Faits divers

231 sur 17000 fichés S ?
Waow, quelle sévérité.

C’est sévère. On aurait pu leur laisser une chance en les réintégrants et en leur donnant du boulot

tout à fait. Le minimum que devrait faire la Nation pour les récompenser de leur savoir-vivre serait de leur offrir des emplois d'assistants et de surveillants dans nos écoles et lycées. Ils y montreraient toutes leurs qualités et leur humanité.

mais techniquement ils les expulsent vers ou ? Quand les types sont francais

Betsamee, qui a dit qu'ils sont français ?

231 sur 17000 fichés S ?
Waow, quelle sévérité.

Tout les fichiers S ne sont pas des radicalisés. Y a des fichiers S chez les groupuscules d'extremes droite et gauche par exemple. Ensuite, on ne peux expulser que des bi-nationnaux ou des non-français

Kaveen, et même pami les zadistes de Notre-Dame des Landes
Wikipédia fait le taff pour expliquer tout cela.
C'est 4 000 personnes potentiellement dangereuses du coup.

c'est une idée, mais il faudrait alors inclure des caricatures de toutes les figures religieuses, y compris catho juive ou bouddhiste (voire Pastafari, mais la réaction pourrait être violente).

boodream, "les gens ont des droits, les idées non" : nous sommes d'accord et c'est un fondement essentiel lorsque l'on aborde le droit, au sens large.

Je comprends moins ton point sur : "Parler d'intégration, d'immigration, de discrmination après un attentat, c'est estimer que les intégrismes sont des opinions et l'obscurantisme une sensibilité. Je ne le crois pas."

Ne pas en parler, se cantonner à la sanction du terroriste, c'est ne pas chercher les origines (sinon les causes) de l'acte. Ne pas chercher à s'interroger sur les raisons, les motifs (aussi scandaleux et extrêmistes soient ils) c'est ne pas combattre la cause, et s'attendre donc aux mêmes effets.

Le curatif (la condamnation du coupable) ne peut se priver du préventif (casser la dynamique extrêmiste, remettre de l'unité dans une nation fragmentée, remettre de l'éducation et de la laïcité).

Il faut toujours s'interroger sur les causes de tout, tout le temps, évidemment.
Simplement, le postulat selon lequel une dérive sectaire, même massive à l'heure des réseaux sociaux, est une délinquance aux causalités traditionnelles, ne me semble pas avéré de manière incontestable.

Que de nombreux facteurs puissent expliquer la fragmentation de la société et doivent être pris en compte, bien sûr. C'est une priorité, et ça le serait même sans islamisme. La jonction entre relégation sociale et violence, la causalité entre discrimination et repli identitaire, la corrélation entre les opportunités de s'élever socialement et la propension à exercer sa citoyenneté, tout cela doit être pensé, réfléchi, travaillé, et l'est déjà par de nombreux chercheurs. Aussi bien en banlieue qu'en zone rurale, aussi bien en tenant compte d'un héritage historique comme la colonisation ou la discrimination qu'en pointant des défaillances éducatives et des irresponsabilités individuelles.

Mon point, c'est que tout ce travail là n'est pas le même que celui qui consiste à vaincre une idéologie transversale et omniprésente. Un cadre sup est moins susceptible d'avoir envie de casser une vitrine qu'un type relégué socialement. En revanche, le fanatisme religieux va potentiellement toucher toutes les CSP, tous les milieux socioculturels . Un doctorant peut se radicaliser, un ingénieur peut se radicaliser. Il ne s'agit pas de se borner à une condamnation morale, mais de constater que les causes de radicalisations transcendent les environnements sociaux. Transcendent les clivages sociétaux. Et donc que de se contenter de parler de la méchanceté d'Eric Zemmour à gauche et de la fermeture des frontières à droite, c'est en partie passer à coté du sujet.

Bien sûr qu'il faut interroger, comprendre, réfléchir. Mais on ne se débarrassera pas du problème uniquement en rationalisant alors qu'on est, avec le fanatisme, sur quelque chose qui n'est pas entièrement rationnel. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire ce travail. Juste que certaines menaces doivent être traitées au napalm, par pragmatisme, sans qu'on s'interdisse d'y réfléchir par ailleurs. On peut réfléchir à la pédophilie, par exemple. Ca n'empêche pas d'essayer d'en purger la société sans autre forme de procès.

Les traiter au napalm fait partie des solutions potentielles.

Y recourir doit être la conséquence d'une analyse et d'un raisonnement pragmatiques, pas d'une dictature de l'émotion, ne serait-ce que par souci d'efficacité.

C’est sévère. On aurait pu leur laisser une chance en les réintégrants et en leur donnant du boulot

tout à fait. Le minimum que devrait faire la Nation pour les récompenser de leur savoir-vivre serait de leur offrir des emplois d'assistants et de surveillants dans nos écoles et lycées. Ils y montreraient toutes leurs qualités et leur humanité.

Voilà.

mais techniquement ils les expulsent vers ou ? Quand les types sont francais

Non, les français on peut rien faire. Ça fait chier car je crois que c’est la majorité. Souvent des deuxièmes voire troisièmes générations. Et je vois pas ce que tu peux faire.

JPP REVIENS, je suis parfaitement d'accord. Réagir de manière émotionnelle, c'est appeler à une vengeance ou au repli, par exemple. Là, il s'agit justement de pointer qu'il faut éradiquer le fanatisme et pas juste sanctionner les fanatiques. Parce qu'ils pulluleront comme des contaminés tant que le virus circule.

