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Un détenu radicalisé poignarde deux surveillants à la prison d’Alençon-Condé et se retranche
Deux surveillants du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé (Orne) ont reçu de multiples coups de couteau de la part d’un détenu radicalisé, mardi 5 mars. L’agression s’est déroulée dans une unité de vie familiale (UVF). Le Raid est attendu sur place pour déloger l’homme de 28 ans, retranché dans l’UVF avec sa compagne.
L’unité de vie familiale (UVF) du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne) a été le théâtre d’une agression ce mardi 5 mars. Un détenu radicalisé, Michaël C., a poignardé deux surveillants « en criant Allahou Akbar », selon des sources syndicales. Ces mêmes sources indiquent que l’état des surveillants est « préoccupant ». Mais leur pronostic vital ne serait pas engagé.
Le détenu est retranché dans l’UVF avec sa compagne, le Raid est attendu sur place, de même qu’une équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris).
Le détenu venait de passer un week-end avec sa compagne dans cette UVF et les surveillants venaient de lui en signifier la fin, quand l’homme de 28 ans s’est jeté sur un surveillant avec un couteau de cuisine faisant partie du mobilier de l’UVF, en criant Allahou Akbar. Le surveillant a été sérieusement touché à l’abdomen, ainsi qu’à la tête. Son collègue, qui est intervenu pour le dégager a également reçu plusieurs coups de couteau au visage et dans le dos. « Il y avait du sang partout, c’était une scène de boucherie », témoigne Alassane Sall, secrétaire local Force Ouvrière. « Nous avons dû les maintenir éveillés pour qu’ils ne perdent pas connaissance. » Le personnel du centre pénitentiaire se dit « extrêmement choqué » par cette agression.
Il n’avait pas intégré le QPR
Détenu à Condé-sur-Sarthe depuis deux ans, Mickaël C. n’avait pas intégré le Quartier de prise en charge pour la radicalisation (QPR), ouvert dans cet établissement depuis septembre 2018. « C’était un détenu particulièrement surveillé, mais il ne faisait pas parler de lui », souligne Alassane Sall.
Deux surveillants du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé (Orne) ont reçu de multiples coups de couteau de la part d’un détenu radicalisé, mardi 5 mars. L’agression s’est déroulée dans une unité de vie familiale (UVF). Le Raid est attendu sur place pour déloger l’homme de 28 ans, retranché dans l’UVF avec sa compagne.
L’unité de vie familiale (UVF) du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne) a été le théâtre d’une agression ce mardi 5 mars. Un détenu radicalisé, Michaël C., a poignardé deux surveillants « en criant Allahou Akbar », selon des sources syndicales. Ces mêmes sources indiquent que l’état des surveillants est « préoccupant ». Mais leur pronostic vital ne serait pas engagé.
Le détenu est retranché dans l’UVF avec sa compagne, le Raid est attendu sur place, de même qu’une équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris).
Alassane Sall, responsable Force Ouvrière du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé.
Alassane Sall, responsable Force Ouvrière du centre pénitentiaire d’Alençon-Condé. | OUEST-FRANCE
Le détenu venait de passer un week-end avec sa compagne dans cette UVF et les surveillants venaient de lui en signifier la fin, quand l’homme de 28 ans s’est jeté sur un surveillant avec un couteau de cuisine faisant partie du mobilier de l’UVF, en criant Allahou Akbar. Le surveillant a été sérieusement touché à l’abdomen, ainsi qu’à la tête. Son collègue, qui est intervenu pour le dégager a également reçu plusieurs coups de couteau au visage et dans le dos. « Il y avait du sang partout, c’était une scène de boucherie », témoigne Alassane Sall, secrétaire local Force Ouvrière. « Nous avons dû les maintenir éveillés pour qu’ils ne perdent pas connaissance. » Le personnel du centre pénitentiaire se dit « extrêmement choqué » par cette agression.
Il n’avait pas intégré le QPR
Détenu à Condé-sur-Sarthe depuis deux ans, Mickaël C. n’avait pas intégré le Quartier de prise en charge pour la radicalisation (QPR), ouvert dans cet établissement depuis septembre 2018. « C’était un détenu particulièrement surveillé, mais il ne faisait pas parler de lui », souligne Alassane Sall.
Converti à l’islam en 2010, Mickaël C. purge une peine de vingt-huit ans de prison, assortis de dix-huit ans de sûreté, prononcée en juillet 2014 par la cour d’assises de la Moselle pour avoir, en 2012, séquestré, torturé et tué, avec deux complices, un octogénaire, ancien cheminot rescapé des camps nazis, dans le but de le voler.
En novembre 2015, il a été condamné à un an de prison à Mulhouse pour apologie d’actes terroristes après avoir mimé les attaques qui ont fait 129 morts à Paris et Saint-Denis en scandant « Bataclan ! » dans la cour de la maison d’arrêt.