Modérateur: Modérateurs
squall a écrit:boodream, je n'ai parlé de cela.
Il est inhumain de dire qu'un meurtre puisse avoir une quelconque justification idéologique, justification tout court d'ailleurs.
Merci de ne pas interpréter des stupidités pareilles et faire passer les gens pour des islamistes radicaux
Je n'ai pas lu la suite, ça n'a pas d'intérêt vu le début du post ...
fourcroy a écrit:Cela me semble un point important (Gaby et JPP). En France, il existe une certaine liberté d'expression, mais elle n'est pas totale. La loi Gayssot, notamment, pénalise certaines formes de liberté d'expression (peut-être JPP pense-t-il à cela). Il y a des gens, comme Jean Bricmont, qui défendent de manière inconditionnelle la liberté d'expression, de toute expression, de Charlie comme de Faurisson. Je serais plutôt d'accord, mais ce n'est pas la pensée dominante en France. Et, surtout, pas la loi.
Mes élèves sont trop vieux pour que l'Education Nationale me demande d'ouvrir une discussion en classe, et j'en suis bien content. Parce que si l'un d'eux disait : "finalement, il y a deux façons d'être un salopard : 1) en niant le droit de caricaturer et d'insulter la religion et les croyants, 2) en caricaturant ou en insultant les Noirs, les Arabes, les Juifs, les homosexuels, les femmes, (liste non exhaustive). Pouvez-vous m'expliquer ?" Ben, je ne saurais pas...
Cela posé, comme le dit justement Boodream, il y a une différence radicale entre la parole et la violence physique et rien ne justifiera jamais d'assassiner quelqu'un pour un désaccord, une caricature, une parole ironique ou libre.
Dragan a écrit:Vrai des gens sympathiques à qui on ne donne pas suffisamment leur chance
JPP REVIENS a écrit:
Il faut, en revanche, s'intéresser à l'idéologie sous-jacente. Le réflexe de "l'infime minorité" est une fuite totale, permettant de ne pas entrer frontalement dans le problème.
Chaque religion a eu sa période de crise pour s'adapter (ou non) aux évolutions de l'Etat et de la société, sortir de l'obscurantisme, passer à la laïcité.
Il n'y a pas (ou plus), en France "d'infime minorité" de catholiques qui égorgent, décapitent ou fusillent des êtres humains pour des raisons religieuses.
Idem pour les Protestants, les bouddhistes, les protestants.
Nous traversons une crise aux origines multiples, qui s'entremêlent : idéologiques, religieuses mais aussi ethniques et sociétales. On rejette autant la France, notre mode de société que les moeurs et de la religion des autres.
C'est une crise sur l'identité nationale, le vivre ensemble. Pas simplement une crise du radicalisme religieux.
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