Faits divers

On aurait pas ce problème si il y avait encore le service militaire, mais c'est con c'était un moyen d'intégration, un moyen pour certain d'obtenir leurs permis de conduire si il n'avait pas les moyens financiers.
C'est une putain de connerie de la part de Chirac de l'avoir supprimé.

C’est assez simpliste de résumer le problème des discriminations par la suppression du service militaire. Simpliste mais surtout factuellement absolument faux.

Bibpanda défenseur du service militaire depuis 2007

L'appartenance à une nation, se sentir français, surtout quand pas mal n'ont plus de repères.
Et la discrimination je sais ce que c'est, je suis un Auvergnat.....

Ouais enfin t’es juste discriminé en Top14 hein

Auvergnat de père Marocain et de mère Espagnole.

Bibpanda, pas de bol

Delio, on ne devrait même pas être avoir cette discussion en réalité.

Des garçons mineurs, à Grenoble, ont attaqué, de nuit un commisariat de police. Point barre. Leur origine etnique, on s'en contre-branle. Qu'ils aient des grands parents grolandais, bretons, tibétains ou maghrébins, qu'est-ce qu'on en a à foutre? Ce sont de jeunes Français.

Ce qui est schizophrénique, c'est de donner plus d'importance à l’électoralisme identitaire d'un connard qu'à l'attaque d'un service public, au point d'en minimiser la gravité.

On s'en branle de Ciotti. On s'en branle de la religion des gamins qui ont fait ça, d'autant que, tu peux être de famille grenobloise de souche depuis 94 générations et être musulman comme t’appeler Ahmed et bouffer du bacon au petit déj'. La religion n'a rien à voir avec la nationalité. Et la nationalité n'a à voir avec l'agression que si des paroles anti-françaises ont été prononcées. Et si c'est le cas, je ne vois pas en quoi les gens qui mettent cette mentalité dans le crâne de jeunes Français sont moins à vomir que le nazillon du coin.

Parce qu'il y a une petite différence entre être fier de ses origines, qui sont une richesse et une force, et considérer que ses origines peuvent te dispenser d'être un citoyen de plein exercice. En tant que gamin, c'est déjà ce que pensent ceux qui ne veulent pas de toi à cause de ton prénom ou du pays de tes grand-parents.

On peut se rouler par terre 10 minutes si on veut en criant à l'islamophobie: quand tu vis dans les quartiers, ou quand ta famille y vit, tu constates bien que la jeune génération tend de plus en plus à confondre spiritualité et citoyenneté. Tu entends de manière banalisée des "les Français" de la part de citoyens Français. Ca n'a rien à voir avec la foi ou la croyance. C'est de l'instrumentalisation politique de la foi ou de la croyance.

Et je ne vois pas en quoi c'est une nouvelle moins merdique que les chiffres de ventes de Zemmour. Le cancer identitaire gagne, partout. La religion n'a strictement rien à faire dans la politique, sauf pour un CIotti qui en a envie, et AUSSI pour des gens dans les quartiers qui se définissent exclusivement en fonction de leur religion. Ou plutôt de ce qu'ils ont décidé qu'elle était à la place de tous les musulmans.

Moi je trouve aussi schizophrénie le fait de pointer du doigt dans cette affaire les commentateurs plus que les coupables. Et c'est exactement ce que tu fais, ce que la droite fait, ce que la gauche fait....
Parce que ça sert à ça de commenter, de pointer du doigt... surtout ne pas s'attaquer au fond du problème

On peut tout de même constater que quand l'élu local principalement concerné nie l'existence même d'un problème, il n'est pas près de chercher à "s'attaquer au fond du problème".

Avant de s'attaquer au fond du problème, il faut déjà:
1) admettre qu'il y en a un
2) le définir clairement
Après tu peux commencer à chercher des solutions.

En supposant qu'on passe l'étape 1, rien que dans la définition du problème, tu verras que personne ne sera d'accord. Donc pour les solutions, ça sera tout autant divergent. Pour ma part j'en resterais à deux questions simples.
_Comment des jeunes français (enfin c'est ce qu'on suppose depuis tout à l'heure, on n'en sait rien en fait) peuvent tenir des propos anti-français, qui leur inculque ça?
_Comment des jeunes à partir de 12 ans peuvent être dans la rue jusqu'à 2h30 du matin?

Je suis toujours choqué de voir des gamins de 10-12 ans encore dans la rue après 20h.
J'ai déjà évoqué le sujet avec des familles lors d'entretiens à l'époque où je travaillais en collège.
Raisons évoquées : les enfants passent déjà tellement de temps dans les appartements pas toujours adaptés. La pression sociale du quartier. Vouloir faire sans cesse comme les plus grands. Les parents un peu dépassés (mais qui ne veulent pas le reconnaitre). Ne pas s'embrouiller avec ses enfants (le fameux enfant-roi avec le parent copain)... Et j'en passe.

