Faits divers

Rocca, tous les intervenants de cette page devraient être bannis eu égard au premier post du topic ; c'est pourquoi j'ai eu la prudence de citer Peezee.

P'tain, je commence à confondre éditer et répondre.

pretender, merci, je ne savais pas.

va falloir un jour qu'on commence par nommer le probleme, sans ca on y arrivera jamais.

Quand on a parlé d'islamisme radical, ou d'Islam radical ou d'islamisme tout court selon les gens, ce que fait à peu près tout le monde, que n'a-t-on pas nommé ?

disons que Macron respecte a la lettre les consignes du topic

Et encore les 12 000 dont on parle sont par définition répertoriés...

Combien d'autres qui ne sont pas actifs sur les réseaux sociaux ou dans les réseaux salafistes ?

Je le pensais aussi mais au final à chaque attaque, on se retrouve avec un fiché S. Doit pas y en avoir tait que ça des loups solitaires non détecté.

Ces connards n'ont aucun respect pour à commencer par ceux qui doivent bosser en parallèle de leurs études.

+1.

Putain , ces manifs "d'etudiants" bobos de gauche , qu'est ce que çà peut m'exaspérer sérieux.

En plus , les gus prennent à partie les étudiants venus passer leurs exams , qui ont sans doute bosser un max pour les reussir eux , c'est tellement plus facile de prendre une pancarte et de crier comme des gorets...

Rob77 , D'ailleurs , c'est quoi exactement leur revendication , car je n'ai toujours pas compris leur volonté depuis ces différents blocus ?

Ce ne serait pas un poil réducteur que de les ranger dans la catégorie étudiants bobos de gauche ?
Il suffit de chercher un petit peu pour comprendre quelle est leur revendication, et ne pas s'arrêter sur des préjugés ou des positions fixées au delà justement de toute revendication.

Je pensais qu'il n'avait échappé à personne qu'une loi organisant la mise en application du principe de sélection à l'université est contestée depuis plusieurs mois. Je m'étais visiblement trompé.
Plutôt que de vous focaliser sur du politicard de bas étage comme Coquerel ou autre, sur le principe de bloquer l'université ou des examens qui vous répugnent et cela s'entend et se justifie, essayez plutôt d'écouter des étudiants lambda, non nécessairement bloqueurs, par ailleurs sur cette question.

Il serait bon aussi d'en causer l'année prochaine aux futurs bacheliers non sélectionnés pour suivre des études universitaires.

OK , Merci pour ton retour.

Disons que j'ai toujours des a priori sur ces manifestations .

En général , à mon époque , on va dire que 2% savaient pourquoi ils faisaient greve et les 98% ( donc moi ) , c'était juste pour sécher les cours et prendre du bon temps en bouffon des sandwich et en jouant en baby dans le bar d'a coté

oukimaya, mail inutile vu ton avatar.

J'aimerais bien savoir ce que pense Rob des dernières actions bloquant les examens.
MP si tu veux, mon ami.

Ce ne serait pas un poil réducteur que de les ranger dans la catégorie étudiants bobos de gauche ?
Il suffit de chercher un petit peu pour comprendre quelle est leur revendication, et ne pas s'arrêter sur des préjugés ou des positions fixées au delà justement de toute revendication.

Je pensais qu'il n'avait échappé à personne qu'une loi organisant la mise en application du principe de sélection à l'université est contestée depuis plusieurs mois. Je m'étais visiblement trompé.
Plutôt que de vous focaliser sur du politicard de bas étage comme Coquerel ou autre, sur le principe de bloquer l'université ou des examens qui vous répugnent et cela s'entend et se justifie, essayez plutôt d'écouter des étudiants lambda, non nécessairement bloqueurs, par ailleurs sur cette question.

Il serait bon aussi d'en causer l'année prochaine aux futurs bacheliers non sélectionnés pour suivre des études universitaires.

Je suis totalement d'accord avec toi. Il est important de maintenir un accès libre à l'université, sans sélection sur la 1ère année.

Cela permettra aux jeunes qui passent des concours de continuer à avoir un diplôme davantage valorisé au moment de l'embauche et d'obtenir de meilleurs postes à durée d'études égale.

Plus sérieusement, l'université est un système relativement pernicieux. Derrière un principe égalitariste de façade, une vraie sélection s'effectue sur la durée d'études (doctorat ou non), le cursus choisi (études scientifiques ou littéraires), la fac choisie etc.

L'absence de sélection à l'entrée permet simplement d'avoir des amphithéâtres bien remplis la 1ère année, avant que la moitié des étudiants redouble ou sorte sur d'autres filières.

