par iamaseb » 19 Déc 2018, 20:45
En l'espèce, c'était plus de l'observation qu'une défense. En plus j'allais plutôt dans ton sens, il me semble, , quand tu disais que par definition, la violence d'état était légitime (que se soit pour sauver des individus ou exterminer une minorité).
Définition : Est légitime ce qui est consacré par la loi ou reconnu conforme au droit.
Dès lors qu'il y a deux individus, il y a loi. Car la loi est assimilable à notre façon de nous comporter les uns avec les autres. Elle existe donc de part nos interactions.
Nul besoin qu'elle soit codifiée ou sophistiquée pour qu'elle existe. Et, ce n'est pas parce qu'elle est codifiée et sophistiquée qu'elle n'est pas influencée par nos interactions.
Il en va de même pour l'état. D'ailleurs la loi et l'état, c'est quand même lié. Ils sont peut être parfois opposé, mais c'est dans l'ordre des choses qu'ils ne fassent qu'un.
Qui dit interaction dit rapport de force. Parce que nous sommes différents, il y aura toujours une asymétrie dans nos interactions, nos échanges. Ce qu'on retrouvera dans n'importe quel modèle ou système.
Peu importe le système donc. Qu'il soit anarchique, étatique, chaotique ou que sais-je, que la loi soit codifiée, écrite, spontanée ou très localisée... Il y a toujours un rapport de domination, le dominant determine ce qui est légitime.
L'arbre est mort, impuissant mais lucides, nous regardons les feuilles tomber, les unes après les autres.