Pour le sentiment de ne pas se sentir français, je suis assez partagé.
Ce sentiment existe, il ne faut pas le nier mais il n'est pas majoritaire.
Mais qu'est-ce qu'être français ? Avoir une carte d'identité française ? Etre de religion catholique ? Manger du saucisson et boire du pinard ? Ecouter du Johnny Halliday en prétendant que c'est le plus grand des rockers français ( ) ?
Perso, je ne suis pas catho, pourtant je me sens bien français. J'écris cela par rapport à l'amalgame souvent fait par rapport aux religions.

Je suis toujours choqué de voir des gamins de 10-12 ans encore dans la rue après 20h.
J'ai déjà évoqué le sujet avec des familles lors d'entretiens à l'époque où je travaillais en collège.
Raisons évoquées : les enfants passent déjà tellement de temps dans les appartements pas toujours adaptés. La pression sociale du quartier. Vouloir faire sans cesse comme les plus grands. Les parents un peu dépassés (mais qui ne veulent pas le reconnaitre). Ne pas s'embrouiller avec ses enfants (le fameux enfant-roi avec le parent copain)... Et j'en passe.

Une fois que tu as dis ça, tu as mis le doigt sur 90% du problème, l'état ou la surface des appartements étant les 10% qui restent (je connais des gens qui ont un enfant dans un 43m² en dormant dans le salon, et d'autres 2 enfants dans 62m², et les enfants ne trainent pas la rue le soir).
On a affaire à des parents qui n'ont pas les capacités et/ou l'envie d'éduquer leurs enfants, ou tout du moins le nombre d'enfants qu'ils font. Donc ils les laissent faire ce qu'ils veulent et la rue les éduquera, on voit le résultat.
En éduquer un c'est déjà du boulot, 2 ça te prend tout ton temps libre, j'imagine qu'à partir de 3 si tu veux faire ça bien c'est une charge très lourde (je parle en temps passé).
La question suivante étant pourquoi certains font quand même autant d'enfants. Supprimons les allocs au delà du 3è, et on verra dans les 5 ans si on a un début de réponse.

Pour le sentiment de ne pas se sentir français, je suis assez partagé.
Ce sentiment existe, il ne faut pas le nier mais il n'est pas majoritaire.

Sans forcément être majoritaire, je ne suis pas sûr qu'il soit marginal non plus si on veut ne pas être dans le déni. Je me souviens d'un France Algérie au Stade de France où la Marseillaise avait été conspuée, je veux bien qu'une minorité bruyante puisse faire plus de bruit qu'une majorité silencieuse, mais ce n'était pas le fait de 10 personnes. Et ce n'était pas en Turquie comme récemment, c'était en France, par des spectateurs qui vivent en France, et probablement sont de nationalité française pour une bonne part.
Donc pour commencer, se sentir français ça pourrait être déjà ne pas siffler l'hymne de son pays, à défaut de le chanter.

Voilà un résumé parfait du pourquoi ils ne sentent (peut-être) pas français.

pbb35, tu peux développer ?

pbb35, là ça tourne en rond. la base de la discussion, c'est justement que non, attaquer un commissariat la nuit quand t'as entre 12 et 18 ans, c'est pas "juste des vitres cassées, c'est l'été, c'est pas si grave". Depuis le début, moi, ce qui me choque c'est ça.

Déjà, à la base, attaquer un commissariat...

Ce fait d'actualité interroge divers champs qui ont pu être traité par les sciences sociales : la politique de la ville, la question du lien sociale et de sa fameuse "fracture", le sentiment d'appartenance, l'idée de nation, l'identité, le désir et la croyance en l'avenir, la confiance en la République, l'égalité des chances. Et ce qui est intéressant avec les sciences sociales, c'est le recul scientifique et méthodologique qui permet de dépasser le débat stérile salaud de pauvres ou victimes de la société ? qui au final n'apporte pas grand chose puisque selon comment on évalue la place que l'on accorde à la responsabilité individuelle ou aux déterminismes sociaux, on n'accordera jamais beaucoup d'importance aux positions adverses.

Bibpanda, pas de bol

En effet, être auvergnat, c’est tendu.

Déjà, à la base, attaquer un commissariat...

Ils se sont crus dans fortnite...

Déjà, à la base, attaquer un commissariat...

Il y avait Germain et Mitroglou ou pas? On ne sait jamais, ils pourraient apprendre des choses