J’ai fait 6 ans de fac
La première année on était blindé en amphi les 3 premier mois
à partir de la deuxième année 50 % était parti et à la fin de mes études on devait être à peu près 15 % restants initialement
Bref la sélection et l’écrémage se faisait naturellement

C'est clair, les facs sont remplies d'étudiants en tous genres la première année, elle se vide au tiers au premier semestre et en troisième année il n'en reste pas 40%. Sachant que parmi ces 40% restants beaucoup vont se réorienter pour le Master ou glander et se perdre dans leurs recherches (je suis bien placé pour en parler...)
La sélection se fait donc pendant la scolarité de façon plus sévère. La sélection est encore plus violente sur le marché de l'emploi quand on voit des étudiants diplômés de Bac+3 ou+5 qui cherchent un emploi, mais qui ne trouvent pas car leur diplôme ne correspond pas à quelconque besoin d'entreprise et qui en plus sont exigeants car "ils ont un bac+5 après tout"

Si c'est pour apprendre et se cultiver, il y a de nombreux moocs gratuits, des bibliothèques publiques et les universités populaires. Si c'est pour se former à un métier ou sur un secteur,il faut donc réguler pour pas qu'il y'ait de voies bouchées.

Par ailleurs, il y'a déjà une sélection au collège entre ceux qui peuvent aller en S ES ou L et ceux qu'on envoie en STT ou en Bac pro si le niveau n'est pas assez bon (pourtant qui ont des supers formations), personne ne s'émeut de cette sélection.

J'étais du mouvement du blocage du CPE et je peux aussi dire qu'il y'a souvent un paquet de personnes qui n'ont rien à foutre de la cause, mais qui aime le côté rébellion, manifs etc...

Rocca,

La sélection telle que tu l'énonces n'est en fait qu'une simple orientation. Et elle existait déjà avant cette loi pour la simple et bonne raison qu'elle prenait pour nom BAC. Quiconque obtenait son diplôme se voyait reconnu capable par l'institution de poursuivre ses études.

La réforme qui s'appliquera à la rentrée l'année prochaine permet juste d'éluder deux problèmes fondamentaux :
- la dévalorisation du bac. C'est un problème sociétal global. L'école n'est pas la seule responsable de l'affaiblissement du niveau des élèves dont parle depuis belle burette le camarade Fourcroy (et qui parfois me semble un peu exagéré). Si l'on en vient à considérer qu'il n'est plus un gage reconnu de qualité permettant d'entrer dans le supérieur, à quoi sert-il ? Il ressemble dès lors de plus en plus au brevet des collèges à mes yeux.
- le manque de moyen. Le mini bébé boum consécutif aux glorieuses années Jospin impacte dès l'année prochaine l'université par une hausse important des effectifs étudiants. Les hauts fonctionnaires comme les politiques le savaient depuis 18 ans. Ont-ils augmenté les moyens en conséquence en ouvrant des TD, en recrutant des enseignants, en recrutant du personnel d'entretien ou de restauration ? Non, ils les ont même plutôt diminués me semble-t-il.

JPP,

Si tu essayes de me faire dire que l'Université fonctionne mal (comme toute l'éducation nationale) je pense qu'il n'y aura pas de débat.

Pourquoi n'abordons nous pas le problème dans sa globalité ?
L'échec ou la réussite dans les études du supérieur ne dépendent pas que de l'étudiant, de sa motivation et de ses compétences.
Le caractère social intervient également. John et d'autres ont parlé du fait que des étudiants sont contraints de se salarier dès la première année. Inutile de préciser que le plus fort taux d'échec se trouve chez cette population là. Que propose la réforme pour y remédier ?
Il y a aussi le problème de l'orientation post bac et dont certains ont parlé -> ceux qui sont en amphi en Septembre ou en Octobre, et disparaissent dès Novembre. Je crois que tous les camarades qui sont allés ici à l'université en ont fait l'expérience.
Il y a probablement d'autres facteurs qui m'échappent.

J'avais entre 10 et 11 en TS. J'en ai chié comme jamais car je me faisais royalement chié dans les matières scientifiques (les parents avaient l'image d'une filière élite...). Je suis arrivé vice major de ma promotion en L1 et dans les 160 premiers d'un concours national auquel ont participé plus de 2000 personnes. J'aimais ce que j'étudiais.
J'ai un ami qui a doublé toutes les classes du lycée. Il est aujourd'hui enseignant titulaire dans le primaire.
Aurions nous eu notre affectation à l'université en 2018 ? Il me semble que la réponse semble plutôt négative.

Oukiyama,
Je ne sais pas si les grévistes consciencieux et conscientisés sont 2% parmis la masse des grévistes, mais je sais qu'à mon époque j'en étais, et que je n'étais pas un bobo, comme beaucoup de mes camarades d'époque. Du coup, je te remercie de ne pas m'inclure dans la population bobo et dans la population profiteuse (à laquelle tu as appartenue ).

