02 Mai 2019, 17:34
02 Mai 2019, 17:40
peezee a écrit:Reportage déprimant, révoltant, vomitoire (dans ce qu'il montrait) il y a qq jours au sujet de l'antisémitisme rampant et de plus en plus exprimé en France. Des menaces, des crachats, des insultes, des coups, des violations de tombes, des graffitis immondes dans les cimetières ou sur les figures comme Simone Weil, etc... la montée est bien réelle et chiffrée, la bête immonde est en train de renaître de ses cendres...
Heureusement il est tout de même réconfortant de constater la réaction aussi bien policière locale qu'au niveau de l’État qui ne laisse aucun début de doute quant à la volonté de combattre ce mal - tout à l'inverse de ce qui se passait le siècle dernier où on a vu notre beau pays mettre en place un antisémitisme d’État, avec les "lois juives", la collaboration avec les nazis, pire même une sorte de dépassement de fonction dans l'horreur avec des dénonciations et autre envois d'enfants et femmes juives vers les camps de la mort en nombre bien au-delà de ce que les nazis eux-mêmes demandaient... une honte, une tâche dans notre histoire.
En illustration, cette lettre reçue par une famille suite à la plainte déposée par la fille qui en avait marre d'être insultée IRL et dans les RS et alors qu'une croix gammée était dessinée sur la porte de leur appartement :
Cela se passe de commentaires je crois.
A noter que la dégueulasserie est en train de se propager dans les Universités françaises, avec des "groupes de discussions" (lol) ouvertement antisémites et même récemment racistes anti-noirs avec des insultes d'un autre âge...
02 Mai 2019, 18:26
02 Mai 2019, 19:05
02 Mai 2019, 19:21
02 Mai 2019, 19:32
02 Mai 2019, 19:44
02 Mai 2019, 19:53
02 Mai 2019, 20:07
Quelles motivations à la collaboration économique ? Renaud de Rochebrune et Jean-Claude Hazera, après une enquête serrée et sans indulgence, concluent dans Les patrons sous l’occupation (éd. Odile Jacob, 1995) : " Il est certain que, pour bien des dirigeants de société (...), leur propension à accepter ou à refuser de travailler eux-mêmes ou de faire travailler leurs collègues pour l’occupant, surtout quand ils y étaient expressément invités par Vichy, fut corrélée avec leur degré de fidélité et de soutien à la politique du maréchal Pétain et de son régime, voire à leur croyance à une "nouvelle Europe" à la mode germanique. (...) Au total, il est clair cependant, vu d’après-guerre que, dans la plupart des cas, la motivation idéologique, même quand elle existait, fut le plus souvent secondaire par rapport aux motivations économiques, financières et sociales (pérennité de l’entreprise, préservation du patrimoine, profits, maintien et protection des effectifs, etc.). "
Annie Lacroix-Riz, de son côté, reprenant l’analyse communiste antifasciste classique, souligne dans Industriels et banquiers sous l’Occupation (éd. Armand Colin, 1999) l’importance des motivations politiques et leurs liens avec la crise du capitalisme : " Le sujet [de la collaboration économique], au coeur de l’histoire économique, sociale et politique, est lié à la baisse du taux de profit consécutive à la crise et au traumatisme occasionné au patronat français par la réplique ouvrière de 1936 aux tourments infligés depuis la rationalisation des années 1920. Face au choc subi, sa vieille admiration "technique" pour le Reich fut complétée d’une fascination pour son "modèle" social de liquidation de la crise. " Et d’ajouter que le grand patronat s’entend d’autant mieux avec le régime de Pétain dans cette collaboration que Vichy est " l’Etat que s’était somme toute donné en juin-juillet 1940 le "grand capital" et qu’il peupla de ses délégués ".
Mais au-delà de ces divergences d’analyse, elle affirme avec raison que, même quand les motivations économiques peuvent primer, explication ne vaut pas excuse : " La loi "du calcul égoïste" du capitalisme est inéluctable, mais je revendique le droit d’en aborder la dimension non strictement "objective" ; et la liberté de ne pas réserver l’éthique à la sphère du politique. "
Pour en savoir plus : Outre les deux ouvrages cités ci-dessus, voir La vie des entreprises sous l’Occupation, par Alain Beltran, Robert Franck et Henry Rousso (dir.), éd. Belin, 1994.
02 Mai 2019, 20:33
02 Mai 2019, 21:25
02 Mai 2019, 21:41
02 Mai 2019, 21:56
03 Mai 2019, 05:54
03 Mai 2019, 06:22
La déforestation de la forêt amazonienne s’intensifie, comme les violations contre les droits des peuples autochtones qui y vivent, cibles du gouvernement d’extrême droite brésilien. Un rapport publié le 25 avril par l’organisation Amazon Watch accuse des entreprises européennes et nord-américaines de participer indirectement à la destruction de la forêt amazonienne, milieu de vie des communautés autochtones et indispensable à l’équilibre climatique planétaire. En cause : les rapports commerciaux que ces compagnies et investisseurs continuent d’entretenir avec des entreprises brésiliennes pourtant condamnées pour déforestation illégale.
03 Mai 2019, 06:52
03 Mai 2019, 06:55
03 Mai 2019, 08:24
03 Mai 2019, 08:35
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