatsapp, être jeune et porter une longue barbe ou un foulard, refuser de livrer ses données biométriques, participer à des funérailles traditionnelles, parler avec quelqu’un qui a voyagé à l’étranger, ne pas laisser un fonctionnaire dormir dans son lit, tenter de se suicider lors d’une garde à vue, appeler son enfant Medina ou Mohammed, posséder plusieurs couteaux, refuser d’écouter la radio d’Etat ou de dénoncer ses proches… La liste d’interdits vient de s’allonger avec une loi «anti-halal», votée lundi dernier. Selon l’AFP, qui reprend un article publié par la municipalité d’Urumqi, la capitale de la province, les cadres du Parti ont reçu l’ordre de poster sur les réseaux sociaux ce serment : «Je crois au marxisme-léninisme. Je lève l’étendard et combats jusqu’au bout la mode du halal, ferme dans ma croyance, et même jusqu’à la mort». Le Global Times, journal officiel du Parti, justifie ce texte par le fait que le halal favorise «l’enlisement dans l’extrémisme religieux».

Quelle est la justification de ces camps ?

Plusieurs attentats terroristes ont été commis ces dernières années par des commandos ouïghours, faisant une centaine de victimes, et des dizaines de Chinois musulmans avaient rejoint l’Etat islamique en Syrie. Mais la radicalisation reste vraisemblablement marginale, et la plupart des arrestations touchent des citoyens lambda, séparés brutalement de leurs enfants envoyés en orphelinat. Depuis deux semaines, plusieurs sources affirment qu’un déplacement massif de prisonniers est organisé par chemin de fer et par avion vers des prisons de provinces chinoises éloignées – sans que cette information puisse être pour le moment vérifiée.

Quelle est la réaction de la communauté internationale ?

Pendant de longs mois, les gouvernements et organisations internationales ont gardé le silence, notamment parce que la censure et l’intimidation des Ouïghours, qui s’opère jusqu’en France, empêchaient de vérifier les informations. En août, les Nations unies ont pour la première fois réclamé la fermeture des camps. Vendredi, des élus du Congrès américain ont rendu un long rapport sur la «répression sans précédent» de la minorité musulmane chinoise, qui, selon eux, pourrait «constituer un «crime contre l’humanité», et ont annoncé leur intention de nommer Ilham Toti, un universitaire pacifiste ouïghour emprisonné à vie, pour le prix Nobel de la paix 2019. Depuis l’arrestation de ce dernier en 2014, les arrestations de chercheurs et professeurs chinois musulmans se sont multipliées. Mercredi, l’Ecole des hautes études pratiques (EPHE) a dénoncé la condamnation à mort de son docteur honoris clausa, le géographe chinois d’origine ouïghoure Tiyip Taspholat, qui avait disparu en février 2016 à Pékin. Selon le président de l’EPHE, il est reproché à son homologue de l’université du Xinjiang de «nourrir un attachement secret pour sa culture».

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 17:23

Un million d'êtres humains enfermés....
:beurk:

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 17:24

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 17:48

:shock:

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 18:14

Non mais tout va bien, on va pas du tout droit dans le mur.

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 20:16

Quel beau pays que la RPC.

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 21:14

Vous découvrez que la Chine n'est pas une belle démocratie populaire ? redaface2

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 21:23

Dragan a écrit:

On dirait La Castellane un peu.

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 22:08

carma, cela à quand même mis du temps à sortir, les chefs d’États des autres pays étaient certainement au courant depuis un moment si leurs services de renseignements fonctionnent bien.

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 22:19

Bibpanda, ça fait des mois que des médias internationaux parlent de ca, et HRW parlait déjà, en janvier dernier, des centaines de milliers de personnes qui étaient internées dans ces camps.

Re: Faits divers

13 Oct 2018, 22:29

carma a écrit:Vous découvrez que la Chine n'est pas une belle démocratie populaire ? redaface2


Comment oses-tu attaquer le paradis des travailleurs ?
Suppôt du patronat!
Répondre