Perso, je n'ai aucune idée de comment faire. Je crois que les bonnes volontés ne manquent pas, ni les esprits rationnels et posés. Je crains malheureusement que cela ne suffise pas ici. C'est un constat alimenté par le fait qu'on a eu plusieurs fois le temps de ne pas céder à l'émotion.

mais techniquement ils les expulsent vers ou ? Quand les types sont francais

Non, les français on peut rien faire. Ça fait chier car je crois que c’est la majorité. Souvent des deuxièmes voire troisièmes générations. Et je vois pas ce que tu peux faire.

S’ils ont la double nationalité on peut les déchoir de la française et les renvoyer dans le pays qui leur fourni un passeport. Évidemment c’est sur le papier. Entre les procédures interminables et les pays concernés qui mettraient leur véto politique... (comme la Russie qui a laissé entendre qu’elle refuserait de récupérer les tchétchènes dont la plupart n’a pourtant même pas encore la nationalité française).

Deux émissions prémonitoires avec Jean-Pierre Obin, qui datent de moins d'un mois. Peut-on envisager que de vraies décisions fortes seront enfin prises pour s'attaquer frontalement à ce cancer ? Humm...

https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video ... 74747.html

peezee, le problème, c'est quelles décisions fortes, si possible dans le respect de l''état de droit ?

Il était ce matin question de la loi Avia à la radio, loi retoquée par le conseil constitutionnel, qui n'admet pas que la l'évaluation des messages haineux soit de la responsabilité des modérateurs des réseaux, lesquels seraient de toute façon probablement débordés.

Je ne pense pas que les autorités se tournent les pouces en matière de lutte contre le terrorisme. Du moins, on ne déplore plus d'attentat massif ou de tentative d'attentats comme on a pu en être victimes à grandes échelles entre 2011 et 2017.

Il y a un réel progrès à ce niveau-là. Et on peut imaginer qu'il y a un réel travail de fait en ce sens. Après, c'est sûr que le problème de fond est loin d'être réglé. Il faudra certainement quelques décennies pour l'éradiquer en profondeur puisqu'il est à saisir à la racine. Il faudra voir les moyens qui y sont mis.

Les méthodes dures sont seulement palliatives si elles ne sont pas accompagnées d'un traitement curatif. On peut toujours expulser les quelque qui sont expulsables mais :
1. À moins de les tracer avec une puce, rien ne pourrait les empêcher des revenir ;
2. Ca ne règle pas le problème de ceux qui ne sont pas expulsables.

Solution totalement court-termiste qui n'apporterait rien de probant. Non, il faut une approche beaucoup plus globale et périphérique, qui nécessite une réflexion d'ensemble plutôt qu'une réaction sur le coup de l'émotion.

Le problème majeur est que fait-on du nombre conséquent de musulmans français, jeunes et moins jeunes, qui sans aller jusqu'à pleinement cautionner les meurtres, "comprennent" qu'il y ait une "sanction" contre les caricatures du prophète ?

Elle est là, la fracture. Dans le fait qu'une partie de notre population soit davantage choquée par un dessin que par des meurtres.

Peut-être que le fait que des musulmans se plaignent du traitement de leur prophète est pertinent aussi. Certes, je suis le premier à défendre la liberté d'expression mais le respect de la culture de l'autre est important.

Je ne suis ni catho ni musulman, mais inversons les situations. Si des musulmans caricaturaient Jésus Christ, le Pape ou d'autres symboles de l'église chrétienne, comment les cathos convaincus réagiraient ? A mon avis, ils ne tendraient pas la joue gauche.

Bien évidemment, je ne cautionne aucunement les réactions un tant soit peu disproportionnées, encore moins celle qui sont extrémistes. Je pense juste qu'il y a un équilibre à trouver, un juste milieu dans les attitudes et les réactions, et on en est très loin, il y a un manque incroyable de compréhension et de volonté à comprendre l'autre. Je pense qu'elle se trouve plutôt là la fracture, dans cette incapacité d'accepter l'autre, et de voir que sa culture n'est pas si différente que ça de la sienne.

J'ai lu le Coran et dans le Coran, Mahomet n'est pas le seul prophète à être mentionné. Jésus, Mahomet, Moïse, ce sont des prophètes qui ont eu pour vocation de s'adresser à l'ensemble de l'humanité et non à un panel d'élus choisis parmi les êtres humains. Tant qu'ils ne comprendront pas ça et qu'ils brandiront leurs prophètes comme les étendards de leurs clans respectifs, on ne sera pas près d'avancer. Et encore, je simplifie à fond, le problème est bien plus profond.

Je pense justement que Jésus et la religion chrétienne sont en permanence caricaturés. On s'en moque, on s'en sert d'outil marketing. Personne ne meurt.

Des catholiques s'indignent (une minorité). Tout le reste s'en fout.

J'y vois une forme de "force". La force de ne pas avoir sa foi ébranlée par un dessin caricatural.

Faudrait comprendre qu'on a le droit de blasphémer dans ce pays, et le problème est plus présent depuis la suppression du service militaire qui permettait à chacun de se sentir citoyen français. Ensuite il faut interdire tout financement étranger des mosquées et surtout que les imams soient formé en France et non par des pays comme le Qatar et l'Arabie saoudite qui ont open bar en banlieue.