Fourcroy,

J'ai bloqué ma fac, en tout cas une partie, au temps de la LRU. Les débats ici furent houleux, je m'en souviens encore.

Il y a pour moi deux conditions qu'il faut indispensablement réunir pour me faire défendre et participer à un blocage d'université ou d'examen :
- que l'action serve à défendre une conviction qui est mienne.
- qu'elle ait été approuvée par les étudiants lors d'un vote.
Si ces conditions sont réunies, je ne trouve rien à redire à un blocage et peux même le défendre avec acharnement.

AG ou consultation organisée par l'université. La seconde option parait la plus acceptable puisqu'elle fera participer beaucoup plus de monde. Mais elle ne dépend que du bon vouloir de la direction de l'université. Quand récemment des Universités ont organisé de telles consultations, et que le non au blocage l'emportait, re-bloquer le lendemain n'aurait eu absolument aucune légitimité et se serait assimilé à un coup de force.

Le souci de base reste l'orientation.
Mais dans certaines filières, comme ethnologie, histoire de l'art, archéo ou psycho pour ne parler que de celles que je connais, il faudrait aussi songer à en limiter grandement les effectifs. Quitte à passer par une sélection qui passe par des entretiens par exemple.
J'ai du mal au boulot quand je vois tous ces gamins se retrouver au chômage après 5 ans d'études parce que ben en fait, y'a plus de postes à proposer depuis des années, mais qu'on continue à leur dire qu'il faut absolument un bac + 5 pour espérer avoir un job alors qu'en fait y'a aucune perspectives pour eux et que tout le monde le sait.

Pour ma filière, passer par un IUT ou BTS en alternance serait + pertinent tellement la formation théorique est éloignée de ce qu'on demande dans le concret. Mais bon ça fait certainement pas assez classe. Pourtant ça éviterait à certains de réaliser à la fin de leurs études qu'en fait ils aiment pas le boulot pour lequel il se sont formés car en pratique trop éloigné de la jolie théorie de la fac. Là encore, un entretien de motivation aurait pu éviter ce genre de situation.

Quel est le rôle de l'éducation supérieur ? Je pense sans trop m'avancer que nous sommes déjà en profond désaccord sur cette question.

Or, cette question doit se poser en préalable, puisque les problèmes et les solutions ne sont pas les mêmes en fonction de l'objectif qu'on se donne.

De mon point de vue, l'éducation supérieur doit être bien plus large que le formatage aux besoins de l'entreprise et du marché. Il doit à la fois instruire le citoyen, répondre à la curiosité naturelle de l' Homme, et bien entendu former les individus aux différentes activités dont on a besoin. Ainsi, l'éducation supérieur est à la fois un moyen et la réalisation de notre accomplissement.

Si au moyen âge, notre faible productivité nous imposait pour des raisons vitales, d'adapter fortement notre savoir à notre activité, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

PS : il y a un topic éducation.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 ... -euros.php

Quand les patrons du CAC40 s'augmentent de 10%, c'et sûr que la moyenne va augmenter. Question : le salaire median serait il plus représentatif ? Si non, quelle donnée le serait ?

Représentatif de quoi ?

Chaque donnée comporte une ou plusieurs informations. Elles ont plus ou moins de signification en fonction de ce que nous recherchons. Le salaire moyen permet de savoir en unité monétaire ce que la collectivité distribue en salaire. On pourrait donc dire ici, qu'on pourrait verser à chaque individu (qui travail ?) un tel salaire (je ne sais pas ce qu'ils entendent par équivalent temps plein, je ne pense pas que la moyenne réellement versé par mois soit celle-ci).

Si l'information recherchée est de savoir comment sont distribués les revenus, alors en effet le salaire médian revêt d'une information de distribution que le salaire moyen n'a pas.

Le salaire médian dit finalement très peu de chose sur la répartition. Une analyse par centile serait bien plus précise. Ça + le nombre d'heure travaillé. Mais ce serait toujours insuffisant si l'objectif est de comparé les niveaux de vie des citoyens.

Y a tellement de choses à prendre en compte; lieu de vie, avantages liés au boulot, horaires,...

La fin de vie des vieux en France est un scandale absolu. Pauvre hôpital. Misérable hôpital. Il y a 30 ans la majorité des gens mouraient chez eux. Aujourd'hui la proportion s'est inversée, on meurt seul dans un couloir de CHU, transféré aux urgences par l'Epahd pour détresse respiratoire. Il est totalement indigne de ne pas affronter cette question.

Fidel Cienaga, ce n'est pas pour relativiser, mais on meurt aussi plus tard, dans un état général plus délabré, plus dépendant (statistiquement).

Fourcroy étant le mieux placé pour parler de ça